Ken Scott réalisera le « remake » anglais de La grande séduction

 

 

Aujourd’hui, lors d’un déjeuner de presse, Roger Frappier a annoncé que le « remake » anglais de La grande séduction, sera réalisé par Ken Scott. Et c’est à Terre-Neuve, en 2011, que ce « remake » sera tourné en collaboration avec la productrice chevronnée Barbara Doran. Fondatrice de Morag Loves Company, Barbara est présente dans l’industrie du cinéma depuis 25 ans, elle a récemment coproduit Love and Savagery de John N. Smith avec Kevin Tierney.

Ken Scott est un auteur prolifique et un réalisateur couronné de succès : son premier long-métrage La vie après l’amour, produit par Roger Frappier, lui a valu le Jutra 2001 du meilleur scénario tandis que le film remportait le Jutra-Billet d’or. Avec La grande séduction (produit par Max Films en 2003), il obtient une reconnaissance internationale et ce film est couronné par 7 Jutra en 2004. Récemment, il a écrit les scénarios de Maurice Richard (14 nominations aux Jutra 2006 dont celle du scénario) et Le guide de la petite vengeance (finalistes aux Genies 2008) avant de réaliser Les doigts croches son premier film pour lequel il est à nouveau finaliste aux Jutra pour le scénario. Starbuck, écrit et réalisé par Ken Scott et mettant en vedette Patrick Huard sort cet été au Québec.

En plus de ce « remake », La grande séduction se reproduira deux autres fois  sous les cieux français et italiens. « Je crois que l’universalité du propos et la qualité de l’humour manifestés par le premier Grande séduction ont été déterminants dans la finalisation de ces projets » a déclaré Roger Frappier qui se dit « emballé de confier le « remake » anglais à Ken Scott ».

Les nouveaux avatars de cette comédie prendront naissance en France sous les auspices de la Société Miroir Magique de Djamel Bensalah, habitué aux très gros succès en salles (Beur sur la ville, Neuilly sa mère) avec Gérard Jugnot pressenti dans le rôle du maire. Le film sera réalisé par Stéphane Meunier, ancien grand reporter de guerre, qui a laissé sa marque par Les yeux dans les bleus : ce film racontait la fantastique épopée de l’équipe de France de soccer en 1998 lors de la Coupe du Monde qui couronna l’équipe de Zidane (2 millions de dvds et un record de cote d’écoute sur Canal +). Le tournage est prévu vers la fin février début mars.

Puis, les Italiens de la compagnie Cattleya fondée en 1977 par Riccardo Tozzi seront les producteurs du film dans la langue de Dante. Cattleya est l’une des compagnies de production les plus dynamiques de la péninsule.  Parmi leurs films, on peut mentionner Don’t Tell de Cristina Comencini, finaliste pour un Oscar et Our Life de Daniele Luchetti qui obtint le prix du meilleur acteur au Festival de Cannes 2010.

On ne compte plus les prix et les honneurs accumulés par les films du producteur Roger Frappier, lui-même reconnu parmi les 11 producteurs internationaux à qui le 51e Festival de Cannes a rendu hommage. Avec Pouvoir intime, Le déclin de l’Empire américain, Un zoo la nuit, par exemple, il a donné un nouvel élan au cinéma québécois des années 80. Découvreur infatigable de talents, il a permis à des réalisateurs maintenant reconnus de faire leurs premiers films : Denis Villeneuve (Un 32 août sur terre, Maelström), Manon Briand, Jean-Philippe Duval, Robin Aubert pour ne citer que ces noms. Il a également su mettre son expérience au service de la coproduction en accueillant dans le film Père et fils, l’immense et regretté Philippe Noiret. Avec Marécages de Guy Édoin, produit par Luc Vandal et Félize Frappier, qui met en vedette Pascale Bussières, il offre à nouveau à un jeune cinéaste l’occasion de réaliser son premier long métrage. Le film prend l’affiche cet automne.

Ainsi, Roger Frappier se transforme en démiurge et devient le premier producteur à réussir trois clones d’une œuvre originale.
Tout comme l’original, c’est Alliance VivaFilm qui distribuera le film au Canada. Produit par MAX Films avec le soutien financier de Téléfilm Canada, The Newfoundland and Labrador Film Develpment Corporation et la SODEC.