Il était une fois à Québec, tome 1, d’un siècle à l’autre, une saga instructive et divertissante!

l était une fois à Québec, tome 1, d’un siècle à l’autre,
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Après la Saga Il était une fois à Montréal qui fut des plus captivantes, voici maintenant la saga Il était une fois à Québec, également en deux tomes, qui nous amène au cœur de la ville de Québec de 1888 à 1940. Le premier tome, d’un siècle à l’autre, qui se déroule de 1888 à 1916, est à la fois divertissant et instructif, qui saura plaire aux amateurs de romans historiques. 

Résumé : À Saint-Roch, quartier populaire de Québec, le hasard fait un jour se rencontrer Ovila Joyal, un journaliste au Soleil, et Hubert Bédard, un bossu sonneur de cloches. Tout devrait les séparer et pourtant… L’amour d’Ovila pour Marjolaine, la soeur d’Hubert, réunira ces deux destins. Au fil des souvenirs, des anecdotes et des dîners traditionnels, les deux protagonistes nous révèlent le parcours de la famille Bédard et retracent les événements marquants de l’histoire de Québec. Deux époques sont campées dans ce récit à deux voix : la fin du 19e siècle et le début du 20e, la fin d’un monde et le début d’un autre. Mais il s’agit aussi du portrait de deux classes sociales, les mieux nantis et les plus pauvres, les intellectuels et les ouvriers.

Michel Langlois est reconnu pour ses romans historiques, qui racontent la vie quotidienne des gens de ces époques révolues. Sa plume des plus imagées, nous permet de plonger aisément dans ces univers et son souci du détail et de l’exactitude des faits, nous aide à bien comprendre ce que les gens vivaient anciennement et nous fait apprécier ses personnages toujours très attachants.

À mon avis, cette série sur la ville de Québec, est quelque peu différente de ses autres sagas, puisque le côté historique est encore plus développé, tandis que le côté fiction est moins mis à l’avant-plan. On nous raconte plusieurs anecdotes, légendes, événements, qui sont survenus à Québec dans les années 1800 par exemple. Que ce soit les divers incendies qui ont ravagé les quartiers Saint-Roch et Saint-Sauveur à 3 reprises en peu d’années, ou encore les événements marquants qui sont survenus à Grosse-Île, que l’on surnomme l’ile de la quarantaine, ou même la construction du pont de Québec, tout y est raconté avec précision et détail, par le biais des journaux intimes de Hubert et Ovila.

On en apprend beaucoup aussi sur les croyances des gens, sur des faits inusités qui sont survenus, des anecdotes parfois très drôles aussi. J’ai appris entre autres que Québec fut pendant un certain temps la Capitale du Canada-Uni, avant d’être remplacée par Ottawa lors de la confédération. On nous décrit aussi comment un explorateur aurait découvert où se situait le Paradis terrestre, sur les côtes de la Somalie. Et finalement, j’en ai appris plus sur le hockey qui était déjà un sport très important à Québec, même à la fin des années 1800.

Il y a aussi beaucoup de descriptions des lieux de cette époque, de manière très détaillée qui nous donne une bonne vision de cette ville à la fin des années 1800. On nous parle surtout du quartier Saint-Roch, mais aussi de Saint-Romuald sur la rive Sud, de Limoilou, du quartier Saint-Sauveur, et du Cap-aux-diamants.

Pour ce qui est des personnages de fiction dans ce roman, on nous dresse un portrait de la famille Bédard, avec le père qui gère son commerce, son épouse qui s’occupe de la maisonnée et de leurs 8 enfants, tous d’âge adulte qui ont chacun leur métier, leur vie, dont on en apprend les petits bonheurs et les drames de leur existence. Ainsi, on a l’ainé qui est curé et qui aime bien faire la morale à sa petite famille. Il y a Léonard qui, lui, est plutôt poète et très peu croyant. Cela donne de virulentes discussions à la maison. On a aussi Firmin dont l’on suit les péripéties alors qu’il quitte Québec pour le Klondike pour tenter de faire fortune lors de la grande ruée vers l’or. Et on a aussi Clémence qui a un rêve de devenir médecin et on voit quels genres d’embuches et sacrifices elle doit surmonter pour arriver à son but.

Ainsi donc, avec tous ces personnages des plus différents, Michel Langlois, avec sa verve éloquente, nous plonge dans le quotidien des gens de Québec au tournant du siècle et nous permet autant de nous instruire que de nous divertir.

Après ce premier tome, j’ai déjà hâte d’en lire la suite dans ce deuxième et dernier tome de cette série qui sera disponible dès novembre 2016.

Michel Langlois
Michel Langlois

Originaire de Baie-Saint-Paul, Michel Langlois a fait carrière comme généalogiste aux Archives nationales du Québec. Sa première saga, La Force de vivre, a conquis plus de 100 000 lecteurs. La suivante, Ce pays de rêve, nous a transportés à l’époque du début de la colonie. Une autre série, Les Gardiens de la lumière, a dévoilé le quotidien de nos ancêtres sur l’île d’Anticosti. Avec Il était une fois à Montréal, l’auteur nous conduit dans le Montréal des années 1840 à 1890, une époque où la religion rythmait la vie des Québécois.

Genre : Roman historique

Nombre de pages : 430

Prix suggéré : 22,95 $

Parution le : 2016-09-15

 

Collection : Roman historique

Éditeur : Éditions Hurtubise inc.

http://www.editionshurtubise.com/

 

Diffuseur : Au Canada – Distribution HMH inc.