Shaka Ponk – The Evol’

Shaka Ponk
Shaka Ponk

Une production percutante et une définition sonore efficace en font un album audacieux à l’image des jeunes d’aujourd’hui, entre leur puissance et la complexité de la vie. Un album qui vous fera hurler de rage ou de rire. Vous vous abandonnerez à l’ivresse de leur énergie.

Voici ce qu’on dit du titre et du groupe

« Dans The Evol’, via tôt Ou tard, il y a «?évolution?» mais aussi, à une voyelle près, une allusion au mal («?evil?» en anglais). Pris à l’envers, le mot devient «?love?», l’amour. Ce petit vocable réversible nous fait comme ça jongler mentalement avec plusieurs idées et offre le titre idéal au sixième album de Shaka Ponk. »

Je vous invite à regarder la vidéo « Wrong Side » le fanatisme au sens large: https://www.youtube.com/watch?v=CAOn_hoPQ7A

Si on résume leur influence :

Depuis leur dernière apparition en public en septembre 2015 des attentats ont eu lieu, un état d’urgence a été décrété, des vagues de migrants ont déferlé. Ajoutons au tableau ces crises aigues – politique, économique, écologique – qui les a contraints à une prise de conscience collective sur une situation particulière, un moment exceptionnel de l’Histoire où l’évolution de l’humanité semble en effet hésiter entre basculer du côté du mal ou de l’amour.

Si on résume leur parcours :

Après la tournée marathon (plus d’un million de spectateurs en France) qui a suivi la sortie des albums The White Pixel Ape et The Black Pixel Ape (200 000 exemplaires en France), ils ont d’abord repris des forces. Pour ensuite investir un nouveau lieu plus vaste et autonome, passant de l’ouest à l’est parisien.

Dans un QG baptisé La Factory, ils ont installé leur matériel pour se consacrer à la musique, à la vidéo, au graphisme. L’endroit a également été aménagé pour vivre la suite de ce qui conditionne quand même leur indéfectible unité : cette aventure humaine qui dure depuis 13 ans.

Unité célébrée dès ce premier titre, Gung Ho, ayant la valeur d’un renouvellement de serment façon «?un pour tous, tous pour un?». Dans ce lieu, ils ont surtout pu faire usage d’un élément essentiel qui leur avait toujours fait défaut jusqu’à présent : le temps. Ils ont pris le temps d’essayer de nouvelles choses, de s’amuser et ça donne ce bon résultat.

Les musiciens

« La guitare de C.C., la basse de Mandris, la batterie de Ion, les claviers de Steve et les voix de Frah et Samaha s’épanouissent séparément tout en renforçant l’impressionnante cohésion qui reste leur marque de fabrique ».

Voici quelques titres et leurs influences

Bunker; Du cynisme des plus nantis à l’égard d’une planète en piteux état, et envers les générations futures condamnés à y vivre.

Killing Hallelujah : leur combat pour l’écologie. Avec ce titre on goutte à l’engagement de certains de ses membres (les véganistes Frah et Samaha) pour la cause animale.

Share A Line : Inquiétude à propos de la banalisation des drogues dures chez les plus jeunes.

Wataman, Les travers de leurs contemporains.

Fear Ya : violence en couple.

On Fire, côté bidon que révèle parfois le milieu musical.

Slam, le groupe fait de l’auto dérision (accompagné d’un rap hilarant signé Edouard Baer)

« Plus étonnant peut-être pour un groupe à ce point catalogué « hard core », est de les voir cerner avec compassion le personnage meurtri de Faking Love, de faire revivre une jeune fan décédée dans le très folk Summer Camp, ou d’étaler leurs doutes existentiels au grand jour dans Mysterious Ways, leur première ballade.

Signe que sous sa carapace de métal à l’épreuve des balles, ce groupe sans équivalent, dont la rageuse expressivité, la fureur cathartique demeurent intacte, sait aussi aborder des sujets délicats, tourner autour de thèmes sensibles ».