« Filles en liberté » présentée au Théâtre de la Licorne à partir du 7 novembre

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Après avoir scruté les mœurs des quarantenaires avec sa version scénique du Déclin de l’empire américain, le Théâtre PÀP plonge à nouveau au cœur de nos obsessions sexuelles, identitaires et sociales. Mais cette fois, ce sont les femmes de 20 ans qui (mal) mènent le bal. 

Plongé dans la saison de ses 40 ans, le Théâtre PÀP accueille la lucide et vibrante Catherine Léger qui pose, avec ce tout nouveau texte, un regard acide sur la société québécoise. La fibre révolutionnaire de ses Filles en Liberté  se déploie dans un contexte où tout semble (enfin) possible, à condition de sortirPa de notre engoncement historique et de s’offrir, yeux fermés, à la douceur de la pornographie ambiante.

Comme elle le faisait brillamment dans Baby-sitter, l’auteure explore les différents visages du féminisme, les cicatrices que laisse le néolibéralisme sur nos relations humaines et notre voracité animale face à la réussite et à l’avancement social.

Entouré de conceptrices féminines, Patrice Dubois dirigera la création avec la même distribution qui avait fait entendre le texte lors de Dramaturgies en dialogue, en 2016.

Résumé

Charmeuse et manipulatrice, tête forte et grande gueule, Méli, jeune vingtaine, veut devenir mère au foyer. Son chum, professeur au cégep, aimerait qu’elle se trouve un emploi. Alors que tout le monde autour d’elle a un projet de vie apparemment honnête et plus ou moins enthousiasmant, Méli, elle, se démène pour accéder à un meilleur statut rapidement, efficacement. Elle décide donc de créer un site de porno équitable du terroir québécois. Pourquoi pas ?