Caroline Savoie un nom à retenir, une artiste à connaître

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C’est au Théâtre Petit Champlain, samedi le 10 février dernier que Caroline Savoie nous avait donné rendez-vous pour entendre ses compositions, paroles et musique.

Après avoir conquis son Acadie natale, avec au-delà de trois cents spectacles présentés au Canada, aux États-Unis, en Belgique et en France, la grande gagnante de l’édition 2015 du Festival International de la chanson de Grandby suit le chemin de son cœur en présentant sur scène les chansons de son premier album.

Il y a des artistes comme ça, ou dès les premières mesures, les premiers mots, on comprend que tout est là. Le talent, mais aussi l’authenticité et la personnalité. Sur scène, trois musiciens et une Caro, voilà tout est en place pour un bon show!

album-caroline-savoie
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Crois-tu? première chanson de son premier album, elle l’interprète également cette pièce comme première de son spectacle. Le public découvre une jeune fille avec une voix puissante, d’une grande sensibilité. La pièce Bois de chauffage réchauffe de plus en plus la salle. Caroline s’amuse sur scène.

Lorsqu’elle nous partage des informations personnelles ou encore des situations vécues qu’elle transforme en chansons,  son accent acadien fort joli est présent, mais rien n’y paraît lorsqu’elle chante, cela lui confère un côté mystérieux.

Caro, comme dirait un intime, nous raconte sa venue au monde à Fredericton, N.B. et ses premières années d’enfance ou elle tisse ces premiers liens d’amitiés. Vers l’âge de 6 ans, ses parents achètent une nouvelle maison et déménagent la famille à Dieppe, là ou ils ont trouvé du travail.  Caroline est malheureuse de laisser ses deux meilleures amies, ses cousines.  Pour soulager son ennuie, elle leur écrit à chaque semaine et attend impatiemment des nouvelles.  Mais, le facteur livre toujours des lettres adressées à Henri, l’ancien propriétaire de la maison. La chanson Henri et ses paroles magnifiques est née.

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Puis elle interprète la chanson The Sailor, créée par le mal de mer qu’elle a connu lors d’une croisière à Tadoussac.

Dans une ville,  depuis deux ans qu’elle vit à Montréal, elle se sent un peu mêlé dans cette grande ville et s’ennuie de son coin de pays, forcé d’admettre que c’est l’fun d’être chez nous.

Auteure, compositrice, c’est un pur plaisir d’entendre cette artiste nous faire le récit de ses compositions.

Sans amour et sans remords, La Main, Buckets of Rain (chanson de Bob Dylan), Aux Alentours, Le blues de la transcanadienne, Je n’y crois vois que du feu, l’Hameçon, Y’en aura, Le Monstre, toutes ses chansons sont uniques côtés création et interprétation.

Lorsque tu vois et entend quelqu’un performer sur scène comme Caroline Savoie, dans cette grande aisance et facilité déroutante, c’est que l’artiste maîtrise parfaitement son art. Bravo Caroline et bonne route!

Elle était accompagnée d’excellents musiciens, Marco Gosselin à la guitare, Carol St-Louis à la batterie et Donald O’Brien à la basse.

Pour les textes, la musicienne a collaboré avec Gabriel Robichaud, Katrine Noel, Suzanne Cyr et Véronique Bilodeau.

Caroline Savoie, prochains spectacles et plusieurs autres dates sur son site

 

Jeudi, 15 février 2018, 20 heures

Dégelis, Bistro du centre culturel de George Deschênes – 1-877-334-3547

Vendredi, 16 février 2018, 21 heures

Montmagny, Salle Promutuel Assurance – (418) 241-5799 #101

Samedi, 17 février 2018 à 20 heures

Ste-Marie-de-Beauce, Salle Alphonse-Desjardins du Centre Caztel

Voir l’adresse suivante pour la liste complète des spectacles :

http://www.theatrepetitchamplain.com/spectacles/caroline-savoie

 

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En première partie du spectacle de Caroline Savoie, nous avons eu le plaisir de rencontrer et d’entendre Laurence Castera.

C’est grâce à l’édition 2014 de la Voix qu’il se fait connaître du grand public québécois. Laurence Castera gratte ses premiers accords sur une guitare classique vers l’âge de 8 ans et apprend ainsi à jouer de la musique et à la lire.

Ses premières expériences de scène se font avec le groupe AUTOMAT. Après un album, deux vidéoclips et une centaine de spectacles un peu partout au Québec, en Ontario et dans les provinces maritimes, Laurence quitte le groupe pour revenir à ses premières amours, l’écriture et le chant.

Il prend la route, à l’été 2014, pour une tournée de spectacles un peu partout au Québec où il démontre aux spectateurs tout son talent d’auteur-compositeur. Castera gagne ensuite en crédibilité en devenant demi-finaliste du Festival International de la chanson de Granby à l’été 2015 et ressort avec le prix du public.

L’album « Le bruit des mots » c’est un regroupement de chansons qui ont été, chacune à leur façon, des phares et des bouées de sauvetage. C’est un album qui mélange tristesse et espoir en jouant avec mélodies pop et musiques « ambiantes et sombres ».