My Wilderness est le 4e album de Piers Faccini, le 4e chapitre d’une aventure entamée il y a sept ans. Cet album contient 13 pièces apaisantes chantées d’une voix qu’on adore entendre.
Sa plume se fait poétique. Il ne peut s’empêcher de nous raconter une histoire. Il nous raconte le monde avec lucidité. Le monde sauvage sans nostalgie. Son œuvre est totalement produite et conçue par un Piers Faccini en pleine possession de ses idées.
Avec ses amis musiciens, il peut facilement prendre la route. Pour l’accompagner dans ses phantasmes partagés musicalement, le suivent Jules Bikoko (bassiste), Rodrigo d’Erasmo (violoniste) et Simone Prattico (batteur et percussionniste).
J’adore la couverture de sa pochette d’album avec le visage tracé comme les séparations du monde avec un jeu d’ombre et de lumières. Le dos de la pochette est constitué de montagnes et la pleine lune. Sur le CD, apparaît le dessin d’une main tracée comme le monde désertique. Également, on a la chance d’avoir le livret incluant toutes les chansons de l’album. Tout a été pensé pour nous rappeler le parcours à travers le monde sauvage.
La musique de Piers suggère, frôle, évoque sans insister. Sa musique est de partout avec nous, on a l’impression de se promener à travers le monde autant par ses paroles que par son rythme.
Voici les treize pièces de l’album : « No Reply », « The beggar & The Thief », « A New Morning », « Tribe », « That Cry », « The Branches Grow », « My Wilderness », « Dreamer », « Say But Don’t Say », « Strange Is The Man », « And Still The Calling », « Drowning In My Sleep », « Three Times Betrayed ».
Sur cet opus, on y perçoit un chant napolitain diabolique, de la musique africaine, malienne, folk britannique, ou blues. On entre même dans une danse-transe.
Le monde vu par Piers est cruel, charnel, rythmé par des tambours et adouci par des cordes et du crin. Un monde né pour être chanté et bâti pour la danse. Un monde sauvage en magasin dès le 11 octobre.
