Pied nu- Théâtre poétique pour artistes de cirque

 

 

 

 

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Un jour, un événement se produit… il perturbe la marche du monde et détruit une part d’humanité. Ludavik et Livia avaient grandi dans un cirque désormais disparu. Ensemble, ils se mettent à la recherche du cirque du bout du monde. De l’autre bout du monde.

Le problème du bout du monde, c’est de se trouver au bout, alors que la Terre est ronde…


 

De très rares fois, des étudiants de la maitrise ont la chance de présenter leur travail dans un lieu de diffusion professionnel. C’est ce qu’on nous explique avant même de commencer la pièce. Deux projets se rencontrent, celui d’Andréanne Lafleur Caouette et celui de Keven Dubois; l’un veut intégrer le cirque au théâtre, l’autre se concentre sur les éclairages à partir de projecteurs vidéos. Je décrierais le projet d’audacieux et ce, avant même de l’avoir vu. Après coup, je dirais spectaculaire. On assiste ici au mariage entre le théâtre poétique et le cirque. Les artistes – Lisanne Desroches, Francis Roberge et Norbi Whitney – nous imposent un certain rythme visuels où les disciplines de cirque sont exploitées et permettent l’utilisation de toute, toute, l’espace de scène tandis que la musique, le son et la lumière, nous raconte l’histoire, souvent en vers, très rythmée et rimée. L’environnement lumineux est très original, authentique, puisque c’est une technique très peu utilisée. En fait, l’éclairage se fait à partir de projecteurs vidéos qui ne projettent pas des images à regarder, mais qui se centrent plutôt sur l’action et servent à révéler ce qui se trouve entre le projecteur et l’écran.

Le spectateur est actif lors de cette pièce, on fait souvent appel à sa créativité intellectuelle. Un certain décalage est présent entre la narration et les actions réelles, l’utilisation du cirque nous amènent à découvrir des parties de l’histoire ou des émotions. Les valeurs transmises sont très importantes, indispensables à la quête des personnages, l’entraide, la solidarité, l’amitié et l’espoir. Le tout minutieusement agencé avec un spectacle magnifique où la scène est utilisée en longueur, largeur et hauteur, où la splendeur des acrobaties charme l’oeil du spectateur.

 

Une pièce à découvrir, ce soir, 21 janvier, et demain, 22 janvier au Théâtre des Gros Becs.

Les billets sont vendus à l’entrée ou sur réservation au coût de 15$ pour les étudiants et de 20$ pour les adultes.


 

Andréanne Lafleur Caouette, création et mise en scène:

Étudiante à la maitrise en littératures, arts de la scène et de l’écran de l’Université Laval, c’est un projet laborieux, qui s’est échelonné sur plusieurs années, qu’elle nous présente. Mon objectif était que le cirque nous raconte l’histoire de personnages auxquels ils serait possible de s’attacher. Que ceux-ci nous livrent la partie dramatique en même temps que le cirque. Que l’émotion émane de l’amalgame des deux. Que ce soit eux qui parlent. Qui agissent. Qui ressentent. Avec vous.

 

Kevin Dubois, lumière:

L’éclairage est un acteur de soutien important dans cette pièce, et c’est Keven Dubois, aussi étudiant à la maitrise en littératures, arts de la scène et de l’écran, qui en est le concepteur. Il nous présente ici la deuxième étape de sa recherche sur la lumière vidéo.

 

www.lesgrosbecs.qc.ca

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