Empruntant la forme rigide des barrières humaines, les poèmes qui forment Le mur évoquent magnifiquement la séparation. À travers elle, la poète s’intéresse à la mémoire qui se construit dans le geste de réécriture et s’efforce de restituer l’émerveillement poétique qui persiste au-delà de la souffrance humaine. En s’approchant ainsi des murs, la poésie semble aspirer à les faire bouger et donne à voir au delà.
La ligne verte. Nos fruits, nos feuilles les autres cadastres autant la mémoire divisée. Rémanence des géants paternels maternels. Tel reflet ont dans le chant et tel fredon les enfants dont la peau est menée.
Ce recueil de poésie reflète les idées de l’auteure. C’est très facile à lire avec une attention particulière. Des éclaircissements sur la poésie de novembre 1947, La ligne verte, Un matin de l’été 2002 et ONU.
Poètes de brousse est une maison d’édition montréalaise consacrée à la poésie et à la critique intuitive.
Nada Sattouf est née en 1966 à Tripoli, une ville située au Nord du Liban. Poète et professeure, elle vit à Montréal depuis 2002. Elle a publié deux recueils de poésie aux éditions Dar al Jadid à Beyrouth et deux autres à Montréal aux éditions Poètes de brousse dont Bayt (2008).
Nombre de pages : 75
Prix suggéré : 15 $
