Neema au Palais Montcalm le 1er avril avec son nouvel album « Painting My Wall Gold, »

Neema
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L’artiste montréalaise Neema fait équipe avec les collaborateurs de Daniel Lanois (Daryl Johnson et Mark Howard) pour son troisième album « Painting My Wall Gold, ». Un album empreint de sagesse, de maturité, de nuances et de diversité d’une artiste qui a accumulé une vaste expérience de la vie en relativement peu d’années.

Concerts de lancement :

Le 1er avril – Palais Montcalm, Québec, QC

Le 17 avril – Hugh’s Room, Toronto, ON

En guise d’introduction, Neema nous propose For You, une pièce inspirée par la méditation du metta bouddhiste, qui consiste à souhaiter amour et bonté à ceux qui nous entourent, la chanson est enrichie par les harmonies sublimes d’Emmylou Harris. Sur l’album, beaucoup de variété musicale par exemple la sensuelle Come, habillée aux couleurs du Moyen-Orient, la reprise minimaliste et très soul de Papa Loco, une chanson en créole, aux refrains doux-amers de That’s Where I’ll Be, en passant par une reprise en français de Goodbye, de Steve Earle, interprétée à la manière subtile des chansonniers français. De tout pour tous les goûts.

Les canevas sonores qui habillent ces chansons misent sur un riche alliage de guitares, de divers instruments à cordes, de claviers, d’harmonies vocales et d’effets sonores. Cet album est pétri d’influences musicales provenant des quatre coins du globe et rehaussé de touches électroniques. Avec le flair et le sens de la formule auxquels on reconnaît les meilleurs auteurs-compositeurs, Neema y décline les thèmes de l’acceptation et de la quête de sérénité.

That’s Where I’ll Be et Circles and Lines proposent deux réflexions sur le vide auquel on se voit confronté au terme d’une séparation.   Mercy, une collaboration enjouée avec James DiSalvio du groupe Bran Van 3000, s’écoute comme une ode de compassion envers nos lacunes et nos échecs personnels.

Angel Undercover est une chanson qui pose un regard amusé sur l’amour et l’amitié, et dont les origines peuvent être retracées à quelques strophes que Neema a reçues, tel un cadeau, de son mentor Leonard Cohen.

Les influence musicales de Neema

Ses influences musicales ont pris racines de son vécu. Études musicales en Égypte, du temps qu’elle a passé à vivre de la terre aux côtés des Premières Nations du Nord canadien, du décès prématuré de sa sœur et de la naissance de son enfant.

Dans la chanson-titre, qui s’adresse à sa sœur défunte, Neema parle du besoin de se délester du fardeau de la culpabilité.

Riches en ambiguïtés poétiques et parcourues de métaphores visuelles et d’allusions spirituelles, les paroles des chansons de Neema transcendent les triomphes et les tragédies qui jalonnent son cheminement personnel, pour aller droit à l’essence émotionnelle des situations auxquelles elle a été confrontée.

Quelques mots au sujet de Neema…

Née à Montréal de parents de souche libanaise et égyptienne, Neema a voyagé à travers le monde outillé de sa guitare et de son diplôme en affaires de l’université McGill.

En plus d’avoir bourlingué à travers l’Australie, l’Inde et l’Asie du Sud-Est, elle a passé un an en Égypte pour y étudier le chant classique chez Madame Titie Sid Ahmed et la guitare classique avec Mohammed Emad El Edin. Durant ce séjour, elle a aussi travaillé auprès des enfants de la rue, leur enseignant l’anglais au moyen de la chanson. Suivant son retour au Canada, elle a mis à profit sa formation en affaires, devenant gestionnaire de bande au sein de la Première Nation des Wekweètì, au nord de Yellowknife, pour ensuite offrir son aide au Conseil des Dogribs visés par le traité 11 en ce qui a trait aux revendications territoriales et aux négociations d’autonomie gouvernementale des Tlicho.

Sa carrière musicale a reçu un sérieux coup de pouce de Leonard Cohen, qui, après une rencontre fortuite, est devenu son ami et son mentor, en plus de coréaliser son deuxième album, Watching You Think, avec Pierre Marchand, collaborateur de longue date de Sarah McLachlan.

Le quotidien The Globe and Mail a décrit cet album comme étant « de toute beauté ».

Neema a fait de nombreuses tournées à travers le Canada, les États-Unis, l’Australie et l’Europe, partageant la scène avec Gilles Vigneault au Canada et se produisant en première partie de Jesse Winchester aux Etats-Unis, et de Joe Cocker, Jeff Beck, Cyndi Lauper et Elton John en Europe.

En 2014, en format numérique, elle a lancé Leave the Light On, une collection d’enregistrements réalisés lors de ces tournées.

Lorsqu’elle n’est pas en tournée, Neema poursuit l’étude du chant auprès de Rhiannon, de Karen Young et de Murielle Matteau. Elle est également retournée à Wekweètì pour y donner des ateliers d’écriture de chansons aux jeunes, et s’est rendue en Égypte pour chanter à l’occasion du premier anniversaire de la révolution. Et si ce n’était pas suffisant, elle a aussi fait plusieurs fois le périple de dix jours en canot avec des membres de la Première Nation Tlicho, retraçant le chemin parcouru par leurs ancêtres.

Neema estime qu’une des leçons qu’elle a tirées de ces voyages en canot est de comprendre qu’il y a un temps et un lieu pour chaque chose – et que bien qu’il faille travailler fort, il faut également être capable d’accepter que l’on se trouve parfois à la merci d’éléments qui échappent à notre contrôle.

Voilà une sage philosophie pour celle qui, comme tous les musiciens indépendants, doit constamment pagayer à contrecourant pour atteindre ses objectifs.

Pourtant, ceux et celles qui ont entendu la musique de Neema savent déjà que ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne reçoive la reconnaissance qu’elle mérite amplement.