Lancement de l’album de Marième Ndiaye

Marième Ndiaye de Limoilou, qu’on a d’abord entendu avec la formation CEA puis contemplé à MusiquePlus, a lancé un premier disque solo ce jeudi 9 juin au Cercle devant une salle comble. Il y avait toute une fébrilité et plusieurs représentants des médias n’en avaient que pour Marième. Nous pouvons dire que personne n’a été déçu. Il y en avait pour un public de toutes générations. L’album paraît sur Les Disques Tandem, qui soutiennent déjà the Lost Fingers, Pascale Picard et d’autres, et est le fruit d’une collabo avec le label Abuzive Muzik de Québec. Pour mettre vos oreilles en appétit, retenez qu’on peut entendre sur ce disque une reprise de la chanson Le soleil en duo avec Jean-Pierre Ferland

« Mon lancement à Montréal a été très bien réussi, certains parlent même de l’album de l’été. Pour le lancement ce soir, je ne suis pas trop fébrile. Je trouve ça le fun d’être ici, avec mes amis et ma famille et on va les gâter. Toute l’équipe est bien préparée. Ça fait longtemps que je chante. Quand j’étais toute petite, je chantais avec des amis. » Lorsque nous lui avons demandé si c’était le premier album d’une longue série, Marième a répondu : « Qui sait »?

Son  album solo  nous offre un son qui varie entre le hip-hop et la pop en passant par le reggae, le soul et l’électro. Un son métissé où elle semble célébrer ses origines sénégalaise et québécoise. Marième nous invite donc à danser avec elle avec son nouvel album plein de couleur et de soleil.

Rencontrés à la fin du spectacle, certains fans, comme Jacynthe, Diane, Louise. Alain et Nancy nous ont fait part de leur plaisir à entendre, sous une nouvelle version, une chanson comme « Provocante ». Elles auraient cependant préféré que la voix de la chanteuse soit mise un peu plus en exergue. Quant à Thierry, Il trouvait la prestation excellente et appréciait la façon dont le spectacle était livré.

Pour tout les goûts, quoi !!!

Née d’un père sénégalais et d’une mère québécoise, l’artiste est originaire de la villle de Québec, plus précisément à Limoilou. Elle est très fière de ses origines et voyage fréquemment au Sénégal, terre du paternel. Marième trempe dès son plus jeune âge dans le milieu musical, comme elle nous l’a mentionné, par l’entremise de son frère Webster, également artiste Hip Hop depuis une quinzaine d’année. Elle a toujours été impliquée auprès des jeunes et des communautés et collabore depuis plusieurs années avec le Centre R.I.R.E 2000, un organisme à but non lucratif dont la mission est d’appuyer les jeunes et les adultes des communautés culturelles dans leur cheminement scolaire et académique . Elle agit à titre de chargée de projet et animatrice d’événements culturels. Après des études en Communication publique, Marième a travaillé sur différentes chaînes de télévision ( Animatrice aux Arshitechs du son Tv à Vox, VJ à MusiquePlus, Reporter à Lezarts ) en plus d’être Reporter-Web à Québec Scope et chroniqueuse culturelle à la radio de Radio-Canada Québec.

Au point de vue musical, Marième évolue avec le groupe de Québec francophone CEA depuis 2003. Le groupe a roulé sa bosse sur les scènes les plus importantes du Québec tels le Festival d’été de Québec, Francofolies de Montréal, Festival des musiques émergentes du Québec en passant par la France et le Sénégal au passage.

Marième a endisqué trois albums avec le groupe CEA soit le festif « C’est ça le fun !» , l’énigmatique «Coin Strasbourg » et l’original « Nuits Gainsbouriennes » en tant qu’auteur interprète. L’artiste a à son actif plusieurs collaborations avec des artistes de renoms tels : Webster, Samian, Karim Ouellet , Taktika ou encore Accrophone.

« L’amitié est aussi forte que les liens du sang »

http://www.mariemendiaye.com/

http://www.paulettedufour.com/

Crédit Photos : Roland de Québec