Yves Duteil – Quarante ans plus tard et toujours aussi inspirant

Yves Duteil

Une vague d’amour a déferlée à la salle Albert Rousseau pour le parolier sensible à la plume poétique Yves Duteil. Quarante ans plus tard, entre piano et guitare, Yves Duteil a alterné ses chansons d’aujourd’hui avec ses succès incontournables (Prendre un enfant, La langue de chez nous).

On ne se lassera jamais des chansons vibrantes, pleines de sens et de profondeur qui nous ramènent à l’essentiel de la vie. C’est dans une atmosphère intime, et très respectueuse que les spectateurs écoutaient Yves Duteil et murmuraient certains refrains avec lui en se transformant en un chœur à l’occasion.

Yves Duteil et Philippe Nadal

C’est au piano qu’Yves Duteil est apparu avec l’excellent violoncelliste Philippe Nadal pour les deux premières chansons. (Mon piano a cent ans et Le mur de la prison d’en face) S’est joint à eux Jacques Roy à la contrebasse pour « Fragile », puis le percussionniste Dominic Cloutier est venu compléter le groupe tandis qu’Yves Duteil troqua son piano pour la guitare sur « Argentine ».

Une bulle de douceur agrémentait l’atmosphère avec le décor sombre muni de quatre grandes colonnes de faisceaux lumineux qui faisait danser les mots dans une ambiance acoustique.

À travers les chansons, Yves nous expliquait ses inspirations.  On a pu entendre 21 chansons de son répertoire.  Un beau cadeau de deux heures entrecoupé d’une pause de 15 minutes.

Yves Duteil

En deuxième partie, chacun des musiciens a eu l’opportunité de nous démontrer son talent en solo.  Un moment très apprécié des spectateurs.

Une pluie d’applaudissement pour Yves Duteil, cet homme au grand cœur qui n’a pas pris un ride et qui nous a offert en rappel « La langue de chez nous, Pour les enfants du monde entier, et la dernière chanson « Apprendre » qu’il a fait seul au piano.

Productions Martin Leclerc

Sonorisateur : Michel Colin

Direction de tournée et éclairagiste : Louis H. Morisset

Direction musicale : Jacques Roy

Crédit photos: Réjeanne Bouchard