Texte et mise en lecture Nadia Girard Eddahia (Québec)
S’inspirant du procès de Jian Ghomeshi, l’auteure construit un huis clos malsain entre les trois protagonistes.
Une lecture théâtrale avec artistes crédibles et talentueux qui a passé tellement vite. J’ai déjà hâte à la pièce en devenir.
L’histoire qui n’est pas un documentaire, est basée sur le procès d’un homme qui a abusé sexuellement de plusieurs femmes. Elles sont une dizaine à porter plainte contre l’homme puissant et charismatique.
Pour éviter la prison en attendant son procès, l’accusé bénéficie d’une garde à vue chez sa mère. S’amorce alors de longs mois d’enfermement pour la mère et le fils, avec pour seule visite l’avocate.
Avocate:Marie-Hélène Lalande
Fils : Jean-Michel Dery
Mère : Marie-Ginette Guay
Très intéressant d’entendre les dialogues entre la mère et le fils. La mère vénère presque son garçon et croit que toutes les filles sont des menteuses ou des arrivistes. Son fils jure que toutes les filles étaient consentantes puisqu’elles n’ont pas dit « NON ». On voit sur écran les propos échangés entre les filles et l’accusé sur Facebook. Rien ne peut présumé ce qui arrivera par la suite. Un procès qui s’avère intéressant. On entend, sans la voir une des accusées expliquer le déroulement de son aventure. Oui, elle a été naive, oui elle s’est laissé embobiner par un homme qu’elle admirait, mais ça nous laisse un questionnement… Aurions-nous pu être sa prochaine victime…
Intéressant de voir le comportement de la mère de l’accusé lorsqu’elle comprend qu’il y avait de la « haine » chez son fils lorsqu’il faisait l’amour. Elle ne le reconnaît plus et voudrait qu’il parte de chez elle.
Bien hâte de voir la suite. Cette pièce est vraiment captivante.
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