Quel bonheur de voir et d’entendre Annie Blanchard à Québec, de la belle visite sympathique, une fille que tout le monde aurait le goût d’avoir comme amie. Cette douce acadienne est originaire d’un petit village de 600 personnes, le village de Maisonnette au Nouveau-Brunswick.
Annie était très à l’aise sur scène et nous a fait de belles confidences tout en nous partageant un répertoire qui a meublé sa mémoire d’enfant.
Durant la soirée, Annie et ses musiciens nous ont transporté, à travers certaines des plus belles mélodies des années 60 et 70 en majorité des titres de son dernier album « Those Were The Days » qui soit dit en passant est présentement #1 au Canada des ventes I tunes country et #12 toutes catégories confondues.
Déjà après ses deux premières chansons, elle a présenté ses musiciens avec son accent savoureux et mignon comme tout. Tout d’abord Hubert Maheux, son guitariste et heureux complice, Gordon Wood tout fier de son nouveau drum, Sylvain Lamothe à la basse et Grégoire Painchaud, le multi-instrumentiste qui pouvait jouer guitare, violon, clavier, etc.
Ce soir nous avons pu entendre plusieurs pièces de son dernier album « Those Were The Days » comme « Do That To Me One More Time, If You Could Read My Mind, Don’t Stop, Those Were The Days » aussi une chanson d’Elvis, sans oublier Johnny Cash.
Parmi son répertoire, Annie a aussi mis quelques chansons en français comme « Marcher vers le Nord », « Je vais à Londres », » Aide-moi à passer la nuit » https://www.youtube.com/watch?v=tBfdJkx6wq0 (chanson en hommage pour son grand-père dont elle nous a parlé avec des étoiles dans les yeux et mis son chapeau le temps de cette chanson).
L’intimité de la salle aidant, Annie nous a dit qu’il n’y avait pas d’âge pour réaliser nos rêves, elle nous a parlé de la salle communautaire de son village ou elle a finalement chanté. La première fois, ce fut un fiasco, mais la 2e fois elle était bien préparée, et ça avait marché. Un de ses rêves dont elle n’a pas encore réalisé, c’est d’allez voir Dolly Parton en spectacle, en attendant, elle nous a chanté un de ses succès.
Annie nous a transporté ensuite dans son Acadie en nous parlant d’un personnage dans son village « Cayouche » qui sait jouer n’importe quoi avec trois accords et qu’on payait avec une caisse de 24. Comme Annie va avoir 40 ans l’an prochain (Elle en paraît la moitié), elle a décidé de chanter « J’ai 40 ans » un des gros hit de Cayouche.
Le voyage a continué à l’Île du Prince-Edouard avec la chanson « Laisse aller », puis au gré du vent nous voici en Gaspésie avec « mon étoile » et un hommage à son père sur une chanson de John Denver « Leaving On A Jet Plane »
Bien sûr, Annie ne pouvait nous quitter sans chanter la chanson de l’année à l’ADISQ en 2006. L’émouvante Évangéline.
Évangéline : https://www.youtube.com/watch?v=f49XU6HETyc
Annie nous a raconté les dessous de cette chanson avec Michel Conte, ce français qui avait composé cette chanson et qui avait enfin trouvé son Évangéline en Annie (Un mélange de douceur extérieur et une grande force intérieure) Une belle rencontre que ces deux là qui reste gravé dans la mémoire D’Annie.
Ovation pour ce beau spectacle, Annie a remercié d’une façon bien senti tous les gens du Théâtre Petit Champlain, le gars au son Raymond, à l’éclairage Jean, ses boys musiciens, le public.
Critique de l’album Those Were The Days : https://info-culture.biz/?p=165240
Crédit photos: Louise Vachon
