Un joli petit récit qui en apprend au lecteur sur le monde de la Bande Dessinée et surtout sur l’influence des superhéros dans la vie de la population en général. Monsieur Électrique ne pouvait qu’être issue de l’imagination d’un Québécois. C’est ce que Jean-Marc Beausoleil a fait. Ce récit d’un professeur de langue française dans un Cégep anglophone tient presque du cauchemar. C’est après avoir crée ce héros qui aura une renommée internationale, que Samuel se retrouve dans de mauvais draps à cause d’une série de meurtres sur des femmes escortes provenant de pays étrangers et voulant se tailler une belle vie au Québec.
L’influence des superhéros est ici mise en contradiction avec les actions des émules de ces derniers. C’est ainsi que le cauchemar vécu verra un dénouement tout à fait particulier.
Monsieur électrique est une réflexion sur cet objet culturel pas aussi anodin qu’on pourrait le croire, le superhéros. Le roman explore l’univers de ces personnages costumés, s’attarde à la production et à la distribution des comics qui racontent leurs aventures, et, surtout utilise à plaisir les codes et certains motifs typiques des histoires des superhéros.
Jean-Marc Beausoleil a été successivement rédacteur en chef du Journal de Trois-Rivières, journaliste pour des magazines et des quotidiens, et maintenant professeur de français au cégep John-Abbott. Après avoir fait paraître La conversation française et Pourquoi je ne me suis pas suicidé comme mon ami Louis, il a publié Le souffle du dragon, Utopie Taxi et Blanc Bonsoir qui a connu un vif succès.
Nombre de pages : 180
Prix suggéré : 22 $
