Nicola Ciccone au Grand Théâtre de Québec pour finir l’année en beauté

Nicola Ciccone
Nicola Ciccone

Le 17 décembre, en grande première à Québec, Nicola nous a présenté les chansons tirées de son plus récent album Esprit libre qui s’est révélé être le coup de cœur de Radio-Canada et il a bien sûr chanté quelques unes de ses incontournables accompagné de ses deux excellents musiciens Danny Ranallo aux nombreuses guitares et Peter Ranallo au clavier et à l’accordéon.

Nicola est entré sur scène après une courte introduction musicale pour nous interpréter « Tu m’aimes quand même », et il a philosophé avec nous en nous affirmant que : «  La vie ce n’est pas ce qu’on possède, la vie c’est ce qu’on ressent ». Cette phrase a pris tout sens ce soir, car les spectateurs se sont laissés bercer par ce feu d’artifices émotionnel confié avec un naturel déconcertant.

Des chansons remplies de cris du cœur allant de l’urgence de vivre, l’identité, la langue française, l’infidélité et bien sûr l’amour. De son nouvel album, l’auteur-compositeur-interprète nous a chanté « Esprit libre,   la controversée « J’veux pas mourir avant d’être mort », « Cette chanson-là, elle jouera pas à la radio, Quand on joue avec le feu », qui nous parle de l’infidélité, « J’veux plus quêter l’amour, La solitude à deux, Les bons gars finissent derniers, » « Oh toi mon père », cette dernière chanson a été écrite à son père décédé cette année.

Danny, Nicola et Peter
Peter Rannalo, Nicola Ciccone,  et Danny Rannalo

Pour les incontournables, ce soir nous avons pu entendre entre autres : « J’T’aime pas, J’T’adore, Ciao Bella, Nous serons six milliards, Mio Amore, La beauté des petites choses et autres gestes anodins ».  Un spectacle tout en douceur, ou l’écoute des spectateurs était exemplaire et la sonorité d’Alain Roy impeccable.

Un spectacle très intéressant où les chansons ont été entrecoupées d’anecdotes savoureuses et d’interactions avec le public. Nous avons même répondu à quelques mythes sur l’infidélité et Nicola nous a confirmé que les hommes étaient des êtres sensibles et complexes.

Nicola possède une voix unique, puissante et sensible, il a même chanté a Capella « Novembre » sans faille.

Le spectacle de deux heures sans entracte, s’est terminé avec « J’ t’aime tout court et un ami ». Une belle façon de terminer l’année en se faisant chanter la pomme et se faire raconter des confidences comme si on était dans son salon.

Crédit photos: Réjeanne Bouchard