Les Hardings d’Alexia Bürger à la Bordée du 28 novembre au 7 décembre

Les Hardings

APRÈS UN IMMENSE SUCCÈS LORS DE SA CRÉATION EN 2018,
LES HARDINGS D’ALEXIA BÜRGER SERONT À LA BORDÉE DU 28 NOVEMBRE AU 7 DÉCEMBRE 2019

Un cheminot québécois (Bruno Marcil), un chercheur néo-zélandais (Patrice Dubois) et un assureur américain spécialisé dans les compagnies pétrolières (Martin Drainville) portent le même nom : Thomas Harding. En apparence, ils n’ont rien d’autre en commun. Jusqu’au 6 juillet 2013. Cette nuit-là, un train qui déraille fait exploser une ville. Apparaissent alors au grand jour les rails invisibles qui relient leurs existences et les attachent les unes aux autres.

Alexia Bürger a conquis publics et critiques par l’intelligence et la grande sensibilité de cette pièce dont elle signe le texte et la mise en scène. Les Hardings reprennent vie pour une série de représentations à La Bordée avant de faire un retour sur les planches montréalaises. Une tournée québécoise, dont les détails restent à dévoiler, est également prévue en 2020-2021.

La créatrice s’appuie sur une solide démarche documentaire, notamment autour des événements de Lac-Mégantic qui constituent le douloureux point de départ à une poignante réflexion sur la responsabilité collective et individuelle. C’est toutefois sur une rencontre fictive entre trois hommes aux existences réelles que repose la pièce.

Je pensais qu’en entremêlant les histoires de ces hommes, elles allaient peut-être s’éclairer entre elles. Mais tranquillement, je dirais malgré moi, c’est avec ma propre histoire qu’elles se sont mises à dialoguer. Elles m’ont parlé de la difficulté de porter mes semblables, vivants ou morts. De la valeur statistique d’une vie humaine. De ma grande propension à confondre les mots responsabilité et culpabilité. De l’atrophie sournoise mais quotidienne de ma vigilance, qui s’use au contact des actes mille fois répétés. De la force qu’il faut pour descendre des trains en marche qui ne mènent nulle part. 
– Alexia Bürger, auteure


Prix Les Hardings

Sélection du jury | Grand Prix du livre de Montréal 2019
Choix du public | Prix auteur(e) dramatique du CTD’A 2018
Meilleur texte Montréal | Prix de la critique de l’AQCT 2018
Nomination Meilleure scénographie | Prix de la critique de l’AQCT 2018

Alexia Bürger, auteure
| 2011 | Comise en scène de Chante avec moi d’Olivier Choinière (L’ACTIVITÉ), présentée en tournée jusqu’en 2014 | 2012 | Création avec Sophie Cadieux du déambulatoire Je ne m’appartiens plus (Espace Go) | 2014-2018 | Artiste associée et conseillère à la direction artistique du CTD’A | 2014 | Création d’Alfred, coécrit avec Emmanuel Schwartz (CTD’A) | 2016 | Création des Hardings (CTD’A) | 2017 | Mise en scène des Barbelés d’Annick Lefebvre (Quat’Sous, La Colline) | 2019 | Mise en scène de 21 de Rachel Graton | 2018 | Dramaturgie de L’origine de mes espèces de Michel Rivard (Duceppe) | 2018 | Mise en scène du spectacle Dans le noir de Safia Nolin (Bonsound) | 2019 | Mise en lecture de Nelly et Sylvia (FIL) | 2019 | Mise en scène de J’ai cru vous voir d’après la correspondance entre Rachel Laforest et Paul-Émile Borduas (Espace Go) | 2019 | Création de Lysis, coécrit avec Fanny Britt (TNM)

Les Hardings
texte et mise en scène : Alexia Bürger
avec : Martin Drainville, Patrice Dubois, Bruno Marcil
collaborations : Stéphanie Capistran-Lalonde, Simon Guilbault, Elen Ewing, Mathieu Roy, Nicolas Basque, Philippe Brault, Sylvie Rolland-Provost, Fanny Britt, Catherine Tardif
création : Centre du Théâtre d’Aujourd’hui