Brandi Disterheft – En spectacle au Centre Segal le 23 avril

Brandidisterheft
Brandi Disterheft

Dans le cadre de la série Power Jazz

Contrebassiste, chanteuse et compositrice de talent, la canadienne Brandi Disterheft a séduit des milliers d’auditeurs au Canada, en Europe, au Japon, en Chine et aux États-Unis où elle a joué au Carnegie Hall. Elle sera de passage au Centre Segal le 23 avril prochain dans le cadre de la série Power Jazz. Elle sera accompagné pour l’occasion du pianiste Klaus Mueller et du batteur Portinho.

Brandi Disterheft a lancé Blue Canvas, son troisième album sur l’étiquette Justin Time l’an dernier, enregistré avec  le chevronnée pianiste hard bop Harold Mabern et le batteur Joe Farnsworth. Enregistré à Montréal, Blue Canvas présente une formation classique d’un trio jazz. En ce sens, Brandi Disterheft retourne à ses racines musicales, à son adolescence en Colombie-Britannique, lorsqu’elle s’initiait au jazz en accompagnant sa mère qui jouait du piano. Maintenant dans la trentaine, Brandi Disterheft accompagne à merveille le doigté chargé d’émotions de Mabern, lui-même jeune de
80 ans. Celui-ci, en vrai gentleman, lui rend la pareille en accompagnant avec une grande sensibilité les solos de Brandi. Sur la pièce «?Crippling Thrill?» et sur deux autres pièces originales – la pièce titre et «?When the Mood is Right?» – elle courtise la muse, autant dans son jeu de contrebasse que dans son chant et ses paroles, lesquelles sont obsédantes sans toutefois tomber dans le sentimentalisme.

Compositrice prolifique, Brandi Disterheft dit avoir écrit les pièces originales de l’album spécifiquement pour le trio. Entre les pièces de Brandi Disterheft et certains incontournables du jazz – l’ouverture avec «?Dis Here?» de Bobby Timmons, «?Our Delight?» de Tadd Dameron et «?Georges Dilemma?» de Clifford Brown – la musique de Blue Canvas se dessine sur le canevas d’une myriade de couleurs et de lumières sans jamais obscurcir ses contrastes. Dans le livret qui accompagne Blue Canvas, la polyvalente musicienne se remémore les Muses de la Grèce antique et la façon dont ces déesses amenaient l’artiste dans un état d’extase. Ce sont ces sentiments qui l’amènent à dire que «?l’album raconte l’histoire de cette évasion à la recherche de la liberté et ce sentiment de prendre vie.?»

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