Entrevue avec les artisans du film Junior Majeur, qui sera à l’affiche au cinéma dès le 23 novembre.

Les artisans du film Junior Majeur
Les artisans du film Junior Majeur

Pour leur tournée dans plusieurs villes pour présenter en avant-première le film Junior Majeur, (la suite du premier film pee-wee 3D) les artisans du film étaient présents au restaurant Scores, sur Duplessis, pour une séance d’entrevues et de signatures d’autographes.

Résumé

JUNIOR MAJEUR : Cinq ans après la victoire de son équipe au Tournoi Pee-Wee de Québec, Janeau Trudel (Antoine Olivier Pilon), un jeune hockeyeur prodige âgé de dix-huit ans, évolue maintenant pour les Saguenéens de Chicoutimi, dans la Ligue Junior Majeur du Québec. À l’aube de sa sélection chez les professionnels, de nombreux obstacles viendront compromettre sa carrière ainsi que ses amitiés les plus chères.

Mon appréciation du film est disponible via ce lien :

https://info-culture.biz/2017/11/22/junior-majeur-deric-tessier/#.WhVyz9ThDvY

Voici mes entrevues avec le réalisateur, les scénaristes, le producteur ainsi que quatre des acteurs du film. 

Voici la galerie de photos lors des entrevues https://www.flickr.com/photos/133521308@N05/albums/72157688546831581

Éric Tessier
Éric Tessier

Le réalisateur Éric Tessier

Après l’aventure Pee-wee 3D, vous réalisez maintenant Junior majeur. Pourquoi avoir dit oui pour réaliser ce deuxième film? cliquez sur ce lien  raison_eric_fait_le_2

Votre plus grand défi sur le premier film c’était de garder le focus alors que vous aviez entre autres 68 jeux chorégraphiés. Et pour celui-ci quel était le défi ? «C’est encore de garder le focus, mais j’ajouterais aussi de rester fidèle et donner une direction à ce qu’on veut faire. Cette fois-ci, j’y suis allé avec un film un peu plus dur, de toute façon, l’histoire le demandait, parce que les jeunes sont rendus des adultes et les enjeux sont d’un autre ordre. Aussi, au niveau du hockey, le jeu est 10 fois plus rapide et il y a des contacts, alors j’ai voulu y aller avec une image qui n’est pas toujours propre, pas très assise, ça bouge, des fois c’est flou. Et c’est ça que j’ai voulu conserver jusqu’à la fin. »

Tout comme dans le premier film, vous avez mis beaucoup de musique et j’ai remarqué dans plusieurs genres, autant en chanson (une quinzaine) qu’en trame sonore seulement. Comment avez-vous fait vos choix de chansons? cliquez sur ce lien musique  

Vous avez tourné à Chicoutimi et à Rouyn-Noranda, c’est compliqué d’aller tourner en région? «C’est tout un voyage, c’est une expédition en fait, car on amène toute l’équipe de 125 personnes avec de l’équipement. Le plus gros tournage technique du film c’est fait à Rouyn-Noranda, dans la scène finale. Il y avait nous tous de Montréal, mais aussi une équipe spécialisée qui venait de Toronto pour faire les vues aériennes avec la caméra sur un câble. C’est donc beaucoup d’organisation et de la planification. Et naturellement, cela ajoute des coûts de production, car c’est bien plus facile de tourner à Montréal, car tu n’as pas de per diem, pas d’hôtel…»

Antoine Olivier Pilon
Antoine Olivier Pilon

Antoine Olivier Pilon, (Janeau Trudel)

Janeau Trudel, joue maintenant pour les Saguenéens de Chicoutimi dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Comment ton personnage a-t-il évolué entre le premier et ce deuxième film? « On tient pour acquis qu’au cours des cinq dernières années Janeau a continué de jouer au hockey. Et il est maintenant rendu une vedette. Il est le number one de l’équipe. Tout le monde l’acclame, il a les filles à ses pieds. On lui accorde des faveurs même. Il est donc devenu au fil du temps un peu arrogant, et même tête enflée. Il a donc passablement changé depuis pee-wee, où il était réservé et timide un peu parfois même.»

Dans l’entrevue sur le premier film, tu m’as dit avoir eu la piqure de jouer au hockey, assez pour vouloir faire partie d’une ligue si tu avais le temps. L’as-tu fait finalement au cours des cinq dernières années? Cliquez sur ce lien Rechausser_les_patins

Quels ont été les moments de tournage le plus fort pour toi, que tu as aimé jouer?« L’arrogance du personnage, j’ai bien aimé jouer cela. Également, j’ai aimé le côté physique, être sur la glace, apprendre à patiner. J’aime beaucoup en fait quand les rôles que je fais sont physiques. » 

Et c’était comment de tourner en région? cliquez sur ce lien Tourner_en_region_antoine

Est-ce qu’il pourrait y avoir un troisième film à la série? cliquez sur ce lien Troisieme

Tu as une très grande feuille de route, avec plusieurs films, dont Mommy qui a fait le tour de la planète. Et tu as remporté plusieurs prix déjà. Quelles sont tes ambitions? « Présentement, j’essaie de percer le marché anglais. J’ai décroché un rôle avec Daniel Roby. Il a écrit et réalisé un scénario d’une histoire vraie. Ça s’appelle Gut Instinct. C’est l’histoire d’un québécois qui est embarqué dans une histoire de drogue malgré lui. Il y aura aussi l’acteur Josh Arnett qui fera partie du film. C’est une porte qui s’ouvre peut-être pour moi pour le marché anglophone. » 

Rémi Goulet
Rémi Goulet

Rémi Goulet (Joey Boulet)

Comment ton personnage a-t-il évolué entre le premier et ce deuxième film?  cliquez ici personnage_de_joey

Tu as plusieurs scènes avec Claude Legault dans le film. Comment c’était de renouer avec lui et jouer avec lui, dont certaines scènes sont plutôt émouvantes?«C’était super. Je te dirais que je vois Claude un peu comme un grand frère. Et il est authentique et quand tu as deux personnes authentiques qui se rencontrent c’est facile de jouer ensemble. Il est généreux et donc, moi ça me motive, ça me donne de l’énergie. Quand on fait des scènes difficiles comme ça, ça devient presque facile à jouer. Ça donne des scènes très émouvantes, comme celle de la fin du film. C’est rare que je regarde une scène que j’ai faite et que ça vient me chercher. Mais celle-là, je l’ai regardé et Claude est vraiment venu me bouleverser avec ce moment-là. Il n’y a pas beaucoup de texte dans cette scène, mais ça veut tellement dire plein de choses, c’est vraiment beau. »

Quel a été ton grand défi sur ce film? cliquez ici anecdote_Hockey

Sur Pee-wee 3d c’était ta première expérience de tournage d’un film. Maintenant, ce tournage-ci, comment est-ce que ton jeu est différent, ton approche différente? « Je suis devenu plus méthodique quand je joue. Quand je joue de grosses scènes, j’ai besoin de me concentrer, de rentrer un peu plus dans mon personnage et m’imprégner de lui pendant un moment. Ce n’est pas seulement ok action, boum, c’est fini. Et j’essaie de donner des mimiques différentes,  une couleur spécifique à chacun de mes personnages que je joue sur divers projets, pour ne pas avoir l’impression de toujours jouer le même personnage justement. C’est là que j’aime relever des défis pour incarner toujours de nouveaux personnages. »

Est-ce que tu crois que ce film va plaire à tout le monde même ceux qui ne sont pas des fans de hockey ? cliquez ici Qui_va_aimer_film

As-tu d’autres projets en cours? «En ce moment, je suis sur l’académie qui est sur le club illico. C’est une série pour ados, mais pas nécessairement une série jeunesse, plus une série pour tous, mettant en scène des adolescents. C’est vraiment un beau projet. Aussi, je vais être dans l’heure bleue. J’ai commencé à jouer déjà. Daniel Thomas fait justement mon avocat dans l’émission. Et mon personnage dans l’heure bleue va prendre de plus en plus d’importance. »

Alice Morel-Michaud
Alice Morel-Michaud

Alice Morel-Michaud (Julie)

Le tournage se fait en partie au Cégep de Jonquière, puisque ton personnage n’est plus gardienne de but, mais étudiante en Art et technologie des médias (ATM). C’est intéressant et motivant de tourner dans des vrais lieux, un vrai CEGEP?  cliquez ici cegep

Tu as renoué avec tes complices du premier film. C’était comment de se retrouver après 5 ans? « J’avais continué de travailler avec Antoine sur subito texto mais pour Rémi, on s’était pas mal perdu de vue. C’était le fun de se retrouver, mais c’était comme si on ne s’était jamais perdu de vue. La complicité était là. On n’a pas eu à la jouer à l’écran. C’était génial! »

Tu as des scènes plus intimes à jouer avec Antoine, et le fait que vous vous connaissez depuis que vous êtes tout petits, cela a aidé à les jouer ou non? « C’est plus facile je pense, parce qu’on est vraiment à l’aise l’un avec l’autre. On a une super bonne complicité et la chimie est très bonne entre nous deux, alors on a eu du plaisir à jouer ces scènes »

Tu as dit en entrevue pour le premier film que jouer au hockey avait été le plus difficile pour toi, car tu n’étais pas une fille sportive. Alors, quel a été ton principal défi cette fois-ci ? cliquez ici   anecdote_auto_julie

Es-tu une fan de hockey dans la vie ?  « Oui je suis un fan. Quand j’étais plus jeune, je regardais les matchs avec mon père. C’est certain que de jouer dans pee-wee ça a aussi développé ma passion. Et donc, j’ai bien aimé renouer avec cet univers une fois de plus. » 

As-tu d’autres projets en cours? «Je suis dans l’heure bleue à TVA. La saison 2 est diffusée en ce moment et ça se poursuit en janvier et on est même renouvelé pour une saison 3 pour l’automne prochain.» 

Daniel Thomas
Daniel Thomas

Daniel Thomas, (coach Stéphane)

Quand vous avez tourné pee-wee 3D, vous aviez un petit rôle de l’assistant-coach. Pensiez-vous que votre personnage reviendrait dans une suite?cliquez ici role_coach

C’était comment sur le plateau, où tout le monde ou presque revient avec leurs rôles, mais 5 ans plus tard? «C’est sûr que c’est le fun parce que la glace est déjà brisée. On est tous contents de se revoir, même si certains des jeunes n’ont pas cessé de se voir entretemps. Disons que ça ne parait pas que cinq ans sont passés entre les deux films. Ça reste la même famille, la même réalisation, les mêmes auteurs, la même production. »

Êtes-vous un fan de hockey ? «Je suis un fan pratiquant. Je ne regarde pas les matchs, seul chez moi. J’aime regarder des matchs avec mon père, ou des amis. J’aime aussi aller au centre Bell ou encore aller voir les rockets à Laval. J’ai aussi joué au hockey longtemps, toute ma jeunesse. Donc, c’est sûr que c’est un univers que je connais totalement les arénas. J’ai joué de 5 ans à 17 ans environ. Donc, c’était agréable de mettre cette expérience de vie à profit pour un rôle. »

Parlez-moi de votre personnage de coach, et comment vous l’avez approché et travaillé ce personnage? cliquez ici methode_coaching

Quelles ont été les réactions du public à date ? « À la première qui a eu lieu au festival de film à Rouyn-Noranda, la réaction a été très bonne. Et hier, on a présenté le film à Chicoutimi. Les joueurs des Sags étaient là avec leur coach, Yannick Jean. Ils ont beaucoup aimé le film. Que des joueurs juniors se reconnaissent dans le film, qu’ils trouvent cela très réaliste et près de leur réalité, c’était important pour nous, car on voulait respecter cet univers-là qui est leur vie.»

Avez-vous d’autres projets en cours? «Présentement, je suis sur la série L’Heure bleue. C’est Michel D’Astous et Anne Boyer que j’ai connu à mes débuts avec Les 2 frères qui ont cette fidélité de retravailler souvent avec des acteurs qu’ils aiment. Je suis choyé d’en faire partie. J’ai travaillé avec eux aussi sur Gentlemen et 1 sur 2. Donc, dans l’Heure bleue je joue l’avocat de Céline Bonnier. » 

Scénaristes Martin Bouchard et Emmanuel Joly
Scénaristes Martin Bouchard et Emmanuel Joly

Scénaristes Emmanuel Joly et Martin Bouchard

Après le succès de Pee-wee 3D, que vous avez scénarisé pourquoi à nouveau travailler à deux et comment est venue l’idée de ce 2e film? Martin «Nous, on se connait depuis qu’on a 5 ans. On est des amis d’enfance, donc c’est facile de communiquer ensemble, on se connait tellement, qu’on pense pareil. »

Emmanuel «Au départ, quand on avait lancé l’idée de pee-wee à Christian Larouche, on voulait faire une trilogie. Et dans notre tête, on se disait que les niveaux charnières du hockey sont le pee-wee, le junior majeur et ensuite la ligue nationale. Donc, on avait déjà l’idée de faire le film, cinq ans plus tard. Quand on a eu le go du producteur, on a élaboré l’histoire dans un brainstorming. Ce film-ci, on le voulait un peu moins jeune, vu que les joueurs sont rendus à 18 ans, et donc avec des préoccupations plus d’adultes. Mais tout en restant dans le style feel good movie.»

En entrevue pour le premier film, vous m’aviez dit que vous aviez écrit toutes les scènes de hockey à la virgule près et que vous aviez étiez impressionnés par les vrais pee-wee 2A qui ont joué les scènes de hockey. Cette fois-ci comment ça s’est passé? cliquez ici scenes_hockey

Où trouvez-vous toutes ces idées de chorégraphies de jeux de hockey? Martin « On est des fans de hockey et on a joué au hockey toute notre vie. Donc des jeux de hockey, on en connaît. Aussi, on est de gros fans de hockey à la radio où on nous décrit les matchs. On écrit un peu de la même façon qu’un descripteur de hockey à la radio qui fait cela comme s’il parlait à des aveugles. »

À la fin du film, durant le générique, il y a une capsule vidéo avec Mathieu Cyr assez drôle. Martin vous avez réalisé 6 capsules web Dans les coulisses de Junior Majeur avec l’humoriste Mathieu Cyr. Où peut-on voir ces autres capsules ? Et comment est venue cette idée ? Martin « Ces capsules vont sortir très bientôt, sur les réseaux sociaux, en même temps que le film dans la semaine du 23 novembre. Ce qu’on voit au générique est la 6e capsule en fait. Et j’adore le fait que ce soit Mathieu Cyr qui soit dans ces capsules. Il est un humoriste que je trouve très drôle. Donc, si vous voulez voir cette capsule, il faut rester regarder une partie du générique.»

Emmanuel : «C’est en fait la SAAQ qui s’occupe de la sortie de ces capsules. Ce sont eux, la SAAQ, un de partenaires du film, les instigateurs du projet. Ils cherchaient des gens pour les inventer et les réaliser. C’est donc moi qui a été choisi pour scénariser les capsules et Martin les a réalisés. On trouvait que l’idée de la prévention était bonne, vu les propos et sujets traités dans le film.»  

Travaillez-vous sur d’autres projets ensemble ou séparément? cliquez ici projet_mac_dog

Christian Larouche
Christian Larouche

Le producteur Christian Larouche

Pas facile de faire un deuxième film, lorsque le premier a si bien marché. Est-ce plus de pression? Les gens ont plus d’attentes? «Définitivement. Et parmi les réactions des gens face au film, plusieurs parents me disaient avoir aimé les valeurs véhiculées dans le film pee-wee. Ils me disaient aussi avoir aimé le premier film autant que leurs enfants. Donc, c’est sûr que l’on avait une pression additionnelle de faire aussi bien et même mieux. Il fallait trouver un sujet à la hauteur du premier et trouver le bon angle pour l’amener. Je pense qu’on a réussi quelque chose de bien au final. »

Les personnages ont vieilli, ce n’est plus en 3D, c’est plus dramatique que le premier. Est-ce que c’est pour s’adresser à un public plus large qu’avec pee-wee? «Oui c’est exactement ça.»  cliquez ici public_large_femme_jeune

Avant le début du film, nous avons eu la présentation d’un court métrage Manon aime le hockey. Parlez-moi de cette idée, ce projet particulier. « C’est mon directeur de distribution qui a eu l’idée de faire un court-métrage pour sensibiliser les jeunes filles que le film s’en vient. Un genre de promo unique en son genre pour montrer que ce n’est pas juste un film de gars. On a donc demandé à deux jeunes filles d’écrire le scénario. Sarah-Maude Beauchesne et Rachel Graton ont écrit un court-métrage pour les filles et Jade Charbonneau est l’interprète principal de ce petit film. Ce court-métrage est joué partout dans près de 85 salles, pour donner un avant-goût du film qui s’en vient. Il a été publié sur les réseaux sociaux aussi. Et il sera présenté avant chaque première de film qu’on fera dans les diverses villes.  » 

C’était essentiel pour vous de tourner à Chicoutimi où se trouve justement l’équipe des Saguenéens? et de tourner à Rouyn-Noranda où se trouvent les Huskies ? Cela devait être un gros souci pour la logistique tout ça. cliquez ici tourner_en_region

Belle complicité Daniel Thomas et Alice Morel-Michaud
Belle complicité Daniel Thomas et Alice Morel-Michaud

Voici la liste des chansons qu’on retrouve dans le film.

CHANSON : Future  INTERPRÉTÉ PAR : Sonic Avenues

CHANSON : Planète Roche INTERPRÉTÉ PAR : Dead Obies

CHANSON : Traitement Deuxluxe INTERPRÉTÉ PAR : Les Deuxluxes

CHANSON : La réalité me suffit INTERPRÉTÉ PAR : Ponctuation

CHANSON : 11 INTERPRÉTÉ PAR : Gazoline

CHANSON : Yamaha INTERPRÉTÉ PAR : Gros Mené

CHANSON : C’est ça la vie INTERPRÉTÉ PAR : Annie Villeneuve

CHANSON : Funel of love INTERPRÉTÉ PAR : Les Deuxluxes

CHANSON: Crack it INTERPRÉTÉ PAR: Cutline

CHANSON : The King INTERPRÉTÉ PAR : Matt Hollubowski

CHANSON : Life is good INTERPRÉTÉ PAR : Champion

CHANSON : Game over INTERPRÉTÉ PAR : Dead Obies

CHANSON : Beggar in the morning INTERPRÉTÉ PAR : The Barr Brothers

CHANSON : Learn INTERPRÉTÉ PAR : Kroy

CHANSON : In mind INTERPRÉTÉ PAR : Do make say think

DISTRIBUTION

JANEAU TRUDEL Antoine Olivier Pilon

JOEY BOULET Rémi Goulet

JULIE MORNEAU Alice Morel-Michaud

CARL TRUDEL Normand Daneau

LUKE BOULET Claude Legault

COACH STÉPHANE COTÉ Daniel Thomas

SYLVIE MORNEAU Édith Cochrane

COACH LAPOINTE Patrice Robitaille

STEVE DOUVILLE Stéphane Demers

LOUIS DROUIN Nicolas Canuel

CATHERINE ROBERGE Madeleine Peloquin

CLAUDE PARENT Hugo Dubé

LINE Sophie Prégent

FICHE TECHNIQUE

RÉALISATEUR Éric Tessier

SCÉNARIO Emmanuel Joly, Martin Bouchard

PRODUCTEUR Christian Larouche

DIRECTEUR PHOTO Tobie Marier-Robitaille

DIRECTRICE ARTISTIQUE Dominique Desrochers

MONTEUR Alain Baril

COSTUMES Carmen Alie

SON Simon Goulet

CASTING Nathalie Boutrie

DISTRIBUTEUR Films Christal (sous-distribution  Les Films Séville)

Genre: Drame sportif

Tournage: du 19 février au 21 mars 2017 à Montréal et ses environs, à Chicoutimi du 28 février au 5 juin, à Rouyn-Noranda du 27 au 30 mai, et à Sherbrooke du 9 au 11 juin

Budget approximatif: 6,8 millions de dollars 

http://juniormajeur-lefilm.ca

Crédit photos : Réjeanne Bouchard