Les Cowboys Fringants toujours aussi dynamiques et d’actualité

Les Cowboys Fringants
Les Cowboys Fringants

À quelques jours de Noël, les Cowboys Fringants nous invitaient hier à festoyer en leur compagnie à la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre. Il s’agissait du troisième spectacle de leur nouvelle tournée pour leur plus récent album Octobre.

Assise sur mon siège, je m’assurais d’avoir bien éteint mon cellulaire quand le spectacle a commencé. Assise, je ne suis restée qu’un instant, car aux premières notes de Bye bye Lou la foule s’est levée pour rendre hommage au groupe qui nous contaminait déjà par son énergie habituelle. En quelques secondes, les fans se sont approprié cette euphorie en chantant tous les refrains, en sautant, en tapant des mains ou en s’attrapant par l’épaule pour se balancer entre amis. Camaraderies étaient en effet au rendez-vous. Le violon endiablé ainsi que l’accordéon de Marie-Annick Lépine nous rappelaient les bons vieux partys de famille où la musique mettait tout le monde à son aise pour une petite danse. D’ailleurs, les fans ont été invités à monter sur scène à quelques reprises le temps d’une gigue, de jouer des percussions et même de faire un duo avec le chanteur Karl Tremblay. L’ordre des chassons a été judicieusement sélectionné afin d’offrir aux nostalgiques les bons vieux classiques tels que Ti-Cul, La Reine, La manifestation, En berne, mais les Cowboys ont également satisfaits les plus jeunes en interprétant certaines chansons de leur neuvième album Octobre. Parfois munis d’accessoires tel qu’un masque de singe, d’un masque de Michael Jackson ou encore mieux d’un nez de clown assorti avec un chandail de marin et de la très belle imitation de mouette faite par Jean-François Pauzé, les Cowboys ont su équilibrer avec brio humour aux thèmes les plus graves. Après presque vingt ans d’existence, le groupe est toujours aussi engagé et fier défenseur de l’environnement. Bien que composées en 2004, 8 secondes et Plus rien soulignent encore l’urgence d’intervenir afin de protéger la Terre et ne sauraient être plus d’actualité avec la Conférence mondiale sur le Climat de Paris qui a eu lieu du 30 novembre au 12 décembre. Les Cowboys ne se limitent pas qu’à écrire des chansons engagées, ils sont également très impliqués. Pour chaque billet vendu hier, 1,15 $ étaient remis à la Fondation Cowboys Fringants qui se fait un devoir de protéger la faune et la flore québécoise. Depuis le jeudi 10 décembre, on peut aussi entendre sur les ondes de 96,9 CKOI, le bassiste du groupe, Jérôme Dupras, comme chroniqueur-expert environnement dans le cadre de l’émission Debout les comiques. La soirée s’est terminée dans un moment magique sous l’éclairage des cellulaires pendant que tout le monde fredonnait en chœur Les Étoiles filantes.

Pour ceux qui auraient manqué cet événement, vous aurez une seconde chance de voir les Cowboys Fringants au Grand Théâtre le 4 mars 2016.

Karl Tremblay (chant, claviers) – Jean-François Pauzé (guitare, chansons) – Marie-Annick Lépine (violon, mandoline, accordéon, piano) – Jérôme Dupras (basse) – Marc-André Brazeau (batterie) – Pierre Fortin (batterie, guitare et autres) – Jérôme Dupuis-Cloutier (trompette, claviers, guitare, percussions).

http://www.cowboysfringants.com
http://fondation.cowboysfringants.com
http://www.grandtheatre.qc.ca/spectacles/les-cowboys-fringants-1890.html?date=2016-03-04