UN MENU RICHE ET VARIÉ AVEC UNE ABONDANCE DE PREMIÈRES AU FESTIVAL DES FILMS DU MONDE

AU FESTIVAL DES FILMS DU MONDE du 18 au 28 août 2011

UN MENU RICHE ET VARIÉ AVEC

UNE ABONDANCE DE PREMIÈRES

AU FESTIVAL DES FILMS DU MONDE

du 18 au 28 août 2011

383 FILMS DE PLUS DE 70 PAYS

230 longs et moyens métrages

(107 en premières mondiales ou internationales

et 51 en premières nord-américaines)

153 courts métrages

 Un jury présidé par le réalisateur espagnol Vicente Aranda

« Coteau rouge » d’André Forcier en ouverture

 Un hommage à Catherine Deneuve

Une classe de maître avec Claude Lelouch

Bertrand Tavernier viendra présenter ses « coups de cœur »

Une affiche signée Claude Robinson

Les sections :

Compétition mondiale (longs et courts métrages)

Compétition mondiale des premières œuvres (longs métrages)

Hors Concours (longs métrages)

Regards sur les cinémas du monde (longs et courts métrages)

Documentaires du monde (longs, moyens et courts métrages)

Festival du film étudiant canadien (courts métrages)

Coups de cœur de Bertrand Tavernier

Cinéma à la belle étoile Loto-Québec (longs métrages)

Notre cinéma – retour sur une année de succès (longs métrages)

LA COMPÉTITION MONDIALE

DU FSTIVAL DES FILMS DU MONDE 2011

Une suite de coups de coeurs

 

20 longs métrages et 11 courts métrages en provenance de 19 pays seront présentés dans le cadre de la Compétition mondiale.

Nous saluons le retour de plusieurs réalisateurs dont certains films précédents ont déjà été présentés au Festival dans le passé. Le nouveau film d’André Forcier ouvrira le bal avec COTEAU ROUGE mettant en scène Roy Dupuis, Céline Bonnier, Gaston Lepage dans une fable déjantée qui se permet toutes les libertés avec un vidangeur de cadavres, un promoteur immobilier pas très net, un ex-boxeur, une grand-mère porteuse. Un de ses films précédents, « Une histoire inventée » a été présenté au FFM en 1990. André Forcier était membre du Jury du FFM en 2006.

Le FFM présentera également plusieurs premières œuvres dans le cadre de la Compétition mondiale. C’est le cas du 2e film québécois en Compétition, LA RUN de Demian Fuica, mettant en scène Jason Roy Léveillé, Marc Beaupré, Pierre-Luc Brillant. Un jeune homme décide d’aider son père, joueur compulsif qui pense au suicide à cause de ses dettes de jeu. Mais peu à peu, sans le vouloir, il s’intègre à l’univers interlope de la drogue.

Saluons également le retour d’Eran Riklis (Grand Prix du FFM en 2004 avec « La Fiancée Syrienne ») qui présente son nouveau film PLAYOFF (Israël/France) avec Danny Huston et Amira Casar. L’entraîneur de l’équipe israélienne de basket, Maccabi Tel Aviv, accepte l’offre de Francfort, d’aller entraîner l’équipe nationale allemande. Son séjour en Allemagne l’oblige à remettre en question ses croyances et ses valeurs.

Le réalisateur russe Andrei Smirnov, dont plusieurs films ont été présentés dans le passé au FFM et qui a été membre du jury en 1988, a réalisé LE JOUR DE COLÈRE, qui revient aux années 1909-1921, alors que la population russe subissait les conséquences de la Première Guerre mondiale, puis de la révolution bolchévique. Les pages les plus sombres de l’histoire de la Russie sont vues à travers le destin d’une femme.

Geoffrey Enthoven était à Montréal il y a 2 ans avec « The Over the Hill Band » qui avait séduit aussi bien le public que les professionnels. Il nous revient en Compétition cette fois avec HASTA LA VISTA (Belgique), un film qui parle avec humour d’amour, d’amitié et de désir. Trois jeunes hommes sont de grands amateurs de vin et de femmes. Le vin, ils le savourent avec plaisir mais les femmes, ils n’y ont pas encore vraiment goûté. Sous le couvert d’un voyage comme dégustateurs de vin, ils se rendent en Espagne, espérant y tirer un coup. Rien ne peut les arrêter, même pas le fait que l’un est aveugle, l’autre est dépendant de sa chaise roulante et le troisième est complètement paralysé.

Des films d’Emmanuel Mouret ont été présentés au FFM dans le passé, dont « Vénus et Fleur ». Dans son nouveau film présenté en Compétition, L’ART D’AIMER (France), mettant en scène François Cluzet, Julie Depardieu, Judith Godrèche, les personnages prétendent être libres et souhaitent assouvir leurs désirs en toute transparence, ce qui permet de s’interroger sur nos usages présents et aussi, l’air de rien, de poser des questions morales, même si elle ne sont jamais moralisatrices.

Le réalisateur japonais Takahisa Zeze est un habitué des festivals puisqu’il a été primé, entre autres dans divers festivals européens. Son film « Dog Star » était présenté en FFM en 2002. Il nous revient cette année avec son nouveau film LIFE BACK THEN (Japon) dans lequel un jeune homme et une jeune fille, qui ont tous les deux été victimes de harcèlement à l’école, trouvent un emploi dans une entreprise spécialisée dans le nettoyage des logements de personnes sans famille qui meurent seules à la maison. Le travail les rapproche et on se met à espérer que les blessures du passé vont se cicatriser.

Masato Harada, dont le FFM avait été présenté dans le passé « The Heartbreak Yakuza », se retrouve en Compétition avec son nouveau film CHRONICLE OF MY MOTHER (Japon) qui met en scène une famille dont l’aïeule est en perte d’autonomie. Alors que la mémoire de la mère semble d’effacer peu à peu, le fils essaie d’en apprendre plus sur sa famille.  Masato Harada est considéré comme l’un des plus sévères critiques de la société japonaise.

CORAÇÕES SUJOS (CŒURS SALES), un film brésilien à thématique très japonaise de Vicente Amorim. Au Brésil, immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, la population originaire du Japon (la plus grande concentration en dehors de ce pays) était refoulée par le gouvernement. En réaction, des membres de la communauté japonaise ont crée des organisations qui avaient pour principale mission non seulement de divulguer la «vérité» sur la prétendue victoire japonaise, mais aussi de punir les esprits défaitistes, qu’on appelait «les cœurs sales», allant même, dans certains cas, jusqu’à les assassiner. CŒURS SALES est un film sur l’intolérance, le fondamentalisme, le racisme et l’amour.

Le premier film de Joel Fendelman, DAVID (États-Unis), face au phénomène des préjugés, de la culture et de la religion, soulève des interrogations. Il met en scène Daud, un jeune garçon musulman de 11 ans qui vit avec ses parents à Brooklyn. En tant que fils de l’imam de la mosquée du quartier, il doit faire face à divers problèmes: les grandes attentes de son père et le mode de vie d’une famille conservatrice. Par un concours de circonstances, Daud se joint à un groupe de jeunes juifs du quartier qui le prenne pour un juif et l’acceptent par conséquent comme l’un des leurs. Au cours de l’été, il se lie d’amitié avec Yoav, un des garçons. Mais un jour, faisant face à une situation inextricable, il est obligé de prendre une décision difficile.

Les deux films polonais en compétition, font également une plongée dans l’histoire proche de leur pays et les années de plomb qui ont précédé la chute du communisme. Dans KRET (LE PÈRE) de Rafael Lewandowski, un mineur membre du mouvement Solidarité et donc engagé dans l’opposition contre le régime communiste, se retrouve par la suite accusé d’avoir coopéré avec la police secrète en tant qu’agent infiltré (une taupe). Il nie avoir coopéré mais la commission va interroger un ancien agent de la police secrète. La situation se complique du fait que la femme de son fils est la fille d’un mineur tué lors de la grève de Solidarité.

Le second film polonais BLACK THURSDAY d’Antoni Krauze, présente une famille prise malgré elle dans la tourmente des événements dramatiques qui ont eu lieu en Pologne en 1970, alors qu’une série de grèves des travailleurs secouent les endroits stratégiques du pays. La caméra suit les travailleurs durant les manifestations et au cours des massacres perpétrés par la police et les militaires, puis dans les hôpitaux et dans les prisons, témoignant ainsi d’une dure réalité politique.

C’est l’actualité toute proche de nous qui sert de toile de fond au film CINCO METROS CUADRADOS (CINQ MÈTRES CARRÉS) (Espagne) de Max Lemcke. Alex et sa fiancée ont laissé un dépôt pour l’achat d’un condominium avec vue sur mer. Un an plus tard, ils s’aperçoivent que non seulement il est mal construit, mais qu’il se trouve aussi sur un terrain illégal et la construction est arrêtée. Assisté de son ami Tono, Alex forme un  groupe pour se battre contre les autorités gouvernementales qui aspirent à utiliser le terrain pour des fins personnelles. Ne pouvant plus payer leur loyer là où ils résident, Alex et Virginia se résignent à aller vivre chez les parents de cette dernière. Alex prend les affaires en main, déterminé à obtenir gain de cause.

Avec trois films en compétition, l’Allemagne montre la vitalité de son cinéma. Le film de Sebastian Grobler, LES LEÇONS D’UN RÊVE si situe en Allemagne en 1874. Un jeune enseignant est embauché pour enseigner l’anglais dans une école allemande pour garçons aux méthodes strictes. Dès sa première journée, le jeune professeur remarque que tout ce que les jeunes ont appris sur l’étranger n’est qu’un ramassis de préjugés transmis de génération en génération. Pour susciter l’enthousiasme de ses élèves, il emploie une méthode inusitée, celle de la pratique du sport, en l’occurrence le soccer, discipline importée d’Angleterre. Mais cette approche non conventionnelle lui attire des ennemis qui croient fermement aux vertus des manœuvres militaires et de la discipline.

Dans le film de Brigitte Maria Bertele, DER BRAND (LE FEU) (Allemagne), une femme violée après une nuit dans un dancing voit sa vie changer. Les conséquences désastreuses de cet acte d’agression envahissent de plus en plus son existence. Elle se rend également compte que sa relation à son propre corps et à ce qui l’unit à Georg, son partenaire de longue date, se fragilise. Lorsqu’elle apprend qu’il n’y aura pas de procès, car le violeur est un homme puissant et apparemment irréprochable, elle cherche des moyens de se rendre justice elle-même.

Le premier film de Pia Strietmann, TAGE DIE BLEIBEN (A FAMILY OF THREE) (Allemagne)  Quand  la romancière Andrea Dewenter disparaît tragiquement dans un accident de voiture, la vie de son mari Christian, de son grand fils Lars et de sa fille adolescente Elaine se dérègle. Pour tous trois, les quelques jours qui séparent la mort soudaine d’Andrea de ses funérailles sont un feu roulant d’émotions qui les forcera à rester soudés et à retrouver le sens de la famille.

Deux films italiens font partie de la Compétition. Présenté comme une comédie politiquement incorrecte, CHE BELLA GIONATA (QUELLE BELLE JOURNÉE) de Gennaro Nunziante aborde les thèmes de la corruption, l’église, le terrorisme et la division entre le Sud et le Nord. Originaire du sud de l’Italie, Checco travaille dans une discothèque, mais rêve de joindre le corps de police militaire. S’il peut compter sur l’appui des relations familiales mafieuses, celles-ci ne peuvent lui garantir qu’un emploi d’agent de sécurité dans la cathédrale de Milan. Sa stupidité inépuisable fait bientôt de lui le pigeon idéal pour un couple qui planifie de bombarder la célèbre cathédrale.

TATANKA (Italie) de Giuseppe Gagliardi suit le destin de Clemente Russo qui échappe à l’engrenage de la Camorra en se réfugiant dans la boxe. Après un parcours semé d’embûches, Russo deviendra entre autres champion du monde amateur puis remportera la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Beijing. Avant de parvenir à la gloire, pour ne pas déplaire à un ami et défendre son honneur, il participe au pillage d’un entrepôt, mais finit avec huit ans de prison. Une fois libre recouvrée, il décide de retrouver sa fierté grâce à ses poings. Clemente Russo interprète ici son propre rôle.

HERE WITHOUT ME (Iran) de Behram Tavakoli est une adaptation de « La Ménagerie de verre », de Tennessee Williams. Une mère célibataire fait de grands efforts afin de trouver un bon parti pour marier sa fille, une jeune femme timide avec une condition physique qui l’aliène davantage. Son fils rêve le plus souvent de cinéma et ne souhaite qu’échapper aux obligations familiales.

THE LAW OF ATTRACTION (Chine) de Zhao Tianyu met en scène quatre histoires portant sur le sentiment affectif, avec comme dénominateur commun, l’amour tel qu’il se vit dans la Chine d’aujourd’hui.

Detector: Chaque mardi depuis trois ans, un vérificateur œuvrant pour une multinationale croise le regard d’une garde responsable du contrôle des passagers.

Thermometer: Un couple s’aime à la folie, mais tout change autour d’eux lorsqu’ils décident d’avoir un enfant.

Spotlight: Une femme trompe son mari. Mais un jour, elle et son amant sont impliqués dans un accident de la route. À mesure que les détails de l’accident se dessinent de manière plus précise, la jalousie et le mépris du mari se révèlent au grand jour.

Parachute: Un jeune couple de parachutistes s’effrite lorsque la femme se met à consommer de la drogue. Ils se jettent tous les deux dans le vide. Il suffira de 30 secondes pour décider s’ils devront continuer à vivre ou plutôt mourir.

COURTS MÉTRAGES EN COMPÉTITION :

OEDIPUS – Paul Driessen (Canada / Pays-Bas)

MUYBRIDGE’S STRINGS – Koji Yamamura (Canada / Japon)

OVERCAST – Velislav Kazakov (Canada)

ROMANCE – Georges Schwizgebel (Canada / Suisse)

THANKSGIVING DINNER – Jean-Patrick Joseph (Canada)

MATAR A UN NIÑO – César Esteban Alenda, José Esteban Alenda (Espagne)

NADIE TIENE LA CULPA – Esteban Crespo (Espagne)

DANS LE CADRE – Philippe Lasry (France)

EN AGUAS QUIETAS (DANS DES EAUX CALMES) – Astrid Rondero (Mexique)

PLAYING GHOST – Bianca Ansems (Royaume-Uni)

WANT TO SEE SOMETHING? – Tomas Jonsgarden (Suède)

COMPÉTITION MONDIALE DES PREMIÈRES ŒUVRES

FESTIVAL DES FILMS DU MONDE 2011

26 LONGS MÉTRAGES DE 21 PAYS

 Cette section est la véritable tête chercheuse du Festival. Nous avons reçu un nombre important de premiers longs métrages et nous avons été impressionnés par la qualité et la maturité des œuvres. Les réalisateurs des premiers films sélectionnés ont un point commun : ils s’intéressent avant tout à l’être humain plutôt qu’aux gadgets et aux effets spéciaux. Beaucoup ont suivi une formation dans une école de cinéma et arrivent à un haut niveau de maîtrise technique. De plus, certains bénéficient de budgets appréciables et dans ce cas, rien ne les distingue des réalisateurs plus chevronnés.

DIE AUSBILDUNG / L’ÉDUCATION – Dirk Lütter (Allemagne)

TIEMPOS MENOS MODERNOS – Simon Franco (Argentine / Chili)

EL DEDO – Sergio Teubal (Argentine / Mexique)

HERE I AM – Beck Cole (Australie)

DE LEUR VIVANT – Géraldine Doignon (Belgique)

NOORDZEE TEXAS – Bavo Defurne (Belgique)

ELLE NE PLEURE PAS, ELLE CHANTE – Philippe de Pierpont (Belgique / France / Luxem.)

BRUTALBOX – Oscar Rojo (Espagne)

17 FILLES – Delphine Coulin & Muriel Coulin (France)

UN BAISER PAPILLON – Karine Silla (France)

LET MY PEOPLE GO! – Mikael Buch (France)

THE MAIDEN DANCED TO DEATH – Endre Hules (Hongrie / Canada / Slovénie)

SENGADAL (LA MER MORTE) – Leena Manimekalai (Inde)

NESSUNO MI PUÓ GIUDICARE – Massimiliano Bruno (Italie)

BURROS – Odin Salazar Flores (Mexique)

AQUI ENTRE NOS – Patricia Martinez de Velasco (Mexique)

FEAR OF FALLING – Bartosz Konopka (Pologne)

THE PHANTOM FATHER – Lucian Georgescu (Roumanie)

IN OUR NAME – Brian Welsh (Royaume-Uni)

ELIMINATE: ARCHIE COOKSON – Rob Holder (Royaume-Uni)

HOUSE OF THE WIND – Viatcheslav Zlatopolski (Russie)

BLOODY BOYS – Shaker K. Tahrer (Suède)

VÜCUT / BODY – Mustafa Nuri (Turquie)

EYLUL / SEPTEMBRE – Cemil Agacikoglu (Turquie)

THE PASSAGE – Roberto Minervini (U.S.A. / Belgique / Italie)

CENIZAS ETERNAS / CENDRES ÉTERNELLES – Margarita Cadenas (Venezuela / France

HORS CONCOURS

FESTIVAL DES FILMS DU MONDE 2011

La section de prestige « Hors Concours » inclut des films de réalisateurs connus ou des films qui, pour diverses raisons ne sont pas éligibles en Compétition.

ABALLAY, EL HOMBRE SIN MIEDO – Fernando Spiner (Argentine)

THE STAR AND THE SEA – Li Qiankun et Xiao Giuyun (Chine)

PA NEGRE / PAIN NOIR – Agusti Vallaronga (Espagne)

LA CONQUÊTE – Xavier Durringer (France)

THE ARTIST – Michel Hazanavicius (France)

CES AMOURS-LÀ – Claude Lelouch (France)

LES YEUX DE SA MÈRE – Thierry Klifa (France / Belgique)

THIS IS NOT A FILM – Jafar Panahi (Iran)

UN MORCEAU DE SUCRE – Reza Mirkarimi (Iran)

LA BELLEZZA DEL SOMARO – Sergio Castellitto (Italie)

LA DONNA DELLA MIA VITA – Luca Lucini (Italie)

LA VITA FACILE – Lucio Pellegrini (Italie)

IL GIOIELLINO – Andrea Molaioli (Italie / France)

SIBÉRIE MON AMOUR – Slava Ross (Russie)

INNOCENT SATURDAY – Alexander Mindadze (Russie / Ukraine / Allemagne)

SHADOW AND FACES – Dervis Zaim (Turquie)

REGARDS SUR LES CINÉMAS DU MONDE

FESTIVAL DES FILMS DU MONDE 2011

73 longs métrages et 70 courts métrages

Cette section est la plus diversifiée du festival avec des films en provenance de pays très différents, aussi bien par leurs cultures que par leurs capacités de production cinématographique. Les pays grands producteurs y sont représentés avec plusieurs films chacun : Allemagne, Argentine, Canada, Corée du Sud, Espagne, France, Inde, Israël, Italie, Japon, Suède, États-Unis, Venezuela. Quatre longs métrages canadiens sont inclus dans cette section. C’est en voyant les films de pays qui sont peu représentés dans les circuits de distribution classique, qu’on se rend compte de la vitalité de certaines cinématographies.

A MILLION COLOURS – Peter Bishai (Afrique du Sud / Canada)

AMINSTIA – Bujar Alimani (Albanie / Grèce / France)

ABOVE US ONLY SKY – Jan Schomburg (Allemagne)

ALMANYA – WELCOME TO GERMANY – Yasemin Samdereli (Allemagne)

ROMEOS – Sabine Bernardi (Allemagne)

MEIN PRINZ. MEIN KÖNIG – Ciril Braem Tscheligi (Allemagne)

FESTUNG (FORTERESSE) – Kirsi Marie Liimatainen (Allemagne)

UNTER NACHBARN (THE GOOD NEIGHBOUR) – Stephan Rick (Allemagne)

BLACK BUTTERFLIES – Paul van der Oest (Allemagne / Pays-Bas / Afrique du Sud)

EL AGUA DEL FIN DEL MUNDO – Paula Siero (Argentine)

LA MALA VERDAD – Miguel Angel Rocca (Argentine / Espagne)

FACE TO FACE – Michael Rymer (Australie)

BRAND – Thomas Roth (Autriche)

FILS UNIQUE – Miel Van Hoogenbemt (Belgique / Luxembourg / France)

TILT – Victor Chouchkov Jr. (Bulgarie)

WEBDULTERY – Charles Wahl (Canada)

KILLING RUTH – THE SNUFF DIALOGUES – Nicholas Kinsey (Canada)

DEAD DREAMS – Josh Koffman (Canada)

HAPPY SLAPPING – Christos Sourligas (Canada)

SECRETS, OBJETS – Young-mi Lee (Corée du Sud)

DANCE TOWN – Jeon Kyu-hwan (Corée du Sud)

BOLETO AL PARAISO – Gerardo Chijona (Cuba / Espagne)

CATALUNYA ÜBER ALLES! – Ramon Térmens (Espagne)

PRIMOS – Daniel Sanchez Arévalo (Espagne)

UN CUENTO CHINO / CHINESE TAKE-AWAY – Sebastian Borensztein (Espagne / Argentine)

TRANSGRESSION – Enric Alberich (Espagne / Canada / Italie)

LA FILLE DU GARDIEN DE CIMETIÈRE – Katrin Laur (Estonie)

GARBAGE PRINCE – Raimo O. Niemi (Finlande / Norvège)

POURQUOI TU PLEURES – Katia Lewkowicz (France)

L’ART DE SÉDUIRE – Guy Mazarguil (France)

OÙ VA LA NUIT? – Martin Provost (France / Belgique)

SALT WHITE – Keti Machavariani (Georgie)

FISH’N CHIPS – Elias Demetriou (Grèce / Chypre)

KALAND / ADVENTURE – Jozsef Sipos (Hongrie)

VARNAM / COLOUR – S.M. Raju (Inde)

AADUKALAM / ARENA – Vetri Maaran (Inde)

BALGANDHARVA / SOUND OF HEAVEN – Ravi Jadhav (Inde)

FACING MIRRORS – Negar Azarbayjani (Iran)

INVISIBLE – Michal Aviad (Israël / Allemagne)

THE SLUT – Hagar Ben Asher (Israël / Allemagne)

MABUL / THE FLOOD – Guy Nattiv (Israël / Canada / France)

FIGLI DELLE STELLE – Lucio Pellegrini (Italie)

TUTTI AL MARE – Matteo Cerami (Italie)

SULLA STRADA DI CASA – Emiliano Corapi (Italie)

LA SCUOLA È FINITA – Valerio Jalongo (Italie / Suisse)

GOLAKANI KIRKUK / FLEURS DE KIRKUK – Fariborz Kamkari (Italie / Suisse / Iraq)

MY WIFE – Yukinari Hanawa (Japon)

GEKKO NO KAMEN / MOONLIGHT MASK – Itsuji Itao (Japon)

CRAZY-ISM – Shoji Kubota (Japon)

TRANSIT CITIES – Mohammed Al Hushki (Jordanie)

RUE HUVELIN – Mounir Maasri (Liban)

RED HEART – Halkawt Mustafa (Norvège / Iraq)

CLUB ZEUS – David Verbeek (Pays-Bas / Chine)

DEADLINE – THE REIGN OF IMPUNITY – Joel C. Lamangan (Philippines)

HERITAGE – Andrzej Baranski (Pologne)

AMÉRICA – Sonia Fritz (Porto Rico)

INNOCENCE – Jan Hrebejk (République tchèque)

A WEDDING MOST STRANGE – Trevor Garlick (Royaume-Uni)

THE ROADSIDE HOUSE – Anton Sivers (Russie)

APFLICKORNA (SHE-MONKEYS) – Lisa Aschan (Suède)

CORNELIS – Amir Chamdin (Suède)

PASSÉ PRÉSENT – PAR DELÀ NOS FRONTIÈRES ET NOS DIFFÉRENCES – Tata Amaral, Fanny Ardant, Hüseyin Karabey, Masbedo, Jafar Panahi, Idrissa Ouedraogo, Robert Wilson (Suisse)

BLOWFISH – Chi Y. Lee (Taïwan, Chine)

HAYDE BRE – Orhan Oguz (Turquie)

ATLIKARINCA (MERRY-GO-ROUND) – Ilksen Basarir (Turquie)

PRESS – Sedat Yilmaz (Turquie)

OGUL / LE FILS – Atilla Cengiz (Turquie)

HOW TO CHEAT – Amber Sealey (U.S.A.)

FORT McCOY – Kate Connor & Michael Worth (U.S.A.)

A DECENT ARRANGEMENT – Sarovar Banka (U.S.A. / Inde)

STRANGER THINGS – Eleanor Burke / Ron Eyal (U.S.A. / Royaume-Uni)

EL RUMOR DE LA PIEDRAS – Alijandro Bellame (Venezuela)

EL CHICO QUE MIENTE – Marité Ugas (Venezuela / Pérou)

Courts métrages de la section « Regards sur les cinémas du monde » :

Amok – Christoph Baumann (Allemagne)

1000 Grams – Tom Bewilogua (Allemagne)

Leben Lassen – Felix Charin (Allemagne)

Teardrop – Damian John Harper (Allemagne)

Wüstland – Felix Harmuth (Allemagne)

Wandernd Haus voll Vogelwasser – Veronika Samartseva (Allemagne)

Changeling – Maria Steinmetz (Allemagne)

Rescue Yourself – Daniel Seideneder (Allemagne)

Siebter Tag / Septième jour – Nadine Ilarina Voss (Allemagne / France)

Der Badeanzug – Justin Koch (Allemagne / France)

La Ventana – Juan Manuel Diaz (Argentine)

Restare Uniti – Julius Telmer (Australie)

Badpakje 46 – Wannes Destoop (Belgique)

Dancing With Travolta – Lenny Van Wesemael (Belgique)

Bento Monogatari – Pieter Dirkx (Belgique)

Fancy-fair – Christophe Hermans (Belgique)

Dernier rappel – Mireille Verboomen (Belgique)

La Vie extraordinaire de Rocky – Kevin Meul (Belgique)

Life on the River – Chris Remerowski (Canada)

Drat / Zut – Farzin Farzaneh (Canada)

Entre les lignes – Émilie Gaudet (Canada)

La Machine à laver – Danny Lynch (Canada)

A Cup of Wine – Daniel Conrad (Canada)

Teach’er – Cody Campanale (Canada)

The History of Stand-up Comedy – Neil McArthur (Canada)

Born in Iran – Jeannette Pople & Banafcheh Hejazi (Canada)

Cher Dieu – Caroline Mailloux (Canada)

A Night Out – Heather Young (Canada)

Jane – Martin Edralin (Canada)

The Patient – Elizabeth Lazebnik (Canada)

Célia – Nancy-Lyne Beaudry (Canada)

Deliveries – James Anthony Usas (Canada)

55 Chaussettes – Co Hoedeman (Canada)

A Very Candid Game – Will Khan (Canada / Australie)

3 Needs – Aksel Stasny (Canada / Autriche / Slovénie)

Let’s Play the Frog’s Game – Michel Tintin Deslandes (Canada / U.S.A.)

La Ducha – Maria José San Matin (Chili)

El Premio – Leon Siminiami (Espagne)

El Vampirito – Pablo Navarro-Rubio (Espagne)

La Última secuencia – Arturo Ruiz Serrano (Espagne)

Dulce – Ivan Ruiz Flores (Espagne)

Vahetus – Anu Aun (Estonie)

Tous les hommes s’appellent Robert – Marc-Henri Boulier (France)

Les Ventres vides – Julien Guetta (Fance)

Checkpoint – Ruben Amar (France)

A Perfect Day – Evris Papanikolas (Grèce)

Open Doors – Ashish Pandey (Inde)

Leily va Majoon – Ronak Taher (Iran / Australie)

Boker Layla Tov – Omer Bublil (Israël)

Overbooking – Michele Mortara (Italie)

Clics et déclics – Abdelilah Eljaouhary (Maroc)

Despertar – Cristina Kotz Cornejo (Mexique / U.S.A.)

Munted – Welby Ings (Nouvelle-Zélande)

Hauraki – Kirsten Green (Nouvelle-Zélande)

Meathead – Sam Holst (Nouvelle-Zélande)

Zebu and the Photo Fish – Zipporah Nyaruri (Ouganda / Kenya)

Último recurso – Barney Elliott (Pérou)

Paths of Hate – Damian Nenow (Pologne)

Fotografia – Victor Dragomir (Roumanie)

Budarash – Kirill Modylevsky (Russie)

I Want to Remember – Linus Lim (Singapour)

Las Palmas – Johannes Nyholm (Suède)

This Means Forever – Amanda Kernell (Suède)

La Mort est dans le champ – Patrick Chappatte (Suisse)

The Tree – Kaynipa Polninkorn (Thaïlande)

Clay – David Kashkooli (U.S.A.)

Exposure – Larin Sullivan (U.S.A.)

Down Here – Diogo Costa Amarante (U.S.A. / Portugal)

Down this Road – Vinz Feller (U.S.A. / Suisse)

Hoy no se hace pastel de chucho – Brualio Rodriguez (Venezuela)

DOCUMENTAIRES DU MONDE

FESTIVAL DES FILMS DU MONDE 2011

40 longs métrages, 13 moyens métrages, 11 courts métrages

Le documentaire est une fenêtre ouverte sur le monde qui nous entoure. La variété des thèmes abordés, l’audace des réalisateurs de documentaires est de plus en plus grande. Les équipements plus légers, qui leur permettent de planter leur caméra où bon leur semble, font disparaître les tabous et montrent l’être humain tel qu’il est.

GRANDMA, A THOUSAND TIMES – Mahmoud Kaabour (Abu Dhabi / Qatar / Liban)

KHODORKOVSKY – Cyril Tuschi (Allemagne)

SOLARTAXI – Erik Schmitt (Allemagne)

TASTE THE WASTE – Valentin Thurn (Allemagne)

DIE JUNGS VOM BAHNHOF ZOO (RENT BOYS) – Rosa von Prauheim (Allemagne)

THE REAL AMERICAN – JOE McCARTHY – Lutz Hachmeister (Allemagne)

THE KINGDOM OF SURVIVAL – M.A. Littler (Allemagne)

GENERATION KUNDUZ – Martin Gerner (Allemagne / Afghanistan)

ARRANGED HAPPINESS – Daniela Dar-Creutz (Allemagne / Inde)

UXO-UNEXPLORED ORDNANCE – Julia Weingarten (Allemagne / Vietnam)

UN REY PARA LA PATAGONIA – Lucas N. Turturro (Argentine)

TATA CEDRÓN – Fernando Pérez (Argentine / Espagne / France)

JOE CAMILLERI : AUSTRALIA’S MALTESE FALCON – Fiona Cochrane (Australie)

IBIZA OCCIDENT – Günter Schwaiger (Autriche / Espagne)

SLOT / ÉPILOGUE – Manno Lanssens (Belgique)

BLINDING – Steve Sanguedolce (Canada)

A PEOPLE UNCOUNTED – Yeger Aaron (Canada)

LES PALES DU MAL – PARCOURS CITOYEN – Jean & Serge Gagné (Canada)

WE AIN’R RICH OR FAMOUS BUT WE ARE HAPPY PALS – Jay Bajaj (Canada)

DERRIÈRE LE KODAK – Bob McKenna (Canada)

EL ARBOL DE LAS FRESAS – Simone Rapisarda (Canada)

QALLUNAALIAQPALLIANIQ – Guy Simoneau (Canada)

THE INVISIBLE RED THREAD – Maureen Marovich (Canada)

DANS LE SILLAGE DU TITANIC – Alain Vézina (Canada)

ON ME PREND POUR UNE CHINOISE! – Nicole Giguère (Canada)

SURVIVRE ET VIVRE – Tomi Grgicevic / Davyd Tousignant (Canada)

FINDING FIDEL – Bay Weyman (Canada / Autriche)

TIN CITY VOICES – Elijah Marchand (Canada / Guyane)

KARLA’S ARRIVAL – Koen Suidgeest (Espagne / Belgique / U.S.A.)

D’UN FILM À L’AUTRE – Claude Lelouch (France)

TAGNAWITTUDE – Rahma Benhamou El-Madani (France / Algérie / Maroc)

MASSAGE À LA CAMEROUNAISE – Josza Anjembe (France / Cameroun)

PAYS RÊVÉ – Jihane Chouaib (France / Liban)

NOT WHITE – BLACK – Konstantin Mindia Esadze (Georgie)

WILL THERE BE A THEATRE THERE? – Nana Janelidze (Georgie)

LOS DIOSES DE VERDAD TIENEN HUESOS – Belén Santos & David Alfaro (Guinée-Bissau / Espagne)

AMIN – Shahin Parhami (Iran / Canada / Corée du Sud)

A BOATLOAD OF IRISHMEN – Mac-Dara O’Curraidhin (Irlande / Royaume-Uni)

MOSTAR ROUND TRIP – David Fisher (Israël)

THE HEISEI DILEMMA – Jun-ichi Saito (Japon)

AGNUS DEI: LAMB OF GOD – Alejandra Sanchez (Mexique / France)

ELCIELO ABIERTO – Everardo Gonzalez (Mexique / Salvador)

FLOWERS OF ZION – Josu Larunbe / David Moncasi (Mozambique / Espagne)

CALVET – Dominic Allan (Royaume-Uni)

AFRICA. LE SANG ET LA BEAUTÉ – Sergey Yastrzhembskiy (Russie / France)

NICKY’S FAMILY – Matej Minac (Slovaquie / République tchèque)

LOVE DURING WARTIME – Gabriella Bier (Suède)

BITTER TASTE OF FREEDOM – Marina Goldovskaya (Suède / Russie)

MARCEL OPHÜLS ET JEAN-LUC GODARD, LA RENCONTRE DE SAINT-GERVAIS – Frédéric Choffat / Vincent Lowry (Suisse)

WHEN THE DRUM IS BEATING – Whitney Dow (U.S.A. / Haïti)

THE RESCUERS – Michael King (U.S.A. / Rwanda)

EL CASAMIENTO – Aldo Garay (Uruguay / Argentine)

EL MISTERIO DE LAS LAGUNAS – Atahualpa Lichy (Venezuela)

Courts métrages documentaires :

Sous la peau – Mathias Verleyen (Belgique)

Jungle 66 – Le Triangle de Malaisie – Roger Otis (Canada)

Quand tout est possible – Christine Chevarie-Lessard (Canada)

Nomade en ville – Benjamin Groulx (Canada)

Je suis, point – Claudia Gama (Canada)

De cire et d’acier – Jean-Michel Boré (Canada)

Villeraymmiut – Kenza Afsahi (Canada)

Des insectes et des hommes – Helgi Piccinin (Canada)

Chaque jour et demain – Fabrice Main (France)

Gomogour – Mohammad Reza Farzad (Iran)

Leap Before You Look – Stephane Goldsand (U.S.A. / Mexique)

LE FESTIVAL DU FILM ÉTUDIANT CANADIEN

 

Le 42e Festival du film étudiant canadien se déroulera pendant le Festival des Films du Monde, du 20 au 24 août et les lauréats seront annoncés le 24 août.

61 films ont été sélectionnés représentant des écoles, universités et institutions de formation de tout le Canada. Les réalisations dont vous pourrez voir les films au Festival 2011 viennent de : British Columbia Institute of Technology (Burnaby, B.C.), Université Concordia (Montréal), Humber College (Toronto), INIS (Montréal), Nova Scotia College of Art and Design (Halifax), Ryerson College (Toronto), Sheridan College (Oakville, Ontario), Simon Fraser University (Vancouver), University of British Columbia (Vancouver), Université de Montréal, UQAM (Montréal), University of Regina, York University (Toronto), CEGEP de Rivière-du-Loup, CEGEP du Vieux-Montréal.

Ce festival est compétitif et différents prix seront remis le 24 août :

Le Prix Norman McLaren offert par l’Office national du film du Canada d’une valeur de 2500 $ en services techniques pour la production du prochain film du récipiendaire.

Le Grand Prix Kodak Cinéma et Télévision pour le meilleur espoir, présenté par Kodak Canada Division Cinéma et Télévision. Le gagnant reçoit une caméra d’une valeur de 800 $ ainsi qu’une valeur de 4200 $ en pellicule. Et des prix dans les catégories Animation, Documentaire, Fiction, Expérimental.

Un nouveau commanditaire s’est ajouté cette année : Amazon.ca, le site internet canadien du plus gros détaillant en ligne au monde, sera commanditaire du 42ième Festival du film étudiant canadien qui se déroulera du 20 au 24 août au sein du FFM.

Cette section du FFM est depuis long temps commanditée par Kodak Canada ainsi que l’Office national du film du Canada. L’apport d’Amazon.ca vient à point aider cette section essentielle à l’émergence des nouveaux talents de cinéastes canadiens.

LE CINÉMA À LA BELLE ÉTOILE LOTO-QUÉBEC

Le Festival des Films du Monde présentera des films en plein air sur l’Esplanade de la Place des Arts. Un programme des meilleures comédies musicales, intitulé « BOLLYWOOD, HOLLYWOOD… et LES DEMOISELLES » permettra au public de voir gratuitement, grâce à la contribution de Loto-Québec, des films de Bollywood, des comédies musicales d’Hollywood ainsi que « Les Demoiselles de Rochefort » en hommage à Catherine Deneuve.

NOTRE CINÉMA – RETOUR SUR UNE ANNÉE DE SUCCÈS

Le programme annuel de cinéma québécois « Notre Cinéma – Retour sur une année de succès », composé de 20 longs métrages, sera présenté dans l’Espace Culturel G-E Lapalme de la Place des Arts. L’entrée sera gratuit

 CATHERINE DENEUVE RECEVRA

UN GRAND PRIX DES AMÉRIQUES LORS DU 35e FFM

Icône du cinéma français, star internationale, Catherine Deneuve recevra un Grand Prix spécial des Amériques lors du 35e Festival des films du monde. « Parmi les plus grandes actrices du 7e Art, Catherine Deneuve occupe une place tout à fait à part. Elle a travaillé avec les plus grands cinéastes et a conquis le monde grâce à son immense talent. Nous sommes particulièrement heureux de lui rendre hommage lors du prochain FFM » a déclaré Serge Losique, Président du FFM.

En 1964, Catherine Deneuve est l’héroïne des « Parapluies de Cherbourg », de Jacques Demy, succès public et Palme d’or à Cannes. Elle fait des choix qui témoignent d’un goût très sûr et d’une certaine audace. Loin de son image de jeune fille romantique, que favorisent sa beauté classique et ses cheveux blonds, elle incarne une schizophrène dans « Répulsion » de Polanski, puis une épouse sage devenue pensionnaire d’une maison close dans « Belle de jour » (1966) de Buñuel, avec qui elle tournera le non moins troublant « Tristana ». Dans « La Vie de château » puis « Le Sauvage », Rappeneau exploite sa fantaisie et son sens du rythme, qualités qu’on retrouve dans « Les Demoiselles de Rochefort », comédie musicale où elle donne la réplique à sa sœur Françoise.

Hollywood fait alors les yeux doux à Catherine Deneuve, qui tourne aux côtés de Jack Lemmon (« The April Fools » de Stuart Rosenberg – 1969) et Burt Reynolds (« Hustle » de Robert Aldrich – 1975) et devient l’image de Chanel aux États-Unis. Dirigée par de grands Italiens comme Bolognini et Ferreri (« Liza » avec Marcello Mastroianni, père de sa fille Chiara), puis par François Truffaut, qui fait d’elle sa « Sirène du Mississippi ». Le cinéaste offre en 1980 à Deneuve un de ses plus beaux rôles, celui d’une comédienne passionnée dans « Le Dernier Metro ». Le film est un triomphe, et vaut à l’actrice un César en 1981. La même année, dans « Hôtel des Amériques », elle est Hélène, premier des cinq personnages de femmes que lui écrira Téchiné (« Ma saison préférée », « Les Temps qui changent »).

Sa participation à de grandes fresques populaires, comme « Indochine » de Wargnier (avec à la clé un nouveau César en 1992 et une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice) assoit son statut de star, mais, cinéphile, elle travaille aussi avec les talents les plus singuliers du cinéma français, de Carax à Desplechin en passant par Ozon (« 8 femmes » en 2002), et international (Oliveira, von Trier). Mettant régulièrement à mal son image de femme sophistiquée, elle campe l’héroïne suicidaire du « Vent de la nuit » de Garrel, et celle, alcoolique, de « Place Vendôme » qui lui vaut le Prix d’interprétation à Venise en 1998.

Loin de se reposer sur les lauriers, Catherine Deneuve prend part aux projets les plus variés : du film choral et glamour à la française « Le Héros de la famille » au dessin animé novateur (elle prête sa voix à la mère de l’héroïne de « Persepolis » en 2007), de la comédie décalée (« Palais royal » en 2004) au film conceptuel (« Je veux voir, tourné dans un Liban en ruines »), du jeune cinéma d’auteur (elle porte de bout en bout Après lui de Gaël Morel) à la superproduction (Le Concile de pierre). Au fil d’un parcours riche en nouvelles rencontres, elle retrouve régulièrement des cinéastes repères, comme André Téchiné ou Arnaud Desplechin. Elle fait partie de la distribution de « Versailles rive droite » de Bruno Podalydès, et campe la mère de Marina Hands dans « Mères et filles » (2009) avant de jouer celle de substitution de Romain Duris, dans « L’ Homme qui voulait vivre sa vie ». En 2010, elle retrouve l’œil avisé de François Ozon qui la métamorphose dans « Potiche », comédie dans laquelle elle interprète une épouse effacée, muée en femme d’affaires combative. Elle enchaîne deux films en 2011 : « Les Yeux de sa mère » de Thierry Klifa et « Les Bien-Aimés » de Christophe Honoré dans lequel elle partage un rôle avec sa fille Chiara Mastroianni. En 2012 elle sera « la Reine » du nouveau Asterix et Obelix : God save Britannia réalisé par Laurent Tirard.

En 1999, l’UNESCO la choisit comme ambassadrice à la préservation du patrimoine cinématographique.

UNE CLASSE DE MAÎTRE AVEC CLAUDE LELOUCH

Claude Lelouch viendra présenter ses deux derniers films : « CES AMOURS-LÀ » et le documentaire qu’il a réalisé sur sa propre carrière « D’UN FILM À L’AUTRE ». Par la même occasion, il donnera une classe de maître.

Claude Lelouch a l’énergie d’un jeune homme. Son existence est à l’image de ses films : flamboyante, haletante. Sa famille ressemble à une tribu avec ses ex-femmes, toutes comédiennes, et ses sept enfants. Il écrit, réalise et produit. Le patron des Films 13 fait fructifier son catalogue : ses propres films et ceux des autres (Brel, Mnouchkine, Werber, etc.)

Tout commence avec « Un homme et une femme », récompensé par la Palme d’Or du Festival de Cannes 1966 et par l’Oscar du meilleur film étranger. Le film connaît un succès planétaire comme il y en eut peu dans le siècle. Sur cette renommée internationale vont germer 41 films. Montand, Belmondo, Girardot, Ventura, Dussolier, Deneuve, Luchini… Claude Lelouch parle de tous. Il se veut le promoteur d’un cinéma populaire

«  Le cinéma est omniprésent dans mon existence. Il est au cœur de mes motivations, de ma réflexion, de mon passé et de mes projets. Il est pour moi comme l’oxygène dans le sang. Tout ce que je fais dans la vie doit être un jour transformé en film. Le cinéma m’a éveillé au monde. Il m’a fait aimer la vie, il m’a donné envie d’écouter de la musique, de voir des tableaux, de lire des romans. Il est mon père et ma mère réunis. Si la chanson est une drogue douce, le cinéma, lui, est une drogue dure. J’en suis dépendant. Une semaine sans film et je ne vais pas bien. » Claude Lelouch

BERTRAND TAVERNIER PRÉSENTE SES « COUPS DE CŒUR »

Bertrand Tavernier n’est pas seulement un réalisateur de talent, il est également un grand cinéphile. Il était venu l’an dernier au FFM pour présenter deux de ses films, «Dans la brume électrique» et «La Princesse de Montpensier».

Cette fois, il présentera les coups de cœurs cinématographiques qui ont marqué sa carrière. L’atelier se déroulera en deux volets et offrira des discussions avec les festivaliers après chaque film. Ces projections et échanges de Bertrand Tavernier avec le public se dérouleront les 20, 21 et 22 août.

Au cours du premier, il s’attardera aux classiques oubliés du cinéma français: «Sucre», de Jacques Rouffio (1978), «Douce», de Claude Autant Lara (1943) et «Le Mariage de Chiffon», de Claude Autant Lara (1942).
Le deuxième s’intitulera «Films noirs méconnus». Il sera question des longs métrages américains «Pitfall», d’André de Toth (1948), «Cry Danger», de Robert Parrish (1951) et «The Prowler», de Joseph Losey (1951).

UNE AFFICHE SIGNÉE CLAUDE ROBINSON

Nous avons demandé au créateur et illustrateur Claude Robinson de bien vouloir nous proposer une affiche à l’occasion du 35e anniversaire du Festival des Films du Monde. Claude Robinson s’est mis au travail en décembre dernier et nous a proposé une illustration qui met l’accent sur le processus créatif de l’œuvre cinématographique et il l’interprète à sa manière en disant : « Le cinéma, à mes yeux, demeure un art féminin par excellence de toute évidence car on dit bien « une » caméra.

COMMENT VOIR BEAUCOUP DE FILMS

AU FESTIVAL DES FILMS DU MONDE SANS SE RUINER

Attention : quantité limitée à bas prix

LES SALLES

 

CINÉMA IMPÉRIAL, 1430, rue de Bleury (Métro Place des Arts)

Pavillon Sandra & Leo Kolber, Salle Lucie et André Chagnon

THÉÂTRE MAISONNEUVE, Place des Arts (métro Place des Arts)

CINÉMA QUARTIER LATIN (9 salles), 350 rue Emery (métro Berri-UQAM)

CINÉMA ONF, 1564, rue St-Denis (Métro Berri-UQAM)

LES PRIX D’ENTRÉE

Le Festival des Films du Monde veut continuer à rendre la culture cinématographique accessible au plus grand nombre. Les coupons échangeables contre des billets sont déjà disponibles.

Les 10 coupons disponibles au tarif de 65.$ vous feront faire une économie de 35% sur le prix du billet individuel de 10.$

Les coupons pourront être échangés contre des billets pour des séances précises à partir du samedi 13 août aux endroits suivants : Cinémas Quartier latin, Cinéma Impérial, Place des Arts.

Des laissez-passer « Cinéphile » sont en vente au prix de 250.$

Des « Passeports » sont en vente au prix de 100.$

Le bon de commande pour les laissez-passer « Cinéphile » et les « Passeports » est disponible sur le site Internet du Festival (www.ffm-montreal.org)

Pour renseignements : (514) 848-3883