Napoléon, L’exil en Amérique – tome 1

Le 2 avril 2010

 

 

« …Napoléon aspire à une vie de famille… »

 

Juin 1815. Waterloo. Napoléon abdique pour la seconde fois. Son choix est fait : l’Amérique sera sa terre d’asile et il adoptera le nom de « colonel Muiron ». Sa carrière militaire et politique est terminée, il envisage déjà un nouveau destin. Scientifique, celui-là. Car, à 45 ans, il n’entend pas terminer sa vie à cultiver son jardin comme Washington. L’Empereur demande au gouvernement provisoire de mettre à sa disposition, à Rochefort, deux frégates pour le mener à New York, lui et sa suite d’une soixantaine de personnes.

Napoléon aspire à une vie de famille et au repos, mais il ne peut se résoudre à vivre si loin de la France qui pourrait encore avoir besoin de lui.

Mais les Anglais conduiront l’Empereur dans une île perdue  à l’île Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud, où il mourra cinq ans et demi plus tard. De tous les Bonaparte, seul son frère aîné Joseph, qui fut roi d’Espagne, rejoindra les États-Unis en cet été de 1815. Il y vivra 17 ans, dans sa magnifique propriété du New Jersey qui deviendra le point de chute des réfugiés de l’Empire en Amérique.

Ce  roman raconte ce qu’aurait pu être la vie de Napoléon en Amérique s’il avait atteint ses rives. Le contexte historique est véridique, tous les personnages ont existé. Le « colonel Muiron », entouré de sa petite cour formée de dignitaires de l’Empire et de vétérans de Waterloo, découvre les États-Unis et tente de s’adapter, comme chacun, à cette jeune république vertueuse et déroutante.

C’est cette existence imaginaire que nous propose l’auteure Ginette Major, après 30 mois de recherches, notamment sur la vie de Joseph Bonaparte et de sa famille aux Etats-Unis, ainsi que sur les réfugiés de l’Empire et les colonies bonapartistes. En même temps, Ginette Major,brosse le portrait d’une Amérique déroutante, où s’entrechoquent les valeurs de la vieille Europe et celles du Nouveau-Monde.

C’est un récit très convaincant que l’auteure nous livre sur ce qu’auraient pu être les années d’exil de Napoléon en Amérique.

 

 

Après des études en histoire et en littérature, puis en cinéma, Ginette Major s’intéresse aux médias de l’avenir, notamment dans le domaine de la programmation télévisuelle, des images numériques et des diverses applications des nouvelles technologies dans les divers champs de création.

Ginette Major est par ailleurs présidente de l’Association des résidants du Vieux-Montréal. Elle signe ici son premier roman.

Prix suggéré : 29.95 $
384 pages

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