Le FCVQ 2018, soirée d’ouverture élégante, festive et rafraichissante! Et, un Grand Froid qui émerveille !

Les artisans du film La disparition des lucioles, à la soirée d’ouverture du FCVQ

Le 13 septembre dernier, avait lieu l’ouverture officielle de la 8e édition du Festival de cinéma de la Ville de Québec (FCVQ) avec une soirée d’ouverture élégante, festive, rafraichissante et remplie d’une foule emballée par cette toute nouvelle édition du festival.

Dès 17 h, sous le son de la musique d’un DJ, et avec des petites bouchées de sucre à la crème servies gratuitement par les Restos Plaisirs,  les gens ont déambulé à la place D’Youville dans leurs plus beaux atours. Durant le lancement des festivités de la place D’Youville, il y avait également la signature des noms des contributeurs à la campagne de sociofinancement du FCVQ, sur une section du tapis rouge transformée en «Promenade des donateurs ». Par la suite, dès 19 h, les invités ont graduellement défilé sur ce tapis rouge, tout joyeux de participer à cette première soirée et heureux d’assister à la grande première à Québec du film La disparition des lucioles de Sébastien Pilote, au Palais Montcalm. 

TAPIS ROUGE et entrevues

Pierre-Luc Brillant, Sébastien Pilote et Karelle Tremblay

Sur le tapis rouge, on pouvait voir une grande partie de l’équipe du film de Sébastien Pilote, avec entre autres les acteurs principaux du film Karelle Tremblay, Pierre-Luc Brillant ainsi que Luc Picard. Il y avait également le directeur photo Michel Laveaux, ainsi que les producteurs du film, Bernadette Payeur et Marc Daigle.  

J’ai pu discuter quelques minutes avec Pierre-Luc Brillant. Tout d’abord, je l’ai félicité pour son autre film Le Nid qui est sorti en salle il y a quelques jours à peine, et qui est toujours à l’affiche au cinéma Le Clap. Et je lui ai demandé comment il avait aimé son expérience de tournage sur La disparition des lucioles. « J’ai aimé le défi que m’a amené ce personnage. Tant au niveau du guitariste en moi qui se devait d’être crédible dans les scènes où il joue et enseigne la guitare, que pour le jeu en finesse de mon personnage. Ensuite, j’aimais déjà les autres films de Sébastien et j’avais collaboré au Démantèlement, alors quand il m’avait rappelé pour me proposer ce film et ce personnage, j’ai tout de suite aimé la proposition à la lecture du scénario. Avec ce film, ce que Sébastien nous propose c’est du cinéma très fin, tout en subtilité. Il n’y a pas de gros éclats. C’est difficile à jouer, car on doit rester le plus petit possible, tout en nuance de jeu. C’est un beau défi d’acteur. »

Le film a été présenté au TIFF à Toronto il y a un jour ou deux n’est ce pas? Quelle a été la réaction? « On est arrivé de Toronto hier soir. On a eu deux séances dans des grandes salles IMAX et elles étaient pleines. À la fin, il y a eu une séance de questions réponses après chaque représentation et presque tout le monde est resté pour ce moment-là. Donc, ça prouve que les gens ont bien aimé. On a eu un accueil exceptionnel. Demain on s’en va présenter le film à Chicoutimi. »

Charlotte Aubin, Iannicko N’ Doua et Alexandre Isabelle

On a vu également défiler les membres du jury des longs métrages, ainsi que ceux des courts-métrages. J’en ai profité pour discuter un peu avec ces derniers, Charlotte Aubin, Iannicko N’ Doua et Alexandre Isabelle pour en savoir plus sur leur implication comme jury. « Notre mandat, c’est de regarder les 35 courts-métrages en nomination et décerner le grand prix d’une bourse de 100,000$ à notre coup de cœur parmi ceux-ci. C’est une première cette année que cette bourse. C’est une grosse responsabilité que nous avons, quand on sait que cette bourse peut changer la carrière d’un cinéaste. Nous avons également 2 autres prix à décerner, soit le prix pour le cinéaste de la région de Québec et un autre pour l’international.»

Quels sont vos critères pour déterminer le gagnant? « C’est très instinctif. On est ouvert à tout. Autant des propositions éclatées, que classiques. Ensuite, on y va pour la manière dont le propos est traité, la compassion pour les personnages, l’histoire qu’on nous raconte. Bref, on se laisse porter par le court-métrage et on y va de ce qu’on a ressenti pour faire notre jugement.» Tous les trois, vous vous connaissiez déjà ? «Non pas vraiment. On vient de se rencontrer, il y a deux heures. La chimie semble là. On s’entend bien présentement. Mais ça peut changer… on n’a pas vu de film encore hihi!» 

Le Grand Froid

Samuel Matteau (droite), ainsi que deux représentants du Studio Élément, Jean-François Dugal et Éric Denis

Également, il était possible, aussi dès 17h de vivre le Grand Froid, une expérience de réalité virtuelle unique, signée par l’entreprise de Québec STUDIO ELEMENT, en collaboration avec l’artiste Samuel Matteau (réalisateur du film Ailleurs, 2018).

J’ai rencontré les créateurs de cette nouveauté, Samuel Matteau, ainsi que deux représentants du Studio Élément,  Jean-François Dugal et Éric Denis avant de prendre part à cette expérience magique!

Samuel m’a dit que travailler sur ce projet était bien différent que de faire un film. Dans un film, c’est le réalisateur qui impose sa vision au spectateur, tandis qu’en réalité virtuelle, la personne est maitre de son regard qui se promène à 360 degrés. Il dit que ce fut une première expérience enrichissante réalisée avec ses amis du Studio Élément.

Pour sa part, Jean-François Dugal me mentionne que ce projet a nécessité plus de 1200 heures de création en studio en plus de l’apport de Samuel à l’écriture des textes et à la scénarisation.

Concernant mon expérience du Grand Froid, je n’avais jamais essayé la réalité virtuelle. Et je dois dire que pour un projet pilote, celui-ci est totalement réussi et il a le potentiel de faire des petits. J’ai trouvé mon expérience féérique, remplie d’émerveillement, bien que j’ai été quelque peu déstabilisée au départ, n’ayant jamais utilisé cette technologie avant. On est projeté dans le futur à la Place D’Youville, et en regarder tout autour de nous, on voit ce qu’aurait l’air cet endroit dans un avenir plus ou moins rapproché. Ainsi, à mesure que l’on tourne et qu’on regarde un emplacement à la fois, l’animation démarre et nous entraine dans les souvenirs des divers emplacements de la Place D’Youville pour nous faire passer un bon cinq minutes à rêver et à se souvenir !

J’ai trouvé agréable de faire ce retour dans le temps. On nous raconte brièvement les grands moments dans la vie du palais Montcalm, du Capitole, du Cinéma de Paris, du Diamant, de la place D’Youville et sa patinoire, ainsi que de la fête de la Saint-Jean. À la fin, on trouve cela juste dommage que ce n’est pas plus long. Pour une première, je dois dire que c’est un concept génial qui a beaucoup de potentiel pour le futur.

Au coût de 5$ pour les 13 ans et plus, Le Grand Froid est une assurément un événement unique à ne pas manquer durant le festival. Le Grand Froid est accessible tous les jours dès 11h.  Pour plus d’informations : https://www.legrandfroid.com/

La Place d’Youville, cinéma extérieur

Cinéma extérieur

À tous les jours, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), présenté par Québecor et alimenté par Restos Plaisirs, promet une programmation extérieure rehaussée à la place D’Youville avec huit journées de projections gratuites sur l’Écran D’Youville Desjardins.  Avec son tout nouvel Espace Bar Voie Maltée et son confort accru rendu possible grâce aux dons à la campagne de sociofinancement sur La Ruche, la place D’Youville est transformée en une superbe salle de cinéma extérieure.

Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’obtenir une place au Palais Montcalm pour le visionnement du film de Sébastien Pilote, il y avait, ce soir-là, à la Place d’Youville, la présentation gratuite du filmIl était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone – une épopée western sur la vengeance diffusée en langue originale anglaise avec sous-titres français  à 20h. Une section de sièges était réservée aux membres Desjardins, et sur présentation de leur carte de guichet, ils pouvaient obtenir gratuitement une couverture et une place de choix pour regarder le film à l’extérieur. C’est une belle initiative.

Le film a remporté un fort succès, car toutes les chaises ont trouvé preneur et il y avait même des gens à l’extérieur du périmètre qui regardaient même le film debout.

Soirée d’ouverture officielle et film La disparition des lucioles

Mots des partenaires et invités.

Pour le lancement de cette huitième édition du FCVQ, à l’intérieur du Palais Montcalm, avant la présentation du film La disparition des lucioles, plusieurs invités étaient présents et ont tenu à dire quelques mots. D’abord, parmi les partenaires investisseurs majeurs dans le festival, il y avait Quebecor, la SODEC, la ministre de la culture, ainsi que les producteurs du film et le réalisateur Sébastien Pilote qui sont venus dire combien ils étaient fiers de ce festival et des films qui y sont présentés.

Olivier Bilodeau le fondateur du festival et Ian Gailer le directeur général et artistique du festival,  ont parlé avec beaucoup d’entrain et de dynamisme et avec quelques blagues de cette 8e édition et ont remercié abondamment leurs partenaires. Ils ont rappelé les endroits où seront projetés les films, répartis dans plusieurs salles : Le Palais Montcalm, le musée National des Beaux-arts du Québec, le théâtre du conservatoire d’art Dramatique, la maison de la culture et la Place d’Youville.

En plus des courts-métrages et les longs métrages, cette année, le FCVQ rend hommage à deux figures artistiques québécoises qui, l’une derrière la caméra et l’autre grâce à sa voix, ont marqué leur génération : André Forcier et Pauline Julien.

Ian Gailer et Olivier Bilodeau

Juste avant la projection du film, Ian Gailer a demandé que l’on fasse comme lors de la célébration d’une messe à l’Église, mais qu’au lieu de se tourner vers son prochain et se souhaiter la paix du Christ, il a demandé que l’on se souhaite « Un bon Festival » et c’est ce qu’on a tous fait dans la joie et l’allégresse.

Mes commentaires sur la projection du film, de Sébastien Pilote se trouveront sur ce site le jour de la sortie en salle du film, soit le 21 septembre prochain. Ce que je peux dire par contre, c’est que dans la salle, les gens ont ri à plusieurs occasions, ils ont aussi chaudement applaudi à la fin de la présentation du film. Alors, je crois que c’est très bon signe !

Pour la galerie photo :

https://www.flickr.com/photos/133521308@N05/albums/72157695477875020

Le FCVQ se déroule cette année du 13 au 23 septembre 2018

www.fcvq.ca

Crédit photos : Réjeanne Bouchard