LNI – demi-finale

 

 

 

Jeudi 10 juin 2011, deuxième soir de la 6 ème édition  de la LNI dans le cadre du Festival du Grand Rire, qui lui célèbre sa 12 ème édition.  Ils présentent leur compétition en collaboration avec le  journal Le Soleil.

 

Ce soir ce sont les demi-finales qui battent leur plein.  Réal Bossé, qui  a souvent reçu l’étoile de la saison et  a même reçu le prix du public, rencontre Simon Boudreault, première tête en 2008 et 2009, et qui n’a connu  aucune défaite.

 

Avant de commencer le jeu on rend un hommage à Claude Léveillée, un grand du monde de la chanson, décédé hier. André Leduc a partagé des tranches de sa vie avec ce géant. On observe donc une minute de silence accompagné de Jean Daniel qui pour la circonstance nous joue un air de piano rempli de douceur.

 

Puis c’est le coup de sifflet, le jeu est lancé.

Dans la première manche il y a pénalité aux deux joueurs car en fin de round ils ont parlé de leur belle-sœur et Yvan Ponton le juge a dit que ce n’était pas dans le contexte.

 

Dans la manche chanté ayant pour titre ça ne mène à rien on a droit à une chanson arabe de la part de Réal Bossé c’est l’hilarité générale puis c’est le tour à Simon Boudreault de chanter un folklore, Simon est complètement déchainé pour le plus grand plaisir des spectateurs. Dans une autre manche Boudreault parle à son poisson rouge et Bossé se proclame l’assassin il va même jusqu’à se frapper lui-même.

 

Ils sont remplis d’énergie et d’imagination.  Ils se placent dans des situations impossibles, totalement abracadabrantes.

 

On termine 3 à 3 juste avant l’entracte. C’est un match serré, il est souvent difficile de voter.  Finalement Bossé l’emporte 7 contre 4 pour Boudreault. C’est un match de Titans.

Bossé affirme avoir eu beaucoup de plaisir à jouer avec Simon Boudreault . Il ajoute que plus tu donnes de l’énergie dans un match plus tu en reçois du public. Il dit aussi que le public de Québec possède une écoute extraordinaire.

 

Dans le spectacle de 21heures c’est François –Étienne Paré qui rencontre Sophie Caron.

 

Dans l’une des manches Caron doit tuer un homme à main nu, elle est minutieuse et pousse le détail jusqu’à s’évertuer à camoufler le crime en effaçant toutes les traces. Dans une manche rimée Caron est superbe ces rimes sont quasi parfaites.

 

Paré debout sur la barrière de la patinoire dit à Caron qu’il heu.. qu’elle est une femme parfaite, elle vante ses vertues c’est vraiment drôle de le voir aller, exubérant, les bras dans les airs et prenant des poses qu’il veut sexy.

Paré égalise le pointage dans la seconde manche.

 

Puis c’est le fameux thème chanté.  Pierre-Étienne y va d’un air africain c’est loufoque. Caron quant à elle y va d’un folklore à la manière de en revenant de Rio c’est-à-dire avec plein de drôle de sons c’est tordant. Les gens l’ovationnent.

 

Finalement c’est tellement beau de les voir dans la dernière manche. En effet, c’est presque qu’une comédie musicale qui nous est offert. Le tout se termine sur un chant qui nous berce le cœur interprété par les deux joueurs et qui est vraiment touchant.

 

C’est chaud chaud, une fois de plus on ne sait plus vraiment pour qui voter mais c’est Pierre-Étienne Paré qui gagne 6 à 5 contre Sophie Caron.

 

Sophie nous dit en fin de partie : ‘’ Ce soir l’improvisation a gagné. Je suis très heureuse d’avoir joué avec François qui possède une grande âme et est un grand créateur, il est généreux et on peut le  provoquer car il  nous provoque en retour.’’

 

Pierre-Étienne lui répond : ‘’ J’ai failli pleurer car je suis vraiment ému. Cela fait plus de 25 ans que je fais de l’improvisation et je viens de vivre le plus beau match de ma vie’,

Demain soir on aura droit à la finale avec Réal Bossé vs Pierre-Étienne Paré. Dans la catégorie consolation Sophie Caron rencontrera Simon Boudreault.

 

Yvan Ponton conclut en affirmant que le tout se resserre. ‘’Dans le match opposant Réal Bossé à Simon Boudreault c’est l’énergie qui a remporté ce qui est rare, pas de rudesse que du sport dans ce match’’ ajoute-t-il.

 

‘’Dans le second on a beaucoup voyagé, les accents étaient omniprésents. Il n’y a eu aucune pénalité’’. Il se dit choyé de pouvoir vivre ceci dans les premières loges.

 

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Crédit photos : Sylvie Desgagné