Babélismes – Exposition/Pop-up : vendredi 27 mai de 17h à 22h, Ateliers du Réacteur

Babélismes - Exposition/Pop-up
Babélismes – Exposition/Pop-up

Mathilde Leveau, Nicolas Maisonneuve, Loriane Thibodeau bouleversent les codes de la diffusion artistique en proposant une exposition Pop-up. L’événement spontané sera visible uniquement le vendredi 27 mai de 17h à 22h aux Ateliers du Réacteur (731, Saint-Vallier Est). Ce choix de recevoir le public pendant un court moment, permettra au trio de provoquer les rencontres. Celle de leurs travaux respectifs, mais aussi celle du public.

L’exposition Babélismes est une invitation à entrer en contact avec la mutation perpétuelle. Les œuvres de Leveau, Maisonneuve et Thibodeau ébranlent le postulat de l’immuabilité et nous contraignent à observer cette oscillation des états.

Le chaos presque immobile qu’ils nous présentent nous fait capter la lenteur et la lourdeur des transformations. Une perte des repères résulte de cette Pconfusion langagière et de cet enchevêtrement des corps, des tensions.

Mathilde Leveau parle de ce qu’il reste. Après la vie, après l’usage. Des amas de pièces de métal éparses, de poussière. L’installation présentée pour Babélismes porte la marque du travail d’atelier. Chaque pièce semble un reliquat de ces corps surchauffés, transformés. Un relent de métal et d’os rompus par l’usage, par l’usure. Strophes pour se souvenir est inspirée de la formidable architecture du corps.

Les œuvres de Nicolas Maisonneuve constituent une série de dessins réalisée au crayon à l’encre sur papier. Ralliant la figuration et l’abstraction, il en résulte des images aux formes et aux motifs suscitant un questionnement. Le petit format des surfaces picturales suscite un rapprochement et une certaine intimité avec l’œuvre. Le tout créant un parcours intrigant et onirique.

Loriane Thibodeau provoque souvent la cohabitation d’éléments disparates. Elle joue avec l’organisation de dualités qui soulignent la coexistence et l’union. Elle s’intéresse à tout ce qui traduit l’instant précis où le connu bascule dans l’imprévisible. Pour l’exposition Babélismes, elle dirige ses étranges mises en scène miniatures dans un angle particulièrement chaotique, empreint d’absence et de déchirement.