Jason Bonham, Led Zeppelin Experience!

Jason Bonham, Led Zeppelin Experience!
Jason Bonham, Led Zeppelin Experience!

Le risque est grand ! Ça frôle même le suicide artistique! Un hommage à un groupe d’une telle renommée; il faut vraiment y croire! Mais à la tombée du rideau, le band biographique nous accueille avec Immigrant song! Ouf! La foule, en majorité composée de têtes blanches, se touille tout de suite l’arrière-train! Il faut constater la frénésie!

Quoique quelque peu hésitant en début de spectacle, surtout lors de Babe’ I’m gonna leave you, Paul James, le chanteur découvert sur Internet, se ressaisit de façon admirable en nous miaulant des envolées vocales évoquant celles d’un certain Robert Plant à ses meilleures années! J’en ai la chair de poule!

Le guitariste soliste Tony Catania est médusant! Non seulement il repeint les toiles de Jimmy Page avec adresse, appuyé par ses guitares, son archet (Dazed and confused) et son modulateur,  mais il lui ressemble! Avec la complicité de James, il se compromet dans quelques échanges guitare et voix, comme dans le bon vieux temps! Et les solos? Ils nous broient littéralement sur nos sièges! Jimmy, Jimmy, Jimmy!!!

Jason Bonham, l’animateur, de son côté, se plaît à dire que son illustre père est le prodige de son époque et qu’il n’y a aucune comparaison possible à faire avec lui. L’écran géant nous projette d’ailleurs, à quelques reprises, John Bonham s’exécutant en compagnie de son fils, rêve que Jason n’aura jamais réalisé en spectacle!

Or, même s’il ne s’élance pas avec la fougue de son père, fiston a pris de la maturité. Il possède maintenant les partitions du paternel à quelques détails près! D’ailleurs, il nous présente Moby Dick, trame sonore de John à l’appui, et son solo infernal dans sa quasi intégralité! À nouveau, la foule perd pieds! Oui, Bonzo est avec nous!

Au retour de la pause, les décibels sont immesurables! La foule se lève d’un trait! C’est le délire continu jusqu’à la fin du 2e set aux dernières notes de Stairway to heaven! Y a-t-il un médecin dans la salle?

Oh non! Je crains le rappel! Whole lotta love! Woodstock… au Grand Théâtre! Mais j’hallucine! J’entends maintenant une séquence de Tom Sawyer du groupe Rush! Oh boy! Là, ça brasse!

D’une durée de 2 heures, le spectacle est rodé au quart de tour… Depuis quelques années, la machine semble s’être bien huilée! Led Zeppelin experience réussit à recréer l’ambiance.

En se fermant les yeux et en écoutant, la prestation est concluante: la formation britannique Led Zeppelin est toujours bien vivante!

http://www.jasonbonham.net/

http://www.grandtheatre.qc.ca/

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