Entrevues avec les artisans du film Le Vendeur

Le Vendeur

J’ai vu, en grande première, sur invitation de presse, le premier film du réalisateur Sébastien Pilote  Le Vendeur mettant en vedette Gilbert Sicotte. C’est un film qui a participé à de nombreux festivals partout dans le monde depuis le début de l’année 2011. Le film prend l’affiche le 11 novembre prochain et mon appréciation du film se trouvera dans la section cinéma à partir de cette date.

Synopsis

Marcel Lévesque, un habile et facétieux vendeur d’automobiles en fin de carrière ne vit que pour trois choses : son travail, sa fille unique Maryse, et son petit-fils Antoine. Il est le meilleur vendeur du mois depuis des années chez le concessionnaire où il a passé sa vie, dans une petite ville mono-industrielle en déclin. Durant un hiver qui n’en finit plus, et pendant que l’usine de pâtes et papiers vit une autre fermeture temporaire, Marcel Lévesque ne pense qu’à sortir ses Américaines chéries de la cour enneigée. Un jour, le vendeur fait la rencontre de François Paradis, un travailleur de l’usine au chômage… Un film qui parle de l’homme aliéné, de culpabilité, de religion et de vente automobile. 

Entrevues : C’est au Château Bonne Entente que j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec les artisans du film Le vendeur. Il y avait sur place le scénariste et réalisateur Sébastien Pilote ainsi que l’acteur Gilbert Sicotte et le chanteur Pierre Lapointe, qui a composé la musique du film (Il n’apparait pas sur les photos, puisqu’il est arrivé en retard, après les prises de photos).  

 

Gilbert Sicotte

Questions pour Gilbert Sicotte : Qu’est-ce qui vous intéressait dans ce rôle? 

« Quand j’ai lu le scénario, ce personnage me parlait. Il était dans son univers dans sa simplicité de vie. Ce n’est pas un être aigri. Il est juste bien. J’ai dit à Sébastien (le réalisateur) que moi, qui ai joué beaucoup du Anton Tchéchov dans ma vie, je trouvais que la première chose qui m’a frappé dans ce personnage c’est que ça ressemblait à un univers Tchéchovien. Un monde qui est dur, mais qui, en même temps, il n’y a pas de malice dans ce personnage. Il essaie d’être heureux et de rendre les autres heureux avec le peu qu’il a. Et cela me fascinait… son humanité. » 

Et travailler avec Sébastien Pilote qui en est à son premier film, c’était comment?

« C’était très bien. C’est un jeune réalisateur brillant, fascinant. C’est merveilleux de voir des gens de cette génération qui écrivent sur des sujets comme les régions du Québec qui se meurent. Il aurait pu écrire sur des sujets modernes, l’informatique, sur la musique, les technologies. Mais Sébastien est un jeune de 35 ans avec toute cette intelligence, qui a écrit sur un sujet qu’il connaît, car il vient de ces régions et sa famille aussi. Ce sont là de vrais créateurs. Ils travaillent avec leurs vraies vérités, leurs racines. Et c’est agréable dans ce temps-là. » 

Vous avez tourné ce film à Dolbeau-Mistassini. Comment cela s’est passé le tournage chez eux, leur réaction? Et de tourner l’hiver aussi, dans la neige, c’était difficile? 

« C’est toujours bien inspirant de tourner et de demeurer dans la région 24 h par jour. On est resté là 6 semaines en tout. On peut donc se concentrer à notre personnage pendant tout ce temps qu’on est là. Notre énergie est mise totalement là-dessus. On n’est pas préoccupé par autre chose que notre rôle à jouer, puisqu’on est constamment dans la région et qu’on ne retourne pas chez nous le soir. Et on vit au rythme de la région. Et c’est nourrissant, car le film, bien qu’il n’est pas écrit pour Dolbeau, il est tout de même écrit pour une petite ville industrielle avec une usine qui s’apprête à fermer, comme l’ont vécu eux-mêmes les gens de Dolbeau. Donc ce fut un tournage très agréable avec les gens là-bas. C’est rare maintenant que l’on voit des films tournés à l’extérieur avec des équipes complètes qui se déplacent. Naturellement, de tourner à l’extérieur c’est plus compliqué et plus dispendieux… Et en plus, que la nature n’a pas collaboré dans le bon sens pour le film. Il devait neiger, mais en fait, il pleuvait plus souvent qu’autrement. On avait choisi cet endroit et ce moment de l’hiver, février et mars, pour qu’il y ait de la neige à profusion. Mais ce fut une année où il a manqué de neige. On a eu bien sûr quelques tempêtes dont on s’est servi, mais sinon, il fallait travailler avec la ville pour qu’ils nous aident à déplacer de la neige.  » 

Et de jouer avec Nathalie Cavezzali (votre fille dans le film). Est-ce que la chimie s’est bien faite rapidement entre vous deux, pour démontrer cette belle complicité père-fille ?

« Je ne connaissais pas Nathalie au départ. On s’est rencontré sur ce projet. Cela a été une très belle rencontre. Elle est une fille généreuse et elle a une belle énergie intérieure. On finit par se ressembler à un moment donné. On avait vraiment l’impression de ressentir ce lien père-fille entre nous deux. Ce fut très agréable.» 

Vous parlez somme toute peu dans le film. Il y a beaucoup de moments de silence. Est-ce cela qui a été le plus difficile à jouer?

« C’est sûr qu’il y a eu des situations plus difficiles à jouer. Ce n’est pas nécessairement les scènes les plus intenses émotivement qui sont les plus difficiles à jouer, car durant ces moments, on est vraiment dans l’émotion de notre personnage et on réussit à bien le rendre. Mais il y a plusieurs moments dans le film où mon personnage est juste là, à vivre le moment d’inquiétude, de questionnement, de nostalgie, de tristesse, d’angoisse. Et le défi alors, est de réussir à démontrer ces émotions, en étant juste là, sans parler, seulement dans le regard, la posture. Donc, on souhaite que durant tout le film, le public réussisse à suivre ce personnage et à sentir ce qu’il vit à tout moment. C’est surtout cela la difficulté. Être à la bonne place et que cela serve le propos.» 

 

Sébastien Pilote

Question pour Sébastien Pilote : C’est premier long métrage. Pourquoi vous avez choisi Le vendeur d’automobiles dans une région éloignée sur le déclin, comme sujet de votre premier film?

« D’abord parce que c’est là que je vis. C’est cela qui m’inspire et que j’aime montrer. Il y a des gens qui disent que la vie en soi, le quotidien, c’est plutôt plate, routinier, ennuyant parfois, alors ils vont au cinéma ou louent des films pour se divertir, faire rêver. Tandis qu’à l’image du cinéaste John Cassavetes que j’aime beaucoup, lui, il dit que, c’est la vie de tous les jours qui le fait rêver et lui fait oublier qui il est. Et il faut aller au cinéma pour nous ramener les deux pieds sur terre, pour nous montrer qui on est comme être humain, comme société. Et c’est le genre de cinéma que je veux faire. J’ai donc voulu faire, avec le personnage de Marcel Levesque (Gilbert Sicotte) quelqu’un de généreux, que les gens vont aimer. Je voulais faire un portrait d’un personnage que tout le monde connait, le vendeur d’automobiles. Les gens dénigrent les vendeurs d’autos, tout comme le politicien. Et pour moi, c’était un défi de le rendre attachant. Je suis certain que les gens, après avoir vu ce film, ne verront plus leur vendeur d’auto, ou d’assurance de la même manière. L’idée pour moi aussi, c’était de faire quelque chose de très local, comme ici, la fermeture d’une usine ainsi que la vie d’un vendeur d’autos, pour raconter quelque chose de beaucoup plus grand et d’universel, qui est notre système, le monde occidental, qui est en perdition, qui est rendu au bout de son chemin et dont on refuse de voir que ça peut changer, car on ne peut pas imaginer la vie autrement. Marcel Levesque dans le film, il dit au chômeur, ‘Ne t’en fais pas, l’usine a toujours été là et elle va rester là encore, c’est certain’. Tu t’obstines, tu fais du déni dans ce temps-là. Et c’est un peu cela que je voulais aborder comme thème dans le film. Et également, le vendeur qui est aliéné dans son travail. Il n’a pas une conscience très développée. Et, il y a des évènements dans le film qui vont faire en sorte qu’il va finir par avoir un peu plus de conscience.  » 

Est-ce que vous aviez déjà en tête qui jouerait le rôle du vendeur en écrivant ou si c’est lors d’audition que vous avez trouvé Gilbert?

« C’est arrivé, lors des auditions, on regardait des photos des gens qui pourraient interpréter le rôle et l’idée de Gilbert Sicotte est venue assez rapidement. Je pensais un peu à Jean-Paul Belleau et du fait qu’il avait quelque chose pouvant faire penser à un vendeur d’auto, un sympathique crosseur. Donc, j’ai rencontré Gilbert et il a fait une lecture du scénario et on a diné ensemble. Il a fait une lecture très juste du personnage et de l’histoire aussi. On a parlé beaucoup et c’est à ce moment que j’ai su que c’était lui que ça me prenait. Naturellement, je savais qu’il était un très bon acteur, alors je n’avais aucun doute qu’il pourrait jouer ce rôle brillamment. » 

Et pour le rôle de la fille de Marcel, vous avez choisi Nathalie Cavezzali. C’est merveilleux de voir leur relation père-fille dans le film.

« Oui, je voulais montrer dans ce film une belle relation père-fille. Et effectivement, on y voit une relation très intense, pas incestueuse, mais très forte entre eux. Et sa fille non plus, elle n’a pas de vie à l’extérieur de son fils, son travail et de son père. Et je voulais donc montrer cette belle relation entre les deux. Je suis père moi-même de deux filles. J’adore mes filles. Je suis leur ami, leur père. J’aime cela les coller, ce sont mes princesses, mes reines. Et donc, je trouvais cela intéressant de le montrer à l’écran. C’est la même chose avec le petit-fils. C’est de rendre le personnage de Marcel attachant, que de le montrer jouer au paternel avec son petit-fils. » 

Donc, vous avez filmé le tout dans votre région natale. Est-ce que les gens étaient réceptifs à vous voir débarquer pour tourner un film dans leur région?

« J’habite au Saguenay, à Chicoutimi, et on a tourné à Dolbeau-Mistassini au nord du Lac Saint-Jean. Je pense bien que les gens étaient contents d’avoir un tournage dans leur ville. On a passé deux mois là-bas. Ils nous ont beaucoup aidés. Ils ont transporté de la neige par exemple. Pour moi, ce n’était pas Dolbeau-Mistassini dans le film, mais plutôt une ville imaginaire. Je pensais entre autres à la fermeture de l’usine de Port-Alfred en Abitibi. Mais en fait, à Dolbeau-Mistassini aussi c’est arrivé pour vrai la fermeture pour une période indéterminée de l’usine de papier d’impression commerciale, AbitibiBowater, pendant qu’on tournait. Les travailleurs étaient en chômage depuis plusieurs mois.  L’usine a fermé officiellement et définitivement pendant la postproduction. C’était vraiment le poumon de la ville en plus. On voyait vraiment que la réalité dépassait la fiction pendant qu’on tournait… Et cette ville, pour moi, c’est comme une actrice à qui j’aurais demandé de jouer sans maquillage, de montrer toute la poésie sans le maquillage. » 

Au niveau de la cinématographie, on peut dire que vous avez fait un travail fabuleux pour nous montrer la neige, le froid, le bruit même de la neige qui craque sous les pieds. C’est magnifique.

« J’aime beaucoup le cinéma des années 60-70, au Québec, lorsqu’on faisait des films qui se passaient l’hiver, comme Gilles Carles le faisait par exemple. Et maintenant, on ne le fait plus pour des raisons techniques. C’est vrai que c’est plus difficile, on se met en danger en tournant l’hiver. On a de moins en moins de neige en hiver maintenant. Pour nous, il mouillait. On a utilisé toute sorte de subterfuges pour avoir un hiver intéressant dans le film. C’était quelque chose de poétique pour moi. Montrer aussi l’absurdité de la chose, du commerce. Quand il neige tout le temps, pourquoi continuer à travailler, à déneiger des voitures quotidiennement. » 

Au niveau de la musique, vous avez demandé à Pierre Lapointe d’écrire la musique du film. Pourquoi?

« Pour mon court-métrage Dust Bowl Ha! Ha!, qui est la genèse de mon film Le vendeur, (et que l’on peut voir sur Tou.tv)  j’avais mis quelques pièces connues de Pierre Lapointe. Pierre est un touche-à-tout, c’est un artiste accompli. Il est un très grand mélodiste. Et je lui ai demandé cette fois-ci de composer pour moi des petites mélodies, ritournelles discrètes, comme des gouttes d’eau pour mon film. Il n’avait rien à gagner en faisant la musique de ce film. Tu n’es pas la vedette dans un processus comme celui-là. La musique de Pierre accompagne très discrètement le film, de manière minimaliste. Il y a aussi d’autres musiques dans le film, comme lors de la soirée dansante. C’est de la musique de ma grand-mère, la valse de Noël à l’accordéon et la chanson Romance in Durango de Bob Dylan. Encore une fois, j’ai voulu montrer le côté aliénant, car la personne qui interprète cette chanson, la chante phonétiquement, donc on ne comprend pas ce qu’il chante. Les paroles de Bob Dylan pour moi sont comme métaphoriques par rapport au film. C’est toute l’histoire du film qui est raconté, mais différemment. C’est un Cowboy dans le désert avec sa compagne Magdalena et qui tente de fuir, parce qu’il a tué un homme dans une cantine, mais il ne sait pas si c’est lui qui l’a tué, sauf que c’est lui qui tenait le fusil. C’est comme cela que je vois Marcel (Gilbert). Tout ce qui arrive, c’est de sa faute, mais en même temps, c’est très difficile de dire que c’est de sa faute, parce que ce n’est pas nécessairement complètement sa faute. Il tenait le fusil, mais ce n’est pas lui qui a tiré. C’est le système qui faisait qu’il fallait qu’il tire.  »

 http://www.bobdylan-fr.com/trad/romanceindurango.html

 

Sébastien Pilote, Shirley Noel, Gilbert Sicotte et Marc Daigle le producteur

Questions pour Pierre Lapointe : Comment est venue votre collaboration pour écrire la musique sur ce film?

« Sébastien avait mis la musique de 25-1-14-14 qui se trouve sur mon album la forêt des mal-aimés pour son court-métrage Dust Bowl Ha! Ha! Il avait fait son montage sur cette musique et avait décidé de la garder par la suite. Quand j’ai reçu le film, je suis resté complètement bouche bée devant la qualité de la photo et le scénario qui, en quelques minutes,  réussissait à nous rentrer dedans violemment. À voir sur Tou.tv… On est donc devenus amis comme cela. Quand Sébastien a commencé à travailler sur son scénario, il m’a demandé de faire la musique sur mesure pour son film. J’ai accepté, mais comme je ne suis pas un compositeur de musique de film (c’est vraiment un métier en soi et je ne suis pas familier avec ce genre de processus là), j’ai demandé que mon ami comparse de toujours Philippe Brault qui est le réalisateur de mes deux derniers disques et qui est mon directeur musical en tournée, mon arrangeur puisse travailler avec moi sur le projet. C’était nécessaire, pour qu’il fasse le pont entre la technique du montage et moi qui était juste dans l’image créative » 

Quelle était la commande? Et comment avez-vous procédé pour écrire la musique?

« D’abord, Sébastien m’avait envoyé le scénario, mais je n’ai pas voulu le lire. J’ai demandé à Sébastien de me raconter son film. Et je lui ai demandé qu’il me parle de cinq plans qu’il avait hâte de tourner. Il m’a alors raconté des plans où il y avait beaucoup de neige, beaucoup de silence. C’était assez lent avec une mélancolie douce. Et je suis parti de cela. Sur un mois environ, je lui envoyais des musiques constamment, de 10, 30 secondes, cela dépendait.  Mon but était de garder en tête les images que le récit de Sébastien avait provoquées et de juste créer sans réfléchir et voir comment je réagissais en improvisant au piano. Lui écoutait ces improvisations, et soit il les écartait, ou les gardait au cas où. Puis, il est allé tourner ses scènes. Il m’a ensuite montré les premières images. Je suis ensuite revenu avec d’autres mélodies. Quand les mélodies ont été pas mal campées sur le choix, on a donné cela à Philippe Brault qui a texturé le tout et a créé des agents liants entre l’image et les mélodies que j’avais faites pour créer quelque chose d’homogène. » 

Et le choix du piano seul, est venu comment?

« On avait parlé d’autres choses. Sébastien avait des idées un peu plus américaines, la ville fantôme… Philippe Brault est moi, on n’était pas certain de cette voie-là, car on se disait qu’en allant dans une mélodie de piano, quelque chose de plus doux, cela restait quand même moins cliché. C’est sûr que si on avait voulu mettre de la musique de manière grandiose,  pompeuse, cela n’aurait pas été approprié. Donc le piano se prêtait bien à cela. Et même, il y avait encore plus de musique que cela. Et un moment donné, dans la salle de montage, on a décidé d’en couper. C’est un film où le silence doit respirer et où la musique est un accessoire extrêmement subtil. Et même si je fais la promo de la musique du film, on le sent très peu qu’il y a de la musique. Ce n’est pas le temps de faire de l’égo et mettre en valeur Pierre Lapointe, pas du tout. Dès le départ, j’avais mentionné que je refuserais de mettre ma voix sur une des musiques. Ce serait carrément inutile et cela deviendrait un exercice de promo cheap avec Pierre Lapointe. Cela m’énerve beaucoup ce genre de chose, surtout que là, on est dans du cinéma d’auteur.  C’est le produit fini qui compte et non l’égo de chacun. Donc, au total, il y a à peu près trois mélodies dans le film qui sont de moi. Ce n’est presque rien. C’était juste respectueux par rapport au film et rendre service à l’œuvre, aux acteurs, à la cinématographie, etc. » 

C’était la première fois que vous écrivez de la musique pour un film, vous avez été emballé.  Est-ce quelque chose qui vous intéresse beaucoup de continuer à en faire de la musique de film?

« Oui, j’aimerais vraiment cela. Mais, il faudrait que le réalisateur avec qui je travaillerais fasse comme Sébastien c’est-à-dire, qu’il soit prêt à me parler de son film avant de le faire. Et non pas d’arriver avec un film déjà monté avec de la musique et pour lequel il veut que je fasse un pastiche qui ressemble à ce qui est déjà là, ou bien faire du Pierre Lapointe qui sonne comme ce qu’on a déjà mis au montage. Il faut qu’il soit prêt à vivre une expérience d’essai/erreur, car je travaille comme cela dans mes projets. Comme je ne suis pas un compositeur de musique de film, le fait d’avoir cette même approche-là lors de ma première tentative de faire la musique du film,  cela ne m’a pas déstabilisé, au contraire, cela m’a rassuré. » 

Gilbert Sicotte et Sébastien Pilote

Le film prend l’affiche dans les salles du Québec, dès ce vendredi 11 novembre 2011. 

Voici la liste des festivals dont il a fait partie depuis presque un an déjà : 

Premier film québécois sélectionné pour Sundance Film Festival – World Cinema Dramatic Competition aux États-Unis en  Janvier 2011

Puis, il a gagné le prix FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique). San Francisco International Film Festival – États-Unis, Avril 2011

Il a aussi remporté deux prix  à Mumbai International Film Festival – Inde, Octobre 2011 : Grand Prix du Jury& Prix de la meilleure interprétation masculine (Gilbert Sicotte)

Il a été présenté aussi :

Boston Independent Film Festival – États-Unis, Mai 2011

Los Angeles Film Festival – États-Unis, Juin 2011

Maine International Film Festival – États-Unis, Juillet 2011

Possible Worlds Sydney Canadian Film Festival – Australie, Août 2011

Monterrey Film Festival – Mexique, Août 2011

National Cinematheque – Mexique, Septembre 2011

Québec in Hollywood – American Cinematheque – États-Unis, Septembre 2011

Bar Harbor Film Festival – États-Unis, Septembre 2011

Modern Cinema at the Modern Art Museum of Ft. Worth – États-Unis, Septembre 2011

Festival do Rio – Brésil, Octobre 2011

Vermont International Film Festival – États-Unis, Octobre 2011

Starz Denver International Film Festival – États-Unis, Novembre 2011

Thessaloniki International Film Festival – Grèce, Novembre 2011

International Film Festival Mannheim Heidelberg – Allemagne, Novembre 2011

Cinema du Québec à Paris – France, Novembre 2011

Torino International Film Festival – Italie, Novembre 2011

Le 30e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue. En ouverture du festival le 29 octobre 2011

Il sera également présenté à Thessalonike en Grèce le 10 et 11 novembre, au 52e international film festival du 4 au 13 Novembre 2011

Fiche technique

Réalisateur et scénariste Sébastien Pilote

Producteurs Bernadette Payeur et Marc Daigle

Directeur de la photographie Michel La Veaux

Directeur artistique Mario Hervieux

Monteur Michel Arcand

Musique originale Pierre Lapointe, Philippe Brault

Son Gilles Corbeil, Olivier Calvert, Stéphane Bergeron

 

Distribution

Marcel Lévesque Gilbert Sicotte

Maryse Nathalie Cavezzali

Antoine Jérémy Tessier

François Paradis Jean-François Boudreau

Le directeur des ventes Pierre Leblanc

 

 http://levendeur-lefilm.com/

 http://pierrelapointe.com/

 http://www.tou.tv/

 crédit photos : Roland de Québec