Freedom of Movement – Disponible le 26 mai via Six Degrees

Nina Miranda
Nina Miranda

Libre de mouvement comme son titre l’annonce, cet album du monde est un beau bouquet de diversité par ses textures et ses nombreuses couleurs. On y trouve un amalgame de son allant du folk aérien, du hip-hop de la bossa, du ska, du dub, du pop électro avec des clochettes et le vent, le tout magnifié par la voix suave de Nina Miranda.

Miranda partage avec nous ses influences entre les continents musicaux avec une fluidité et une originalité envoutantes. On dit de sa musique que les rythmes traditionnels de Bahia se juxtaposent aux lignes de basse urbaines, l’atmosphère de Santana et Osibia des années 1970 se joint aux sons de Earth Wind & Fire et Sly & Robbie, à l’esprit libre des Dames Grace Jones et Rita Lee, au swing de The Specials et à la morsure urbaine de Ian Dury & The Blockheads.

Pour ce qui est du texte, il nous met en garde contre la complaisance, et nous propose de se mettre à l’action.

Le DJ de la scène de Candem, Marc Brown, a tellement apprécié ses enregistrements et ses concerts avec Sweatmouth qu’il a fait sur mesure une chanson pour Nina Miranda. Celle ci a enregistré les paroles This must be underwater Love… (Ceci doit être l’amour sous-marin…) sur une base de musique profonde, trippy, dubb, sensuelle, qui transmet l´Amazone, les feuilletons brésiliens, une chanteuse française et le retour imminent de la chanteuse à son pays natal.

À propos de Nina Miranda

Nina Miranda, la voix de Smoke City, Shrift, et Zeep a vécu la plupart de sa vie entre le Brésil et Londres.

Son premier enregistrement date de l´époque où elle était étudiante d´art à l’université de Middlesex, plus tard cette année-là, elle rejoignit le collectif de rappeurs Sweatmouth, un groupe de chanteurs, DJs et musiciens dont les deux EP publiés furent acclamés par la critique. Les DJs Gilles Peterson et Patrick Forge suivirent Nina Miranda lorsqu´elle décida de changer les rues de Londres pour celles de Rio de Janeiro.

Nina dit qu’elle a trouvé son propre son en «?entrelaçant les fils de ses langues et cultures, la lumière et l’ombre de ses continents, ses différents états d´âme, le hip-hop et la bossa, le ska et le dub?».

Devenue un membre intégral des scènes Trip Hop, Electronica, Brésilienne et des musiques du monde des années 90, 2000 et jusqu´à nos jours, Miranda a collaboré avec de nombreux artistes, notamment avec Nitin Sawhney, Basal Jaxx, Bebel Gilberto, Jah Wobble, Nação Zumbi, Baaba Maal, Troubleman, Seu Jorge et Gilles Peterson.

https://www.ninamiranda.com/