We Are Wolves – Spectacle à Québec le 29 septembre et nouvel album disponible le 30 septembre

We Are Wolves - Wrong
We Are Wolves – Wrong

We Are Wolves nous propose avec Wrong un mélange d’art/dance/punk/électro et aussi du pop mordant pour leur 5e album disponible sur le label montréalais Fantôme Records, petit frère rebelle de Simone Records.

Le trio composé du bassiste et chanteur Alexander Ortiz, du claviériste Vincent Levesque et du percussionniste Pierre-Luc Bégin  a enregistré « WRONG » entre New-York, la France et Montréal,   avec une sonorité pop comme Depeche Mode, New Order, Ultravox ou The Cure. Ce groupe voyage beaucoup autant au Canada, aux États-Unis, en Asie et en Europe et il a partagé la scène avec des artistes de renoms tels que Muse, Bloc Party, Indochine, The Gossip et Gorillaz.

Après un passage remarqué lors de la récente édition du FME, le trio s’est envolé vers l’Europe avant de débuter sa tournée québécoise. Un trio qui opère depuis une quinzaine d’années et qui n’a plus rien à prouver. Le groupe peut donc se mettre en danger en sortant de sa zone de confort.

Déjà en juin, les We Are Wolves avaient mis la table avec l’entêtante « Wicked Games », un premier extrait qui laissait entrevoir un certain changement de cap mais qui gardait le groupe en territoire familier.

« Le tourbillon WRONG débute avec « Inconsiderate », titre qui donnera le ton au reste de l’album avec ses claviers new-wavesque, sa basse qui galope et vrombit, ses guitares grinçantes et une rythmique métronomique minimale. Puis viennent les contagieuses « Cynical » et « Wicked Games », irrésistibles déséquilibres dansant qui se poursuit avec la surprenante « I Don’t Mind », un morceau de bravoure presque disco.

On y trouve aussi des chansons à caractère plus dramatique : « Broken Arrow », lente et sombre chevauchant « In The Land Of The Real » avec ses airs de Black Sabbath… Un morceau en français ici, quelques bribes en espagnol par là, les chansons se suivent mais ne se ressemblent pas, un habile équilibre entre la lumière et l’ombre.

L’album clôt sur une note plus austère avec « Dislocation » et son sax strident, une manière de dire que si vous pensiez que le groupe était vendu à la cause pop, vous êtes dans le champ ».

SPECTACLE  (Je vous invite à consulter leur site)