Qui n’a jamais connu une personne endeuillée par le suicide d’un proche ? C’est malheureusement un geste extrême de plus en plus fréquent. Il s’agit d’un acte incompréhensible que l’on doit tout de même accepter afin de passer à autre chose. Mais comment accepter cette absence qui déchire, comment vivre ce deuil, jour après jour, semaine après semaine ? Comment se relever alors que la vie continue, alors que le courant de la vie nous amène déjà ailleurs.
« Malgré l’absence immensément douloureuse, malgré le vide sans nom, j’ai dû accepter l’inacceptable, le suicide de mon fils cadet, raconte Odette Bisson. Elle avait reçu un appel d’une amie du fils pour lui annoncer que son fils cadet était escorté de deux policiers, admis la veille à l’urgence psychiatrique de l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, avec des pensées et des projets suicidaires. Il a été libéré de l’hôpital douze heures plus tard et il a quitté l’établissement hospitalier seul pour ensuite aller directement mettre son plan suicidaire à exécution. Personnellement, je ne comprends pas l’attitude du psychiatre qui l’a libéré sachant qu’il avait des idées noires et qu’il pouvait exécuter. Pourquoi les psychiatres ne sont pas plus alertes avec ce genre de problème mental. Il faut respecter sa décision c’est comme un film et lui seul peut choisir quand il écrira le mot « fin » au générique de sa vie. On t’aime assez pour accepter ta décision de t’enlever ta vie.
Il est toujours préférable de demander de l’aide. Il y a plein de ressources pour nous venir en aide. Il existe des réunions pour les personnes endeuillées du suicide. La personne suicidaire peut toujours si elle le désire contacter le Centre de prévention du suicide à Québec, le centre de crise de Québec et S.O.S. Suicide de Montréal.
Pour me reconstruire, il aura fallu que je garde espoir en la vie. Vivre le moment présent m’a permis d’envisager la possibilité d’un avenir. Si chaque livre à sa mission, la mission du mien aura été de tendre la main et de permettre a d’autres endeuillés du suicide de briser le tabou qui entoure leur désespoir. »
L’auteure a écrit ce livre avec son cœur, espérant qu’il puisse servir de guide à d’autres personnes. Certaines personnes n’acceptent pas ce décès et regrettent de ne pas avoir eu la chance de dire « au revoir », « adieu », ou « à bientôt » au disparu avant son départ. Et dire à tous ceux et celles que nous aimons « JE T’Aime ».
À propos de l’auteure :
Écrivaine, photographe, peintre à ses heures et historienne de l’art, Odette Bisson aime exprimer librement ses émotions et ses passions. Sa créativité, son empathie spontanée et son humour lui permettent de jeter un regard original sur les affres et les aléas de la vie et sur le suicide de son fils cadet.
Nombre de pages 144
Prix suggéré : 21,95$
Genre : Psychologie
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