LVL UP – La toute 1re édition du 19 au 22 septembre

lvlup

La toute 1re édition de l’événement

LVL UP, Lab numérique et musique urbaine
Et si on passait au niveau supérieur?

Ça se prépare… et ça sent bon! Événement unique en son genre au Québec, LVL UP, lab numérique et musique urbaine est une drôle de bibitte qui, comme son nom l’indique, veut rapprocher le monde de la musique urbaine et celui des arts numériques, deux disciplines diablement actuelles et complémentaires. Plus qu’un simple festival musical, LVL UP passe au niveau supérieur en plongeant au plus profond de cette culture bouillonnante dans le but de la faire vivre le plus pleinement possible à ses visiteurs, mais aussi de débusquer et de façonner les talents de demain. Ainsi, dès l’an 1, cet événement « laboratoire » se déploiera sur 3 axes : sensations de la scène hip-hop en spectacles, honneur aux arts visuels et numériques et même un volet plus didactique avec hub de rencontres entre gens du musical et du pixel ainsi que des ateliers dans les écoles secondaires. Et c’est du 19 au 22 septembre prochains qu’on pourra découvrir cet événement présenté par [co]motion en collaboration avec evenko et HUB Studio, dans le quadrilatère Montmorency à Laval.

Vague urbaine

La musique urbaine — hip-hop, rap, R&B, name it — représenterait le quart de la consommation musicale, selon le rapport Nielsen Music 2017 (et donc quelque chose comme 3 000 000 % en 2019?). C’est simple, on l’entend partout, c’est le phénomène du 3e millénaire. De même pour le numérique, aussi très nouveau siècle, qui s’infiltre partout dans nos vies, notamment dans le domaine visuel, du video mapping à la réalité virtuelle. D’ailleurs, pas un seul gros spectacle digne de ce nom ne peut s’en passer! Aussi, il était logique — et temps! — de les unir et de leur consacrer un événement à eux tout seuls.

Pour [co]motion et ses partenaires, il est vite apparu évident que ces phénomènes demandaient beaucoup plus qu’un festival : il était vraiment plus excitant de s’adresser à et de réunir tous ceux qui étaient touchés, tout le spectre des rappeurs aux beatmakers, bien sûr, mais aussi ceux qui, de l’ombre, accouchent de folles toiles lumineuses multicolores, ainsi que le public amateur et les gens de la relève, étudiants comme faiseurs qui se terrent dans leur sous-sol. Bref, on avait envie de faire partie de la vie de la culture urbaine plutôt que d’en être une seule vitrine, et de mettre en commun les idées et les ressources de tout ce beau monde.

LVL UP : sur son X

Pour le public principal, pas toujours évident de côtoyer la culture urbaine — le hip-hop, mais l’art numérique encore moins, surtout en dehors de Montréal. LVL UP y remédie en implantant son décor au nouveau cœur de l’action qu’est le quadrilatère Montmorency, faisant d’une pierre deux coups en participant à l’effervescence du projet de développement de Ville de Laval et en diffusant l’art dans un milieu qu’on pourrait croire gris et vide. Mieux encore, LVL UP apporte un vent de fraîcheur au calendrier en se positionnant en dehors de la grande saison des festivals — ça, on en veut!

Dans ce quadrilatère habité principalement par des institutions scolaires, LVL UP étend son laboratoire à la programmation hybride :

Rencontre entre les arts numériques et la musique urbaine

L’Annexe3 (la salle intimiste et polymorphe qui jouxte la Salle André-Mathieu) : hôte des 3 Soirées Match Sessions, des rencontres inédites qui verront des VJ donner une tout autre dimension à l’œuvre de leurs nouveaux (ou pas) potes rappeurs.

  • Jeudi 19 sept. — SarahméeZach ZoyaKoriass avec VJ VINO
  • Vendredi 20 sept. — Marie-GoldLaFFouki avec VJ BUNBUN
  • Samedi 21 sept — Tyleen JohnsonTizzo, White B avec VJ BOYCOTT

Studio MDA (Maison des arts de Laval) : transformée en espace modulable, la scène de la Maison accueillera 2 événements concepts assez béton merci. D’un côté, action et immersion pour les participants de tous horizons (ou tout acabit, si on savait ce que ça veut dire), de l’autre, découvertes, ambiance festive et waouuuuu!!! pour le public. Mais attention, ça va jouer dur!

  • End of the Weak – 8efinale nationale (vendredi 20 sept.) : « anti-battle » en 5 épreuves qui mise sur l’originalité et la créativité, sous l’œil d’un jury de professionnels et d’artistes. C’est ici que ça passe ou ça casse pour les hots des hots qui vont se taper sur la gueule à coups de rimes, de charisme, de flow et de créativité pour voir qui est le meilleur de la province. Et c’est du sérieux, parce que le haut du podium est éjectable et enverra notre champion-ambassadeur représenter le Québec à la Finale mondiale à Bruxelles le 2 novembre prochain!
  • La pépinière (samedi 21 sept.) : tu veux avoir l’air d’une bolle du hip-hop? C’est la soirée pour découvrir tout ce qui s’en vient, ce qui sera hot demain. Et c’est surtout une bonne dose de rap sur scène! Les artistes sont présentés et sélectionnés en collaboration avec les gourous du hip-hop de Ghetto Érudit, émission phare de CISM qui soutient la scène locale depuis plus de 10 ans.

Une tarification pour les explorateurs : avec le Passeport LVL UP, on peut pour 56 $ créer sa propre expérience laboratoire en choisissant un spectacle par soir (vendredi ou samedi) à L’ANNEXE3 et au Studio MDA (quantité limitée).

Lab immersif

Le lobby de la Salle André-Mathieu devient un lab immersif, rien de moins. Projets et œuvres numériques (dans les courants ou plus expérimentaux, achevés ou en cours, question de penser ou participer à la genèse), interactivité, propositions artistiques variées qui s’interrogent sur le rapport entre le spectateur et l’œuvre, bref, on y va pour réfléchir, découvrir et s’amuser. (Gratuit)

Village urbain

Ce sera incontestablement l’endroit le plus grouillant et festif de l’événement, avec une animation invitante de l’espace extérieur devant la Place Bell. Imaginons un terrain de jeu pour tous pour stimuler l’exploration, la rencontre et l’expérimentation de nouvelles formes d’art numérique. On y prévoit un genre de « fête d’avant-match » (ou tout autre synonyme de party) inspiré des codes de l’art urbain (street art, pour les conservateurs), une programmation découverte avec aussi bien des hots de la scène hip-hop que des artistes moins connus ou de la relève, un parcours d’œuvres numériques, pour ne parler que de ça. (Gratuit)

Pour terminer, on rappelle qu’il ne s’agit que d’un aperçu de ce qui s’en vient. Aussi, hors de question qu’on dise qu’il y aura aussi des spectacles d’artistes de la scène internationale à la Place Bell, des ateliers d’écriture avec l’École nationale de la chanson, des classes de maître, panels et ateliers aussi bien pour favoriser la réflexion sur la pratique des arts urbains que pour créer un pont entre l’industrie et la relève musicale et professionnelle… Ce serait bête de vendre tous nos punchs.

PARTENAIRES 

Ce projet est réalisé grâce au soutien financier du gouvernement du Québec.

La Ville de Laval a accordé une subvention de 100 000 $ aux organisateurs de LVL UP, qui vise notamment l’intégration d’un événement « tendance » dans un secteur du centre-ville en pleine effervescence. Outre la valorisation du sentiment d’appartenance des jeunes adultes à leur milieu de vie et la rétention de ce public cible, le soutien financier vise à mettre en valeur la diversité de l’offre culturelle lavalloise et du même coup, de contribuer au rayonnement de la région.

Tourisme Laval et le ministère du Tourisme ont accordé une aide financière totale de 30 000 $ à [co]motion, agitateur de culture dans le cadre de l’Entente de partenariat régional en tourisme de Laval. La ministre du Tourisme, Mme Caroline Proulx, a salué l’arrivée de ce festival : « L’ajout de ce nouveau rendez-vous à l’offre touristique déjà très diversifiée du Québec est une preuve supplémentaire que les promoteurs d’ici ne manquent pas de créativité pour attirer davantage de visiteurs et ainsi, positionner le Québec en tant que destination incontournable. Le gouvernement du Québec souhaite aux organisateurs tout le succès escompté afin de générer des retombées économiques importantes pour la région de Laval. »