Leonardo est un jeune inventeur… plutôt aventurier, et ses expériences tournent souvent en catastrophe, mais son père est là pour le protéger. Ce dernier décide d’envoyer son enfant, plein de potentiel, à l’atelier du grand Verrocchio. C’est là que Leonardo rencontrera de nouveaux amis, Vito, Vera, De Lorenzi, et de nouveaux ennemis aussi, tel Boticelli. À l’atelier, la compétition est féroce pour devenir grand maître, et certains s’amusent à bousiller le travail des autres. De plus, Leonardo est souvent perdu dans ses cours d’anatomie, d’alchimie ou dans son nouvel atelier pour construire l’Aves 3, plutôt que de parfaire l’art de peindre. Beaucoup d’aventures l’attendent à Florence, entre l’atelier, ses projets, une étrange communauté, Boticelli et son énigmatique enseignant Ferrazini, Leonardo reste un adolescent… comme tous les autres.
J’aime souvent quand la première phrase d’un livre m’empêche de le mettre de côté. Dans Leonardo, 1. L’atelier du grand Verrochio, l’auteur m’a vraiment étonnée; Une seule question venait à l’esprit du jeune Leonardo en cet instant déterminant : combien de personnes assisteraient à ses funérailles? C’est tout simplement impossible de ne pas lire ce livre après cette première phrase. En une seconde, on fait la connaissance d’un jeune adolescent casse-cou qui se questionne sur la vie et la mort et sur son importance dans le monde. Il essaie de s’envoler… et se demande s’il va réussir.
L’auteur nous transporte facilement à l’époque de da Vinci en créant des dialogues crédibles, en décrivant des lieux et des techniques de cette époque renaissante. Nous entrons facilement dans cet univers tout en redécouvrant le caractère d’anciens maîtres que nous connaissons bien : Sandro Boticelli, Andrea Verrochio, et bien d’autres.
Bien que les actions soient fictives, le fond est très ancré dans l’histoire. Ce qui est très intéressant est que, bien que l’on se retrouve au quinzième siècle, les sentiments humains sont les mêmes : jalousie, compétition, amour. Et ils sont encore plus puissants lorsqu’ils sont vécus par des adolescents, ce qui est très bien rendu dans le livre. Le roman est plein d’aventures et saura plaire aux amateurs d’histoire, d’arts et de science, difficile de s’ennuyer en le lisant!
Matthieu Legault
C’est la première série jeunesse de cet auteur, les trois premiers tomes sont disponibles en magasin : L’atelier du grand Verrocchio, Le dernier voyage du Mandeville, La confrérie de la Table d’émeraude. Il poursuit aussi une formation en scénarisation.
prix suggéré : 2,95$ (prix de lancement du premier tome)
nombre de pages : 251
