« Don Giovanni » de Mozart à l’Opéra de Montréal

Don Giovanni © Photo de courtoisie
Don Giovanni © Photo de courtoisie

L’Opéra de Montréal poursuit sa 37e saison en présentant Don Giovanni de Mozart, quintessence de l’insaisissable figure mythique de Don Juan, et l’une des grandes œuvres de toute l’histoire de l’opéra. Au rendez-vous de ce drame joyeux qui entremêle drame et comédie : jeunesse des chanteurs et fraîcheur d’une scénographie située dans les années 40-50. Pour ses débuts à l’Opéra de Montréal, David Lefkowich propose une mise en scène surprenante, après une deuxième rencontre avec Don Giovanni qu’il a mis en scène déjà au Ravinia Music Festival avec le Chicago Symphony Orchestra. Production : Boston Lyric Opera et Glimmerglass Opera.

La crème de la relève canadienne

Le baryton-basse Gordon Bintner, dans le rôle-titre du séducteur impénitent, dont le nom même est devenu l’archétype du bourreau des cœurs ; la soprano Emily Dorn, qui fait ses débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle de Donna Anna, noble dame, fille du Commandeur de la ville, père tout-puissant, chanté par la basse Alain Coulombe. À leurs côtés : le ténor Jean-Michel Richer (Don Ottavio), la soprano Layla Claire (Donna Elvira, abandonnée par l’infidèle Don Giovanni), le baryton-basse Daniel Okulitch (Leporello, valet de Don Govanni), ainsi que le baryton-basse Stephen Hegedus et la soprano Hélène Guilmette (les amoureux Masetto et Zerlina, paysans). Classé parmi les 30 meilleurs musiciens classiques de moins de 30 ans par la CBC, le chef Jordan de Souza fait ses débuts avec la compagnie en dirigeant l’Orchestre Métropolitain et le Chœur de l’Opéra de Montréal. David Lefkowich signe la mise en scène, Donald Eastman les décors, Dominique Guindon les costumes et Anne-Catherine Simard-Deraspe les éclairages.

L’histoire : je t’aime… moi non plus.

Grand séducteur, Don Giovanni tue le Commandeur de la ville, après s’être introduit dans sa demeure, et essayé d’abuser sa fille, Donna Anna. Accompagné de son valet Leporello, figure bouffonne, il tente d’échapper à la vindicte d’Elvira, qu’il a abandonnée, et à celle de la paysanne Zerlina qu’il a tenté de séduire. Au cours d’une fête donnée dans le palais de Don Giovanni, Donna Anna reconnaît en lui le meurtrier de son père, et demande à Ottavio de le venger. Surviennent trois personnages masqués, nuls autres que Elvira, Anna et Ottavio, venus confondre leur ennemi et son serviteur. Dans un dénouement saisissant, Don Giovanni paie de sa conduite dépravée !

La quintessence du mythe de Don Juan

C’est le succès des Noces de Figaro au Théâtre national de Prague, durant l’hiver 1786-1787, qui valut à Mozart la commande d’un nouvel opéra pour l’automne suivant. Il s’agissait de reprendre une des grandes figures mythiques de la littérature et du théâtre occidental – Don Juan – qui, avec Faust, frappait l’imaginaire dans une époque qui envisageait plus de liberté pour l’individu. Don Giovanni est devenu « l’opéra des opéras », affirmant le souffle créateur de son génie lyrique et la grande force tragicomique du livret de Da Ponte (dramma giocoso – littéralement : drame joyeux), nimbé d’une aura érotique omniprésente. La beauté sensuelle de la composition révèle la puissance séductrice, quasi physique, de la musique à la fois lumineuse et sombre.

Une musique de génie

L’éloquence de la musique au service de l’intrigue et des sentiments frappe les esprits : jamais n’aura-t-on vu si intime relation entre texte et musique. La richesse de cet opéra tient aussi à la superposition et à la confrontation de deux types d’action – dramatique et comique – qui correspondent à des musiques différentes. La musique, expressive, illustre l’un comme l’autre avec conviction. À cela s’ajoutent des airs et des ensembles d’une beauté et d’une virtuosité remarquables qui en font des incontournables de l’opéra, et ce, dès l’ouverture musicale préfigurant déjà le drame qui s’ensuivra.

 

Opéra : Don Giovanni, de Wolfgang Amadeus Mozart

Genre : dramma giocoso

Structure : 2 actes

Langue : en italien avec surtitres français et anglais

Livret : Livret de Lorenzo da Ponte

Création : Théâtre national, Prague, 29 octobre 1787

Production : Boston Lyric Opera et Glimmerglass Opera

Dernière présentation à l’Opéra de Montréal : mai 2007

Don Giovanni prend l’affiche les 12, 15, 17 et 19 novembre 2016, à 19h30, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

L’Opéra de Montréal poursuit sa 37e saison en présentant Don Giovanni de Mozart, quintessence de l’insaisissable figure mythique de Don Juan, et l’une des grandes œuvres de toute l’histoire de l’opéra. Au rendez-vous de ce drame joyeux qui entremêle drame et comédie : jeunesse des chanteurs et fraîcheur d’une scénographie située dans les années 40-50. Pour ses débuts à l’Opéra de Montréal, David Lefkowich propose une mise en scène surprenante, après une deuxième rencontre avec Don Giovanni qu’il a mis en scène déjà au Ravinia Music Festival avec le Chicago Symphony Orchestra. Production : Boston Lyric Opera et Glimmerglass Opera.

La crème de la relève canadienne

Le baryton-basse Gordon Bintner, dans le rôle-titre du séducteur impénitent, dont le nom même est devenu l’archétype du bourreau des cœurs ; la soprano Emily Dorn, qui fait ses débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle de Donna Anna, noble dame, fille du Commandeur de la ville, père tout-puissant, chanté par la basse Alain Coulombe. À leurs côtés : le ténor Jean-Michel Richer (Don Ottavio), la soprano Layla Claire (Donna Elvira, abandonnée par l’infidèle Don Giovanni), le baryton-basse Daniel Okulitch (Leporello, valet de Don Govanni), ainsi que le baryton-basse Stephen Hegedus et la soprano Hélène Guilmette (les amoureux Masetto et Zerlina, paysans). Classé parmi les 30 meilleurs musiciens classiques de moins de 30 ans par la CBC, le chef Jordan de Souza fait ses débuts avec la compagnie en dirigeant l’Orchestre Métropolitain et le Chœur de l’Opéra de Montréal. David Lefkowich signe la mise en scène, Donald Eastman les décors, Dominique Guindon les costumes et Anne-Catherine Simard-Deraspe les éclairages.

L’histoire : je t’aime… moi non plus.

Grand séducteur, Don Giovanni tue le Commandeur de la ville, après s’être introduit dans sa demeure, et essayé d’abuser sa fille, Donna Anna. Accompagné de son valet Leporello, figure bouffonne, il tente d’échapper à la vindicte d’Elvira, qu’il a abandonnée, et à celle de la paysanne Zerlina qu’il a tenté de séduire. Au cours d’une fête donnée dans le palais de Don Giovanni, Donna Anna reconnaît en lui le meurtrier de son père, et demande à Ottavio de le venger. Surviennent trois personnages masqués, nuls autres que Elvira, Anna et Ottavio, venus confondre leur ennemi et son serviteur. Dans un dénouement saisissant, Don Giovanni paie de sa conduite dépravée !

La quintessence du mythe de Don Juan

C’est le succès des Noces de Figaro au Théâtre national de Prague, durant l’hiver 1786-1787, qui valut à Mozart la commande d’un nouvel opéra pour l’automne suivant. Il s’agissait de reprendre une des grandes figures mythiques de la littérature et du théâtre occidental – Don Juan – qui, avec Faust, frappait l’imaginaire dans une époque qui envisageait plus de liberté pour l’individu. Don Giovanni est devenu « l’opéra des opéras », affirmant le souffle créateur de son génie lyrique et la grande force tragicomique du livret de Da Ponte (dramma giocoso – littéralement : drame joyeux), nimbé d’une aura érotique omniprésente. La beauté sensuelle de la composition révèle la puissance séductrice, quasi physique, de la musique à la fois lumineuse et sombre.

 

Une musique de génie

L’éloquence de la musique au service de l’intrigue et des sentiments frappe les esprits : jamais n’aura-t-on vu si intime relation entre texte et musique. La richesse de cet opéra tient aussi à la superposition et à la confrontation de deux types d’action – dramatique et comique – qui correspondent à des musiques différentes. La musique, expressive, illustre l’un comme l’autre avec conviction. À cela s’ajoutent des airs et des ensembles d’une beauté et d’une virtuosité remarquables qui en font des incontournables de l’opéra, et ce, dès l’ouverture musicale préfigurant déjà le drame qui s’ensuivra.

 

Opéra : Don Giovanni, de Wolfgang Amadeus Mozart

Genre : dramma giocoso

Structure : 2 actes

Langue : en italien avec surtitres français et anglais

Livret : Livret de Lorenzo da Ponte

Création : Théâtre national, Prague, 29 octobre 1787

Production : Boston Lyric Opera et Glimmerglass Opera

Dernière présentation à l’Opéra de Montréal : mai 2007

Don Giovanni prend l’affiche les 12, 15, 17 et 19 novembre 2016, à 19h30, à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.