En compétition avec le septième match de la finale de la Coupe Stanley, Mario Jean a relevé le défi. Il a animé ce gala avec brio, devant une salle comble. De plus, rien n’avait été ménagé au niveau des décors et des effets spéciaux. Faire de l’exploration du gaz de schiste en pleine salle de spectacle, il faut le faire…Le défi était grand pour les techniciens du spectacle, surtout avec le numéro extérieur, et quel numéro, de Michel Lauzière. Mario Tessier a passé un peu plus de temps que prévu dans son bain, en attendant que la technologie suive…Finalement, Mario a pu le rejoindre dans le bain, pour une entrevue à la Josélito…
Mario Jean effectuait un retour après cinq ans d’absence à l’animation du festival d’humour de Québec. Assis sur sa chaise berçante, il se résignait à se faire appeler M.Jean, et non plus Mario. Il avait la nostalgie du bon vieux temps où on utilisait un cellulaire et on devait peser sur chaque touche pour téléphoner…quel effort! Aujourd’hui, on n’a qu’à frôler l’écran et le tour est joué!!! Une belle entrée en matière pour les spectateurs, avides de rire et de détente.
Nous avons eu droit aux différents types d’humour, tels l’absurde avec les Denis Drolet et Jean-Thomas Jobin. Le roi de la patate, Louis Champagne, s’est improvisé chef, en attendant le vrai chef Daniel Vézina. La guedille qu’ils nous ont concocté semblait très bonne, mais la plupart des spectateurs n’auraient pas osé y goûter. Alain Choquette a fait un p’tit tour sur scène, mais il semblait un peu perdu.
Côté imitation, nous avons été bien servi. Benoit Paquette nous a bien fait rire avec ses parodies de Jean-Luc Mongrain. En fin de spectacle, Stéphane Bélanger nous a étonné avec son imitation d’Yvon Deschamps, entre autres. Un gorille et son maître sont apparus, à un moment donné sur la scène…un humour différent. Il y en avait pour tous les goûts, comme je vous le disais!
Rencontrées lors de l’entracte, Suzanne et Diane nous ont fait part de leur satisfaction. Pour elles, il ya de bons enchaînements, il y a de l’action, pas de temps mort, et c’est amusant.
Mario Jean a su relever le défi de la technologie, ou plutôt, des problèmes de la technologie. Il a comblé les temps morts, il a assisté les humoristes, a même goûté à la guedille (ouach…) et est intervenu lors de la présence surprise et fort appréciée de Georges Laraque. Georges aura tôt fait de retourner Stéphane Bélanger, le p’tit baveux, dans l’arrière-scène par la voie des airs.
Les prochains galas du Grand Rire seront animés tour à tour par Dominic et Martin (jeudi soir), Anthony Kavanagh (vendredi) et Peter MacLeod (samedi).
Crédit photos Benoît Roy
