L’odeur du café

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C’est par petites touches de couleurs que Dany Laferrière nous présente l’Haïti de son enfance. L’Haïti où la femme fait figure de sainte et l’homme celle de voyou. L’odeur du café amène le lecteur au cœur des souvenirs d’un enfant de dix ans. Les personnes présentées et les lieux à l’intérieur desquels les événements se passent ressemblent à des personnages de théâtre et à des décors de carton pâte. Les Haïtiens apparaissent presque comme des figurants.

 

Les adages, les dictons, les proverbes inhérents à la culture haïtienne sont omniprésents dans ce récit.

 

L’écriture de Laferrière permet  au lecteur d’être happé par les petites histoires, formant l’ensemble de l’œuvre. On a l’impression de respirer l’odeur du café que Da, la grand-mère, aime tant consommer et aussi partager.

 

 

L’enfance de l’auteur dans le monde grouillant d’humanité et de chaleur de Petit-Goâve, en Haïti.
Dans une prose d’une douce sensualité, Dany Laferrière fait revivre le monde grouillant d’humanité et de chaleur du village de Petit-Goâve, en Haïti, où il passe son enfance. L’univers un peu magique du garçon de dix ans est dominé par la figure de sa grand-mère, Da, qui aime tant le café.

 

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Né à Port-au-Prince en 1953, Dany Laferrière exerce d’abord le métier de journaliste. En 1976, fuyant la dictature duvaliériste, il choisit le Québec comme terre d’accueil. Avec la publication en 1985, chez VLB éditeur, de Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer, Laferrière entreprend un cycle romanesque qu’il qualifie d’Autobiographie américaine.

 

Nombre de pages : 240

Prix suggéré 14,95 $

 

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