Impressionnisme du 18 juin au 2 octobre 2011

mpressionnisme du 18 juin au 2 octobre 2011

L’été 2011 au Musée des beaux-arts de Sherbrooke sera placé sous l’enseigne du plaisir : plaisir de côtoyer de grandes œuvres du patrimoine artistique québécois et plaisir de côtoyer une œuvre contemporaine, accessible et joyeuse, celle d’un grand sculpteur canadien, Joe Fafard.

Courant majeur de l’histoire de la peinture, l’impressionnisme s’est affirmé en France dans le dernier quart du 19e siècle. Rejeté par la critique et le public de l’époque, le mouvement jouissait quelques années plus tard d’une popularité enviable encore présente aujourd’hui. À la fin du 19e siècle et dans la premier tiers du 20e siècle, plusieurs artistes québécois se sont inspirés de cette manière de peindre. Alors qu’ils étudient à Paris, ils délaissent les pratiques issues de l’académisme pour peindre sur le motif. Quelques-uns adoptent la fragmentation de la touche dans la représentation des sujets abordés et il semble clair que leur but ultime soit de rendre l’intensité lumineuse, les reflets de la lumière sur l’eau ou sur la neige et la vie dans leur spontanéité. Mais ces peintres étaient-ils vraiment impressionnistes? En se basant sur un corpus d’œuvres tirées de la collection du MNBAQ, cette exposition présente des œuvres d’artistes québécois comme James Wilson Morrice, Marc-Aurèle de Foy Suzor Coté, Clarence Gagnon ou Henri Beau pour ne nommer que les plus célèbres d’entre eux en les confrontant à des œuvres d’Eugène Boudin, un précurseur de l’impressionnisme.

L’exposition Impressionnisme? est organisée et mise en circulation par le Musée national des beaux-arts du Québec, société d’État subventionnée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec. L’exposition est présentée par Hydro-Québec.

Coll. MNBAQ, photo : Patrick Altman

www.mbas.qc.ca