Fin de semaine du 1er au 4 août à L’Auberge Île du Repos

Dumas

Canicule artistique à l’Île du Repos

En danse et en chansons !

Le temps des vacances bat son plein et la canicule estivale occupe les discussions. Bon temps pour réchauffer encore plus l’atmosphère avec des artistes aux couleurs variées, en danse et en chansons. Comme toujours, nos spectacles débutent à 21 h.

Jeudi le 1er août – Figure emblématique de l’univers musical québécois, bête de scène douée et prolifique, Dumas a pondu 14 albums et performé près de 1000 concerts en moins de 20 ans. De nombreux Félix et prix prestigieux ont jalonné son parcours. Les représentations à guichet fermé se multiplient, les festivals se l’arrachent, on salue ses textes profonds, son don pour camper des histoires en quelques vers, la justesse de ses mélodies et la puissance de ses tableaux sonores. Mélomane gourmand, voire boulimique, Dumas concocte une mixture passionnée entre électro, pop éthérée, folk et touches rock, une véritable pop diamantaire nimbée de lumière. Avec ses rythmes hypnotiques, qui donnent envie de danser, il livre un concert solo mené de main de maître. La magie opère toujours…

 

Vendredi le 2 août – Récipiendaire de la Bourse Objectif Scène 2018, en raison de sa prestance, de l’excellence de sa performance et de la fluidité de ses enchaînements, Ballet Contemporain du Nord (BCDN) veut sensibiliser le public au vaste répertoire de la danse contemporaine. Sous la direction de Julie Morin et du chorégraphe mexicain Edgar Zendejas, la troupe formée de neuf danseurs multiplie les représentations en région. Le programme élaboré à notre intention sera constitué de quatre pièces : Texte-moi, La 9ième, Morphose et Et in tera pax. Partant d’un univers très proche du quotidien, la prestation de BCDN évolue dans une espèce de transcendance pour se rapprocher du divin. Des corps en célestes mouvements…

Invitée de BCDN et lauréate du Prix de la création offert par l’École de danse de Québec lors de la dernière édition des finales régionales de Secondaire en spectacle, Mali Duchaine-Bouchard affectionne les amalgames entre jazz contemporain, hiphop et ballet classique. Créant ses propres chorégraphies, elle puise son inspiration dans les musiques de jeux vidéo, l’art de la marionnette et la culture K-Pop. Membre de l’école Danse Attitude, elle a participé avec succès à de nombreuses compétitions au Québec et à Toronto. À 17 ans, l’avenir est plein de promesses pour cette enfant de l’Île. Le geste comme expression…

Samedi le 3 août – Émilie Clepper nous a habitués à un magnifique folk anglophone nourri de ses racines américaines. De retour d’un séjour prolongé au Texas, elle s’installe à Québec pour forger un chef d’œuvre édifiant : La Grande Migration. Sa voix porte puissamment les textes de l’auteure Sara Garneau, des chansons en français qui lui collent à la peau et transcendent notre âme. Certaines textures sonores rappellent Barbara ou Pauline Julien, alors qu’elle délaisse complètement la guitare pour se consacrer à l’interprétation vocale. C’est beau, c’est émouvant, c’est magistral. Entourée de la crème des musiciens de la Vieille Capitale, elle livre cet album coup de cœur avec une délicatesse sublime. À pleurer de bonheur…

Émilie a invité Sophie Williams pour ouvrir la soirée. Les textes de Sophie sont empreints de sensualité, d’ironie et de délicatesse, explorant les thèmes de l’amour, du féminisme, de la liberté, de la nature et de l’art. Son œil perçant brosse un univers qui nous rentre dedans, comme un fléau, réveillant en nous une résilience aussi solide que le Rocher Percé. Les deux pieds dans la mer, une musique planante dans la tête, elle reprend son souffle en chantant. La gaspésienne nous convie à un voyage maritime parsemé de détours. Un plongeon dans la poésie…

Dimanche le 4 août – En collaboration avec le Festival des Musiques de Création, nous accueillons un florilège de musiciens qui prend la route avec son chantier artistique en pleines vacances de la construction. Avec cette caravane culturelle multidisciplinaire, alliant musique, slam-poésie et vidéo, on peut dire qu’on bâtit avec du 4 X 4 : quatre groupes un quatre août : Sola Nkani, Quinos, Chantier et Guillaume Tremblay Groupe. Bon à s’en lécher les oreilles…

Artiste multidisciplinaire détentrice d’une maîtrise en interprétation classique, Sola Nkani investit les planches en formule trio jazz. La Jeannoise trempe dans une aura néo-soul les standards jazz et blues, les nimbant aux multiples facettes du jeu sensible de claviers colorés et d’une contrebasse atmosphérique. Elle lançait récemment Berceuses, son premier mini album solo, d’influence gospel, composé tout en douceur. Réconfortant…

Alliant le free-jazz, le métal, le punk et le bruitisme expérimental, les trois lascars de Quinos tissent une proposition musicale non conventionnelle, solide et drastique. Le projet du trio met en orbite des improvisations complexes aux rythmes puissants. Ancrés dans un groove imperturbable qui soutient leur paysage sonore, les partenaires de longue date dévoilent leurs influences, passant de l’avant-garde jazz au funk harmo-mélodique d’Ornette Coleman ou au radicalisme de John Zorn. Libertés fusionnelles…

Électrique, libre et poignant, Guillaume Tremblay Groupe croque à belles dents dans le jazz moderne. Voulant remettre à l’ordre du jour ce style trop peu fréquenté, le groupe y instille des éléments issus du rock, du punk et même de l’électro. Néologisme musical mordant, ce canevas malaxe allègrement des grooves sublimes, portés par l’éclat scintillant des guitares, le cri primal du saxophone, le rugissement des claviers, le tempo caverneux de la basse et celui cinglant de la batterie. Le jazz s’invite à l’aréna…

Empruntant des sentiers populaires ou actuels, Chantier construit sa trame sonore dans le vacarme de l’affrontement, au hasard de l’accouplement entre spoken word et musique éclectique. Le trio dispose d’un large coffre d’outils : percussions, claviers, saxophones, flûtes, voix, batteries, échantillonneurs, processeurs de traitement, textes clamés et moult influences musicales. Cette hybridation, qui cherche à déconstruire, rénover et reconstruire le genre slam, questionne l’interaction de la musique semi-improvisée en relation avec le contenu narratif de la poésie. Hors des traditions…

L’Auberge Île du Repos, accessible par deux ponts patrimoniaux, est située à moins de 500 mètres de Ste-Monique. Nous offrons un concept touristique intégré combinant de l’hébergement en chalets ou en camping, un restaurant avec terrasse en bordure de la rivière, une salle de spectacle professionnelle, intimiste et chaleureuse, et un bar convivial avec terrasse. La programmation estivale complète et détaillée est disponible sur le site web de l’Île du Repos. Ça baigne dans l’Île depuis 1974…