Pour Marie-Millie Dessureault, On flushe pis on recommence! (en théorie), est son deuxième roman. J’ai découvert cette auteure lorsqu’elle a publié en 2015 le roman de chick lit Maudits bas jaunes. J’avais déclaré alors que dorénavant, je voudrais suivre cette auteure, tellement ses romans sont jubilatoires à lire. Un vent de fraicheur, amusant et léger!
Résumé
J’étais prise dans une relation qui battait de l’aile, en plus d’avoir une job aussi stimulante qu’un rendez-vous chez le dentiste. Dans un élan de pure folie et d’inconscience, je me suis inscrite à l’Université de Sherbrooke, à l’autre bout de la province. Jusque-là, c’était un projet en l’air, mais… j’ai été acceptée!!! Est-ce qu’à trente ans, on peut encore se dire : on flushe pis on recommence? Je m’apprête donc à troquer mon chum, mon travail, ma meilleure amie et ma maison contre des activités d’initiation avec des jeunes dans le début de la vingtaine et des soirées entières passées à étudier. Tout un défi ! Et on oublie l’idée de fonder une famille dans les prochaines années…Mais si c’était aussi l’occasion de vivre d’autres aventures? De faire des rencontres? De me « déniaiser » un peu? Pour repartir à zéro dans ma nouvelle vie, voici ce qu’il me faudra : un nouvel appartement, de nouveaux amis, et une nouvelle job pour payer tout ça. Ça devrait bien aller… en théorie!
J’avais bien hâte de lire le deuxième roman de Marie-Millie Duessureault, car j’avais adoré le premier. Bien que l’histoire soit complètement différente du premier, ce roman est tout aussi savoureux à lire que le précédent. Cette histoire se passe en majeure partie à Sherbrooke, alors que Samuelle, 30 ans, a décidé de tout quitter de son Abitibi pour retourner aux études à l’Université. Ainsi, on assiste aux péripéties de cette jeune femme qui tente de «fitter» à travers ces jeunes de 20 ans, de se créer un nouveau réseau d’amis, et de s’envoyer en l’air entre deux shooters, tout en tentant d’obtenir de bonnes notes dans ses cours à l’Université. On peut dire que tout lui réussit à Sam, et ses péripéties sont souvent hilarantes.
Ce premier tome (car il y aura un tome 2 en février prochain) se passe sur un an et demi, et donc, se termine à la fin de la 3e session, en décembre, alors que Samuelle revient sporadiquement dans son Abitibi chez ses parents, pour refaire le plein de bonne bouffe et de calins de ses proches. Naturellement, la fin nous laisse sur notre faim, mais comme on sait déjà qu’il y aura un tome 2 très bientôt, cela n’est pas si grave, même si c’est un peu frustrant de ne pas connaître la suite tout de suite.
Avec un patois des plus original «Sainte Sacoche», Samuelle est un personnage des plus attachants. On salue son courage et sa détermination de tout lâcher et recommencer en neuf. On voit bien que Sam est une femme comme les autres, avec ses défauts, (rancunière un peu, qui mange ses émotions) et ses qualités (persévérante, facile d’approche), et comme elle a tendance à se mettre parfois les pieds dans les plats, cela crée des situations loufoques qui nous font bien rigoler.
L’auteure a une belle plume, fluide et captivante. On ne sait jamais où l’histoire va nous mener et les péripéties sont racontées de manières vives, intéressantes et animées. C’est drôle, parfois touchant et quelques fois excitant. Samuelle est une femme libérée qui n’hésite pas à s’offrir des amants pour combler ses besoins, car pour l’instant, pas question d’être en couple, ses cours à l’université sont sa priorité.
Bref, je réitère mon commentaire de son premier roman, Marie-Millie Dessureault, est une auteure à découvrir! Pour ceux qui aiment les romans légers, divertissants, à la fois touchant et amusant, c’est le roman tout indiqué pour la détente.
Marie-Millie Dessureault est une Abitibienne pure laine. Quand elle n’est pas en train d’enseigner les mathématiques à l’école secondaire, elle parcourt le globe en quête d’aventures. Puisqu’elle parle très bien l’anglais, l’espagnol et l’italien, elle adore échanger des histoires de voyages avec d’autres globe-trotteurs. C’est en s’inspirant des difficultés que pose la recherche de l’homme idéal en région – dont certaines puisées dans sa propre expérience! – qu’elle a commencé à écrire son premier roman, Maudits bas jaunes! Au fil des pages, elle s’est laissé prendre par l’histoire et s’est découvert une passion pour l’écriture. Elle n’a donc pas fini d’écrire sur la quête de l’amour et les aventures de célibataires… Vendu à plus de 5 000 exemplaires, son premier roman, Maudits bas jaunes, témoigne de son talent. Bien qu’elle aime son emploi d’enseignante au secondaire, cette Abitibienne s’est souvent demandé ce que ça donnerait si… elle flushait pis recommençait ! D’où l’idée de ce deuxième roman.
Prix : 24.95$
Nombre de pages : 360 pages
Collection : Lime et Citron
Éditions de Mortagne
https://editionsdemortagne.com/
mon article sur le premier roman de Marie-Millie Dessureault :
