Le chemin des passes-dangereuses À la maison de la culture Frontenac, le 15 janvier 2016 à 20h

Le Chemin des Passes-dangereuses  ©  Photo de courtoisie
Le Chemin des Passes-dangereuses © Photo de courtoisie

Le Chemin des Passes-dangereuses de Michel Marc Bouchard, dans la version danse-théâtre de la metteure en scène et chorégraphe Menka Nagrani, à la Maison de la culture Frontenac puis en tournée dans les régions du Québec !

Après un succès retentissant au Théâtre Prospero l’an dernier, cette production s’apprête à tourner dans les régions du Québec. Une représentation à Montréal à la Maison de la culture Frontenac le 15 janvier prochain sera le coup d’envoi de cette tournée. Le spectacle sera par la suite présenté à Gaspé, Rimouski, Alma, Roberval et Dolbeau-Mistassini.

La chorégraphe et metteure en scène Menka Nagrani ne cesse de nous épater avec ses spectacles de danse et de théâtre sur des thèmes engagés qui se situent à la rencontre même de la danse contemporaine et du théâtre expérimental. Sa proposition unique et surprenante du Chemin des Passes-dangereuses, cette pièce mythique de Bouchard, est à la fois jouée et dansée, utilisant la danse contemporaine, l’acrobatie, la danse percussive et… la gigue québécoise!

Trois frères se retrouvent coincés dans un accident de voiture sur les mêmes lieux où leur père est décédé d’une mort tragique des années auparavant. Ce texte de Bouchard, traditionnel par son contexte et son langage, mais contemporain dans sa forme et son écriture, se prête parfaitement à cette rencontre entre tradition et modernité. Au coeur de cette mise en scène: le rythme, accordé à chaque mot, à chaque geste.

Un rythme aussi précis que celui des pieds gigueurs. La force dramatique de la gigue se révèle à travers l’agressivité et les conflits des personnages, dans cette oeuvre ancrée dans un langage du corps inédit. En cette ère de mondialisation, que nous reste-t-il de nos racines culturelles et artistiques? Véritable coup de fouet identitaire et sociologique qui plonge le spectateur dans un questionnement sur ses racines face à l’incarnation contemporaine de la tradition, cette création est un drapeau de notre identité québécoise.

Menka Nagrani

Récipiendaire de nombreux prix dont le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec pour l’ensemble de son parcours artistique en 2012, ses créations ont connu un franc succès notamment sa pièce Le Temps des Marguerites… à la folie ou pas du tout! qui fut classée au quatrième rang des meilleurs spectacles de danse-théâtre présentés au Canada par le quotidien The Globe and Mail. Ses spectacles de danse-théâtre et ses courts-métrages dansés ont été présentés à maintes reprises tant sur la scène montréalaise que lors de festivals internationaux au Canada, en Belgique, en France et au Japon. Menka Nagrani est également reconnue pour former et intégrer des artistes ayant une déficience intellectuelle dans ses oeuvres. Elle est régulièrement invitée à donner des conférences sur cette démarche artistique singulière dans les milieux artistiques et académiques ici et à l’étranger. Son intérêt pour les corps atypiques naît d’un besoin de créer des pièces engagées qui suscitent à la fois une réflexion artistique et sociale. Pour son projet avec Le Chemin des passes-dangereuses, elle s’est lancé dans une nouvelle grande aventure en formant des acteurs « tout à fait typiques » à la gigue. Cette fois, c’est le traitement de la pièce qui est complètement atypique et qui insuffle un nouveau questionnement social et identitaire!

Texte: Michel Marc Bouchard,

Mise en scène et chorégraphie: Menka Nagrini,

Interprètes: Arnaud Gloutnez, Felix Monette-Dubeau et Dominic St-Laurent,

Scénographie: Claudie Gagnon,

Éclairage: Anne-Sara Gendron,

Costumes: Ariane Lamarre,

Composition musicale et conception sonore: Maëva Clermont.

Une production de: Les Productions des pieds des mains.

 

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