MODE ET APPARENCE DANS L’ART QUÉBÉCOIS, 1880-1945

MODE ET APPARENCE  DANS L’ART QUÉBÉCOIS, 1880-1945
MODE ET APPARENCE DANS L’ART QUÉBÉCOIS, 1880-1945

Du 9 février jusqu’au 6 mai 2012, le Musée national des beaux-arts du Québec propose une exposition qui s’attaque au mythe largement entretenu par l’art et la littérature qui veut que le Québec, jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, ait été une société rurale traditionnelle dont les habitants auraient été vêtus « à l’ancienne ». Mais qu’en était-il réellement? Est-ce que la femme canadienne avait la possibilité de suivre la mode et d’être élégante? Est-ce que l’apparence vestimentaire des femmes, des hommes et des enfants du Québec était proche des grandes tendances internationales de la mode à la même période?

Les 132 tableaux et dessins rassemblés – mais également quelques catalogues de grands magasins, affiches publicitaires et photographies – feront découvrir au public une histoire bien particulière, celle de la mode et de l’apparence au Québec telles que vues par les peintres. Par ses diverses thématiques, qui traitent de l’élégance à la ville comme à la campagne, des tenues des travailleurs, de la ville moderne, de ses rues, ses vitrines et ses grands magasins, des modifications de l’apparence qu’implique la démocratisation du sport, etc., l’exposition rejoint tout un volet de l’histoire sociale et de la culture matérielle du Québec.

Les sept décennies qui vont de 1880 à 1940 sont cruciales pour l’industrialisation et l’urbanisation de la société québécoise, mais elles le sont aussi pour son histoire de l’art. À travers ce regard nouveau jeté sur l’art d’ici, on pourra revisiter les multiples approches, académiques comme modernes, avant l’avènement de l’abstraction, en plus de découvrir plusieurs œuvres inédites. Parmi les artistes qui seront représentés : Louise Gadbois, Eugène Hamel, Adrien Hébert, Prudence Heward, Ozias Leduc, Jean Paul Lemieux, John Lyman, Lilias Torrance Newton, Alfred Pellan et bien d’autres.

Mode et apparence dans l’art québécois, 1880-1945 permettra également de souligner de manière originale la mission du MNBAQ, qui est de mettre en valeur l’ensemble de la création québécoise. Huit designers de mode ont été invités à s’inspirer de tableaux de la collection présentés dans l’exposition pour réaliser une création contemporaine. Une rencontre originale entre les peintres du passé et les créateurs d’aujourd’hui – Christian Chenail (Muse), Michel Desjardins, Marie Dooley, Philippe Dubuc, Christiane Garant (Myco Anna), Yves Jean Lacasse (Envers), Jean-François Morissette et Marie Saint Pierre – qui viendra offrir un complément stimulant aux visiteurs.

L’exposition Mode et apparence dans l’art québécois, 1880-1945 a été organisée par le Musée national des beaux-arts du Québec.

    L’ÉLÉGANCE S’EXPOSE

 

 

Les portraits de la première section de l’exposition offrent un condensé de sept décennies de mode et d’élégance, tout en donnant un aperçu des multiples approches formelles, académiques comme modernes, qui caractérisaient la scène artistique québécoise avant l’avènement des avant-gardes et de l’abstraction.

 

Les modèles sont représentés dans des tenues qui les mettent en valeur et qui varient en fonction de critères comme la saison, l’heure de la journée, l’activité pratiquée, le lieu où ils se rendent. C’est ainsi que la robe du soir côtoie la robe de promenade; la robe du matin, celle de l’après-midi; le manteau de fourrure, celui de velours.

 

Le vestiaire masculin, bien que moins coloré et fantaisiste que celui des femmes, n’en décline pas moins des nuances subtiles dans le choix des accessoires accompagnant la jaquette, la redingote, l’habit ou le veston, selon l’époque.

   LES ENFANTS MODÈLES

Après avoir été emmaillotés durant les premiers mois de leur existence, les garçons comme les filles portaient une robe et les cheveux longs. C’est vers l’âge de cinq ou six ans que les garçons passaient officiellement dans le « monde des hommes », en revêtant leur premier pantalon.

En fait, les enfants, perçus comme des adultes miniatures, auront longtemps été habillés comme leurs parents. Mais au début du xixe siècle, l’image de l’enfance a déjà considérablement changé. Dans les familles bourgeoises, l’enfant bénéficie de plus d’attention. Apparaît alors une garde-robe plus spécifique pour les garçons. Il faudra attendre les années 1880 pour que les fillettes profitent, elles aussi, d’une vision plus moderne de leur réalité. Si elles portent d’abord une version écourtée de la mode féminine, peu à peu leurs tenues se simplifient et deviennent plus adaptées à leur âge.

Au gré des modes, les enfants arboreront souvent, à côté du traditionnel costume de matelot, des vêtements aux accents exotiques : boléros espagnols, blouses russes, habits écossais.

Les enfants travailleurs

Quelques œuvres viennent également illustrer la réalité des enfants travailleurs. Pour mieux comprendre la réalité de l’époque, il faut savoir qu’en 1885, l’acte des manufactures du Québec limite la durée du travail à 72,5 heures par semaine pour les hommes et à 60 heures par semaine pour les enfants et les femmes. C’est seulement en 1894, en vertu de la Loi des établissements industriels, que les enfants de moins de 14 ans n’ont pas le droit de travailler. Enfin, c’est en 1943 que la Loi sur la fréquentation scolaire obligatoire pour les enfants de 6 à 14 ans
sera adoptée. 

   DU PLEIN AIR À LA PLAGE

Conséquence de l’influence croissante de l’impressionnisme sur les peintres québécois, les scènes de plein air se multiplient. Elles sont souvent prétexte à agencer les toilettes claires des figures féminines, leurs chapeaux, leurs ombrelles avec les reflets chatoyants de la lumière, comme en témoignent les œuvres de Suzor-Coté, d’Helen McNicoll ou de Mabel May.

Les scènes de plage participent à cet engouement pour le pleinairisme. Au Québec, à la faveur de l’expansion du réseau ferroviaire dans la seconde moitié du xixe siècle, les lieux de villégiature se développent sur les rives du fleuve Saint-Laurent. Autour des villages traditionnels s’érigent villas et maisons d’été pour les classes aisées qui fuient la chaleur et plus encore l’insalubrité des villes durant la saison estivale.

La baignade, comprise comme un loisir, se généralise au lendemain de la Première Guerre mondiale, alors que s’imposent de nouveaux critères de beauté féminine. Le corps s’affranchit du corset, et les activités sportives contribuent à cette silhouette élancée associée à l’image d’une femme plus libre et plus indépendante.

Évolution et controverse : l’apparence féminine à la plage

Loin de Deauville ou de la Côte d’Azur, la Canadienne se veut néanmoins chic à la plage et dans le ton de ce que portent les Européennes à la mode : chapeau « à l’orientale », souliers de plage lacés « à la grecque », imprimés modernes à l’image de ceux des grands couturiers français. Le corps n’est pas encore totalement découvert, mais cela viendra, non sans certaines oppositions, particulièrement de la part de l’Église catholique qui voit d’un mauvais œil le « dévergondage des plages ».

En 1927, la Ligue catholique féminine se donne comme objectif de lutter contre l’immoralité dans la garde-robe féminine. Dès les années 1930, elle propose des modèles de maillots de bain plus « décents », que vendront notamment les magasins Paquet à Québec et Dupuis Frères à Montréal.

   LES SPORTS D’HIVER

Les scènes de sports d’hiver peintes par Adrien Hébert montrent bien que le pantalon est entré dans le vestiaire féminin. Le port du pantalon, jusque-là réservé aux hommes, est vu par certains membres du clergé comme une autre atteinte à la « modestie » féminine, alors que les activités sportives hivernales, pratiquées avec les « membres de l’autre sexe », sont considérées comme autant d’« occasions de péché ». Cela n’empêchera nullement les femmes d’adopter et le sport et le pantalon!

Par ailleurs, les gravures de Fred Taylor nous rappellent que les sports faisaient aussi l’objet de compétitions professionnelles. Or, n’est-ce pas le rêve secret d’un très grand nombre d’hommes que d’être un « athlète » ou un « champion »? Les publicitaires du Canadien Pacifique ne s’y sont pas trompés quand, à la fin des années 1930, ils utilisent cette image pour vendre le ski à une clientèle masculine.

   LA RUE ET LE PEINTRE DE LA VIE MODERNE

Dans son essai Le peintre de la vie moderne publié en 1863, Charles Baudelaire écrit que celui-ci, en flâneur qui déambule à travers la ville, « admire l’éternelle beauté et l’étonnante harmonie de la vie dans les capitales » et sait « dégager de la mode ce qu’elle peut contenir de poétique dans l’historique ».

La rue est l’espace privilégié pour percevoir les transformations sociales; y défilent aussi bien la misère, la révolte que l’élégance contemporaine. Dans cet espace urbain, au-delà des murs de l’atelier, le peintre sait renouveler son regard d’artiste.

Le grand tableau d’Adrien Hébert, Rue Saint-Denis, traduit à la fois les lumières, les couleurs et l’atmosphère élégante de ce quartier de Montréal alors au cœur de la culture, du commerce et de l’enseignement supérieur francophone. Le défilé de ses personnages masculins – évoquant le chic britannique décontracté – et de ses figures féminines – directement inspirées de la mode parisienne de l’époque – témoigne éloquemment du fait que les Québécois n’étaient nullement en retard quant à leur adhésion à ce phénomène des sociétés modernes qu’est la mode.

Pas d’élégance sans chapeau

La période 1880-1945 marque l’âge d’or du chapeau féminin : même les femmes les plus modestes se couvrent la tête pour sortir. Se promener dans la rue « en cheveux » est alors un signe de petite vertu ou de folie! Une femme se doit, en outre, de changer de chapeau au minimum deux fois par année. Celles qui n’ont pas les moyens de s’offrir les créations d’une modiste utilisent des bases prêtes à être garnies ou rafraîchissent habilement leurs chapeaux des saisons précédentes.

Comme les femmes, les hommes n’oseront pas s’affranchir du port du chapeau avant les années 1960. Au chapeau haut de forme du xixe siècle succéderont le chapeau melon, puis les feutres souples. L’été, le canotier des sportifs finira sur toutes les têtes avant d’être supplanté par l’élégant panama

Grands magasins et vitrines

L’avènement des grands magasins va de pair avec les progrès de l’industrialisation, qui permettent une production de masse, notamment dans le secteur florissant du textile et de la confection. Ils apparaissent au Québec dans les dernières décennies du xixe siècle, parallèlement aux nouveaux modes de consommation.

Par leurs publicités dans la presse, mais plus encore par leurs catalogues, les « magasins à rayons » vont avoir un impact considérable sur la mode, dont ils diffusent les dernières tendances jusque dans les régions les plus reculées de la province.

Indissociable de l’apparition des grands magasins dans le tissu urbain, la vitrine, comme la publicité, participe à la nouvelle obsession de l’apparence. Avec leurs traits de lumière électrique la nuit et les luminosités de la rue qui se projettent sur leur surface réfléchissante le jour, les vitrines sont un sujet des plus intéressants pour le peintre de la vie moderne.

   GABY BERNIER ET LES PREMIÈRES MAISONS DE COUTURE QUÉBÉCOISES

Gaby Bernier, l’une des grandes dames de la couture montréalaise, entreprend son apprentissage professionnel dans l’atelier très réputé des tailleurs Saint-Pierre et Oliver, dont William Saint-Pierre est copropriétaire.

Elle ouvre son premier salon en 1927, rue Sherbrooke, près du Ritz-Carlton. Ses principaux concurrents sont alors les salons d’Ida Desmarais, d’Edna Jamieson et de Raoul-Jean Fouré. Ces établissements sont organisés sur le modèle des maisons de la haute couture française, avec ateliers de production, salon d’essayage, défilés avec mannequins professionnels, vente d’accessoires, etc.

Active jusqu’à la fin des années 1950, Gaby Bernier créera pour sa clientèle aisée d’innombrables collections, s’inspirant, comme c’était toujours le cas à l’époque, des collections parisiennes. Audacieuse, elle sera l’une des premières au Québec à offrir, au début des années 1940, le tailleur-pantalon à ses clientes

   L’ARTISTE

 L’artiste, illustrateur et décorateur

Assurer sa subsistance représente un défi pour les artistes qui, au Québec, vivent rarement de la seule vente de leurs œuvres. Outre l’enseignement et les commandes religieuses ou civiles, le dessin commercial et l’illustration constituent d’autres facettes du métier.

Edmond-Joseph Massicotte aura notamment été l’illustrateur de la « Belle Époque ». Nombreuses sont les images et les publicités qu’il réalise pour des journaux tels Le Monde illustré, La Patrie, Le Passe-temps. Ses carnets de dessins en sont la matière première et se révèlent de précieux témoignages sur la mode au Québec au tournant du xxe siècle.

Dans l’entre-deux-guerres, plusieurs artistes contribueront au développement du commerce de la mode et de la beauté. Ainsi, Robert Blatter, Omer Parent et même Jean Paul Lemieux concevront divers projets pour des vitrines, des publicités ou l’aménagement d’un salon de beauté dans ce style Art déco qui donne le ton à l’élégance de l’époque.

L’artiste, observateur de l’apparence contemporaine

Si, à première vue, les dessins présentés ici peuvent sembler avoir été réalisés par des designers de mode tant ils rendent fidèlement compte de l’apparence vestimentaire de leur temps, il s’agit en fait du travail d’artistes peintres.

Les études d’après modèle dessinées par Simone Hudon, peut-être à l’École des beaux-arts de Québec, offrent un contraste intéressant avec le caractère souvent traditionnel des vues pittoresques du Vieux-Québec qui feront sa renommée.

Quant aux dessins d’Adrien Hébert, vraisemblablement exécutés sur le vif, ils font partie d’un riche corpus de croquis de personnages qui démontrent l’attention minutieuse qu’il porte aux postures comme aux vêtements de ses contemporains. Ces esquisses viendront parfois prendre place dans ses tableaux réalisés en atelier. Là, nous sommes bel et bien dans le domaine de la peinture.

   LES TRAVAILLEURS

Le monde des travailleurs

Contrairement aux paysans des campagnes, les ouvriers des villes sont peu représentés dans l’art québécois. Parmi les exceptions notoires, signalons les travailleurs du port de Montréal qui, dans les tableaux d’Adrien Hébert, font partie intégrante de sa vision positive de la ville et du développement industriel.

À l’opposé, les chômeurs victimes de la Crise sont souvent dépeints par des artistes progressistes ayant une perception plus critique de l’essor du capitalisme. Plusieurs d’entre  eux – on pense notamment à Taylor, à Muhlstock ou à Brandtner – illustreront également la participation de la classe ouvrière à l’effort de guerre.

Lorsqu’ils ne portent pas de tenues spécialisées, comme les soudeurs, les ouvriers représentés par les artistes sont néanmoins vêtus convenablement de vestes et portent le gilet sur la chemise. Et ils sont toujours coiffés de chapeaux mous ou de casquettes.

   L’ÉLÉGANCE À LA CAMPAGNE

La diffusion de la mode en milieu rural se fait surtout  par l’intermédiaire des magazines et des catalogues des grands magasins. Grâce aux comptoirs postaux, les femmes peuvent se procurer des vêtements de confection ou, mieux encore, les patrons et les matières textiles nécessaires pour fabriquer elles-mêmes leurs tenues et celles des membres de leur famille.

Les œuvres des sœurs Simone Mary et Marie-Cécile Bouchard, deux artistes populaires de la région de Charlevoix, rendent compte de cette pénétration de la mode dans les campagnes. Ainsi, dans les portraits et les scènes qu’elles nous ont laissés, toutes les femmes (sauf les très âgées) sont, même au quotidien, bien coiffées, chaussées de jolis souliers et vêtues de robes similaires à celles illustrées dans les catalogues des grands magasins.

Les sœurs Bouchard s’inspiraient de magazines de haute couture pour réaliser leurs vêtements. Si, dans leurs tableaux, le décor reste rural, voire traditionnel, les personnages masculins comme féminins sont, sur le plan de l’habillement, bel et bien de leur temps.

   LE CHIC DÉCONTRACTÉ DE LA MODERNITÉ

Les portraits de cette dernière section de l’exposition ont  été réalisés par des artistes associés soit au Groupe de
Beaver Hall, soit à la Société d’art contemporain, soit aux courants plus avant-gardistes des années 1940. S’ils témoignent des caractéristiques formelles d’un art moderne figuratif, ils ont aussi été choisis pour ce qu’ils nous donnent à voir des couleurs, des textures et des coupes du vêtement contemporain, souvent plus décontracté que celui des décennies précédentes.

D’entrée de jeu, on remarquera que la pose des modèles est plus détendue, soulignant par là le caractère plus intime de ces œuvres. N’étant pas traités sur le mode de la commande officielle, ces portraits, généralement ceux d’amis ou de proches, permettent à l’artiste de décider plus librement de la position du corps et des relations plus strictement picturales qui s’expriment sur l’ensemble de la surface du tableau.

   LES CRÉDITS

L’exposition Mode et apparence dans l’art québécois, 1880-1945 a été organisée par le Musée national des beaux-arts du Québec.

 

Commissariat :                                          Esther Trépanier et Véronique Borboën

Direction du projet :                              Paul Bourassa, directeur des collections et de la recherche

Coordination :                                           Denis Castonguay, avec la collaboration de Lydia Bhérer-Vidal

Coordination technique :                   André Sylvain

Design :                                                           Denis Allison

Graphisme :                                                 Paquebot design

Le Musée national des beaux-arts du Québec est une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec.

   LA PUBLICATION

Cet ouvrage de quelque 200 pages abondamment illustré est signé par les deux commissaires de l’exposition : Véronique Borboën, professeure en scénographie à l’École supérieure du théâtre de l’UQAM, et Esther Trépanier, professeure au Département d’histoire de l’art de la même université. L’ouvrage d’exception, 3e titre de la collection Arts du Québec, jette un regard nouveau sur l’histoire de la mode au Québec en multipliant les encarts, tels les maisons de couture, les grands magasins et la diffusion de la mode. Cette publication est une coédition des Publications du Québec et du MNBAQ et est offerte à la Boutique du Musée et dans les librairies au coût de 39,95 $.

Visites spéciales de l’exposition

Les samedis 10 mars et 14 avril, 14 h

Nombre de places limité à 40 / Premier arrivé, premier servi

Par Esther Trépanier, co-commissaire de l’exposition

 

Visites commentées de l’exposition

Du 22 février au 6 mai

Les mercredis, 13 h 30, 15 h et 18 h 30

Les samedis et dimanches, 13 h 30 et 15 h

 

Conférences

Auditorium / Gratuit

Regard sur la mode dans la peinture et la photographie québécoise au xixe siècle

Par Véronique Borboën, co-commissaire de l’exposition et professeure en scénographie à l’École supérieure du théâtre de l’Université du Québec à Montréal

Mercredi 22 février, 19 h 30

Mode et création / Reflet de notre patrimoine culturel

Par Line Bussière, designer et professeure en commercialisation de la mode au Campus Notre-Dame-de-Foy

Mercredi 21 mars, 19 h 30

Ateliers pour tous

Espace Pellan / 2 $

Les samedis et dimanches, à 13 h, 14 h 15 et 15 h 30

En vitrine

Du 14 au 29 avril

Heures d’ouverture du Musée

Jusqu’au 31 mai 2012

Du mardi au dimanche, de 10 h à 17 h, et le mercredi jusqu’à 21 h

Fermé le lundi

Droits d’entrée

Adultes : 15 $  §  Aînés : 12 $  §  Membres CAA-Québec : 13 $  §  Étudiants : 7 $ (moins de 30 ans)  § Jeunes de 12 à 17 ans : 4 $  §  Abonnés-Amis et jeunes de moins de 12 ans : gratuit

Pour nous joindre

418 643-2150 ou 1 866 220-2150 / www.mnba.qc.ca