Michael Bourne honoré par le Festival International de Jazz de Montréal

 

Michael Bourne honoré par le Festival International de Jazz de Montréal
Michael Bourne honoré par le Festival International de Jazz de Montréal

Les organisateurs du Festival International de Jazz de Montréal sont heureux d’annoncer que la salle de presse de la Maison du Festival Rio Tinto Alcan sera rebaptisée cette année en l’honneur du journaliste Michael Bournequi célèbre cette année 20 ans de couverture médiatique exceptionnelle du Festival. À partir d’aujourd’hui, la salle Michael Bourne accueillera au 2e étage du 305, Sainte-Catherine Ouest les journalistes, artistes et conférences autour du Festival.

« Michael est un grand ami du Festival, et ce, depuis plus de 20 ans », a tenu à souligner André Ménarddirecteur artistique et cofondateur du Festival. « Il a grandement contribué à la diffusion du jazz et au rayonnement de notre événement et nous sommes heureux de le saluer aujourd’hui. »

Présent sur les ondes de WBGO depuis 1984, animateur des très courues Singers Unlimited depuis 1986 et des Afternoon Jazz depuis 1997, lauréat du Willis Conover-Marian McPartland Award for Excellence in Jazz Broadcasting décerné par la Jazz Journalists Association et collaborateur du célèbre magazine DownBeat depuis 1969, Michael Bourne est aujourd’hui une des plus grandes figures médiatiques de l’histoire du jazz. Depuis qu’il a commencé sa carrière un peu par hasard alors qu’il remplaçait le DJ de la radio de l’Université d’Indiana parti en vacances, Michael Bourne a eu l’occasion de faire le tour du monde pour couvrir les meilleurs festivals de jazz de la planète. Mais dans son parcours qui l’a mené aux quatre coins du globe, c’est au Festival International de Jazz de Montréal que Michael Bourne a eu son plus grand coup de coeur :

« Je suis allé à la plupart des meilleurs festivals de jazz au monde, mais d’un point de vue musical, artistique, philosophique, et professionnel, il n’y a rien de tel que le Festival International de Jazz de Montréal, et aucun autre festival n’est organisé avec autant d’amour de la part des employés (surtout ceux des relations de presse) que ce Festival. […] Venir à Montréal, c’est ma raison d’être… et ce n’est pas une blague ! »

Frank Alkyer, éditeur du magazine DownBeat connaît bien le journaliste : « La plupart des histoires que je connais sur Michael Bourne ne peuvent être racontées qu’après les heures légales d’ouverture, en compagnie de bons amis. Ce sont des histoires qu’on a peine à croire, à propos d’une personnalité plus grande que nature, qui parlent d’amitié franche, de bonne bouffe, d’alcool, de discussions, de musique, et de la vie tout entière. C’est ce qui fait que Michael est un des plus grands animateurs radio et journalistes de l’histoire du jazz. Il peut s’asseoir avec les princes et les poètes et les parents pauvres du jazz et trouver un terrain d’entente. Il répand dans la conversation une énergie qui met les musiciens en confiance, qui les incite à parler librement. Et il enrichit le tout d’une connaissance encyclopédique de ce qui s’est passé, doublée d’un flair incroyable pour ce qui se profile. Je reconnais les articles de Bourne avant même d’en avoir vu l’en-tête. Il a un rythme, une perspicacité, un regard et une aisance uniques. Il a fait ses débuts au théâtre, et ça se voit. Bourne a le sens du spectacle, que ce soit à l’écrit, sur les ondes ou sur scène. Je l’ai déjà vu mort de fatigue à côté d’une scène, après avoir passé trois jours à annoncer, regarder et vivre la vie d’un festival sans s’arrêter. Mais quand les projecteurs s’allument et qu’il est temps d’annoncer le prochain spectacle, paf ! Il redémarre, parce que la roue tourne et que, tant qu’il est là, il faut qu’elle tourne comme il faut ! »

photo: courtoisie