Opéra de Montréal – La traviata ouvre la 33e saison

Opéra de Montréal - La traviata ouvre la 33e saison
Opéra de Montréal – La traviata ouvre la 33e saison

Le coup d’envoi de la 33e saison de l’Opéra de Montréal sera donné par La traviata de Verdi, inspirée de La dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. L’œuvre, emblématique de Verdi et parmi les plus populaires de tout le répertoire lyrique, révèle un Verdi grand homme du théâtre lyrique italien : sujet scabreux, musique sublime, airs envoûtants, prouesse vocale et vigueur dramatique révolutionnent le monde convenu de l’opéra d’alors.

Dans le rôle exigeant de la courtisane Violetta Valéry, la soprano grecque Myrto Papatanasiu qui fait ses débuts à la compagnie après avoir triomphé dans le même rôle à Dallas qui lui a décerné, cette année même, le Maria Callas Debut Award pour son interprétation du rôle. Elle partagera la scène avec le ténor italien Roberto De Biasio, dans le rôle d’Alfredo, son amant, et le baryton italien Luca Grassi, dans celui de Giorgio Germont, le père d’Alfredo, qui fera également ses débuts à notre compagnie. Un autre début : le chef italien Fabrizio Maria Carminati au pupitre de l’Orchestre Métropolitain et du Chœur de l’Opéra de Montréal. Dans cette production de l’Opéra de Montréal dont la scénographie nous situe dans les années 1910, la mise en scène est confiée à Michael Cavanagh, les décors à TomMays, les costumes à Gail Bakkom et les éclairages à Anne-Catherine Simard-Deraspe.

Chaque représentation est précédée d’un préOpéra par le musicologue Pierre Vachon au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier à 18 h 30 (en français avec résumé en anglais. Gratuit pour les abonnés, 5 $ pour les non-abonnés).

L’histoire

L’action se situe à Paris au XIXsiècle et dans les environs. Lors d’un bal qu’elle donne chez elle, la demi-mondaine Violetta Valéry rencontre Alfredo Germont, jeune homme de bonne famille. Coup de foudre réciproque! Violetta délaisse alors ses nombreux amants pour vivre une folle passion avec Alfredo. Ils se retirent à la campagne pour se consacrer entièrement à leur amour, mais les conventions sociales et le passé de Violetta les rattrapent. Le père d’Alfredo, Giorgio Germont, demande à Violetta de renoncer à son fils afin de ne pas ternir la réputation de la famille. Après s’être désespérément opposée à cette idée, Violetta consent à écrire une lettre de rupture à Alfredo sans expliquer les réelles raisons de leur séparation, rendant Alfredo fou de douleur. Au cours d’une fête donnée dans le palais de Flora, amie de Violetta, Alfredo, toujours convaincu de la trahison de son amante, l’injurie et l’humilie en public, jetant à ses pieds tout l’argent qu’il vient de gagner à la table de jeu, en paiement de ses faveurs passées. C’est l’indignation générale et Giorgio Germont reproche à son fils son inconduite si peu chevaleresque. Violetta, déjà affaiblie par la phtisie, voit son état s’aggraver brusquement. Informé du sacrifice de Violetta par son père repentant, Alfredo se précipite à Paris pour lui demander pardon, mais la maladie a fait son œuvre et Violetta meurt dans ses bras, en présence du père, accablé, tandis qu’à l’extérieur, le carnaval bat son plein.

Un drame de mœurs, de déchéance sociale

Au cœur de l’œuvre, le sacrifice d’une femme sensible, en butte à l’hypocrisie de la haute société bien pensante du XIXe siècle. Dans un monde dominé par les hommes, Violetta paie injustement sa liberté et son désir d’ascension sociale. Pour donner plus de poids à un thème qui lui est cher – ses œuvres mettent souvent en scène des héroïnes pures et courageuses, vouées au malheur par la société ou le pouvoir -, Verdi situe son opéra, comme la pièce, à sa propre époque. Il rendait par là même un vibrant hommage à la chanteuse Giuseppina Strepponi, sa compagne qui a partagé « ses années de galère » et à laquelle son entourage adressait les mêmes reproches qu’à la Violetta de son opéra. Dans une Italie profondément catholique et à une époque où une œuvre lyrique était encore inspirée d’un sujet mythologique ou historique, ce choix heurtait les sensibilités d’une société pétrie de morale et d’hypocrisie.

Le canto nouveau !

L’œuvre est une série de tubes qui chantent et qui donnent envie de chanter, soutenus par un orchestre d’un dramatique saisissant. Le chant est particulièrement exigeant pour le rôle-titre de Violetta de laquelle Verdi demande trois voix différentes : légère et virtuose (1er acte), enflammée et dramatique (2e acte) et éteinte et à bout de souffle (3e acte). Toutes les grandes chanteuses se sont mesurées à ce rôle !

Après Rigoletto (1851) et Le trouvère (1853), qui remportent un immense succès, La traviata complète la trilogie populaire et constitue une œuvre pivot dans la carrière musicale de Verdi qui devient le compositeur d’opéra le plus populaire et le plus important d’Italie.

LA TRAVIATA

Opéra en 3 actes de Giuseppe Verdi (Roncole, près de Busseto, 1813 – Milan, 1901)

Livret de Francesco Maria Piave, d’après la pièce La dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils.

Créé au Teatro La Fenice, Venise 6 mars 1853

Chanté en italien avec surtitres français et anglais

Production : Opéra de Montréal

Dernière production à l’Opéra de Montréal : novembre 2006

Distribution

Violetta

Myrto Papatanasiu, soprano (Grèce)

Son répertoire va du baroque au contemporain, en passant par les principaux rôles mozartiens, rossiniens, verdiens et véristes. Mytro Papatanasiu se produit dans la plupart des grandes maisons d’opéra et festivals importants, dont le Teatro dell’Opera di Roma, le Sydney Opera House, le Wiener Staatsoper, l’Opernhaus Zürich, le Nouveau théâtre national de Tokyo, le Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles, le Bayerische Staatsoper de Munich et l’Opéra de Monte Carlo. Projets en 2012 : les rôles-titres dans Rusalka à La Monnaie et La traviata au Dallas Opera. Débuts à la compagnie.

Récemment : Fiordiligi, Così fan tutte (Opéra royal danois); Rusalka, Rusalka (Théâtre Royal de la Monnaie); Violetta, La traviata (Festival Macerata)

Prochainement : Iphigénie, Iphigenie en Aulide (Theater an der Wien); Violetta, La traviata (Grand Théâtre de Genève); Donna Anna, Don Giovanni (Théâtre des Champs-Élysées)

Alfredo Germont

Roberto De Biasio, ténor (Italie)

Roberto De Biasio faisait ses débuts en 2006 dans le rôle d’Edgardo (Lucia di Lammermoor) au Teatro Donizetti di Bergamo. Rapidement, il devient l’un des ténors italiens et verdiens les plus prometteurs. Tant la presse que le public saluent sa «voix virile et chatoyante» (New York Times), «son timbre brillant» (Boston Globe), son «phrasé fluide et ses aigus rayonnants» (San Francisco Chronicle). Récemment, il a été Pinkerton (Madame Butterfly) au Teatro Verdi à Trieste, Alfredo (La traviata) au Teatro La Fenice à Venise et Rodolfo (Luisa Miller) à l’Opéra national de Paris. Dernière présence à la compagnie : Simon Boccanegra(2010).

Récemment : Ernani, Ernani (The Metropolitan Opera); Alfredo Germont, La traviata (Teatro Municipal de São Paulo); Edgardo, Lucia di Lammermoor (Palm Beach Opera)

Prochainement : Gabriele Adorno, Simon Boccanegra (Wiener Staatsoper); Riccardo, Un ballo in maschera (The Metropolitan Opera); Don Carlos, Don Carlos(Teatro Regio, Torino)

Giorgio Germont

Luca Grassi, baryton (Saint-martin)

C’est en 1998 qu’il fait ses débuts professionnels après avoir remporté le concours Città di Roma dans le rôle de Germont (La traviata), après quoi il éblouit la critique dans le rôle-titre de Šarlatán de Peter Haas au Wexford Festival. Il chante aussi Marcello (La bohème) au Grand Théâtre de Genève, Sharpless (Madame Butterfly) aux Deutsche Oper Berlin et Teatro dell’Opera di Roma, Germont au Teatro La Fenice à Venise et Enrico (Lucia di Lammermoor) à l’Opéra Royal de la Wallonie et au Deutsche Oper Berlin. Débuts à la compagnie.

Récemment : Renato, Un ballo in maschera (Theater St. Gallen); Escamillo, Carmen (Ópera de Las Palmas de Gran Canaria); Zurga, Les pêcheurs de perles(Teatro Verdi, Salerno)

Prochainement : Marcello, La bohème (Teatro Donizetti, Bergamo); Renato, Un ballo in maschera (Theater St. Gallen); Ezio, Attila (St. Gallen Festival)

Flora

Aidan Ferguson, mezzo-soprano (Canada)

Membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, on a pu l’entendre dans le rôle de La Secrétaire (The Consul), de même que comme La Ciesca (Gianni Schicchi), Giovanna (Rigoletto), Marcellina (Les noces de Figaro) et la Seconde nymphe (Rusalka) à l’Opéra de Montréal. Au Canada, elle a interprété Dorabella (Così fan tutte), la Deuxième dame (La flûte enchantée), la Sorcière (Dido and Aeneas) et la Baronne (Vanessa). Au concert, elle a été soliste avec le Ottawa Choral Society, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Laval. Dernière présence à la compagnie : Rusalka (2011).

Récemment : The Secretary, The Consul (Atelier lyrique); Marcellina, Le nozze di Figaro (Opéra de Montréal); Deuxième nymphe, Rusalka (Opéra de Montréal)

Prochainement : Sister Catherine, Dead Man Walking (Opéra de Montréal)

Gastone

Jean-Michel Richer, baryton (Canada)

Membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Jean-Michel Richer faisait récemment ses débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle du Gitan (Il trovatore). Il a chanté Ben (The Telephone) avec l’Atelier lyrique, Des Grieux (Le portrait de Manon) pour l’Institut canadien d’art vocal, le Comte Homonay (Der Zigeunerbaron) et le rôle-titre dans Don Giovanni pour l’Atelier d’opéra de l’Université de Montréal. Récemment, il était l’un des solistes du spectacle Rossini et ses muses présenté par l’Atelier lyrique au Monument-National. Dernière présence à la compagnie : Il trovatore (2012).

Récemment : Un Gitan, Il trovatore (Opéra de Montréal); Ben, The Telephone (Atelier lyrique); Des Grieux, Le portrait de Manon (Institut canadien d’art vocal)

Prochainement : soliste, Rossini et ses muses (Atelier lyrique)

Annina

Karine Boucher, soprano (Canada)

Membre de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal, Karine Boucher a été soliste notamment avec l’Orchestre Métropolitain et l’Ensemble Appassionata. Sur la scène lyrique, elle était récemment Ines (Il trovatore) et Kätchen (Werther) à l’Opéra de Montréal, la Femme étrangère (The Consul) et Maria Malibran dans Rossini et ses muses, tous deux présentés par l’Atelier lyrique au Monument-National. Dernière présence à la compagnie : Il trovatore (2012).

Récemment : Ines, Il trovatore (Opéra de Montréal); Kätchen, Werther (Opéra de Montréal); Foreign Woman, The Consul (Atelier lyrique)

Barone Douphol

Patrick Mallette, baryton (Canada)

Patrick Mallette reçoit les éloges de la critique notamment pour son timbre riche, ample et son autorité scénique, en plus de sa musicalité. Son répertoire est vaste et diversifié, couvrant le concert comme l’opéra, et il se produit avec plusieurs orchestres au Canada, en France, aux Pays-Bas et aux États-Unis. À son répertoire, des rôles tels Valentin (Faust), Mercutio (Roméo et Juliette), Hamlet (Hamlet), Danilo (La veuve joyeuse), Guglielmo (Così fan tutte), Comte Almaviva (Les noces de Figaro) et Figaro (Le barbier de Séville). Il a aussi participé à certaines créations. Dernière présence à la compagnie : Gianni Schicchi (2009).

Récemment : Dr Falke, Die Fledermaus (Opéra de Québec); Arthur, Nelligan (Festival Opéra de Québec); Soloist, Neapolitan Song and Opera (Montreal Italian Week)

Prochainement : Gardefeu, La vie parisienne (Opéra de Québec)

Dottore Grenvil

Alexandre Sylvestre, baryton-basse (Canada)

Alexandre Sylvestre fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en 2005 dans les rôles de Zalzal et du Chef de Police (L’étoile). Il chante ensuite Colline (La bohème), Monterone (Rigoletto), Betto (Gianni Schicchi), le Sacristain (Tosca), Pietro (Simon Boccanegra), Nourabad (Les pêcheurs de perles), le Duc de Vérone (Roméo et Juliette), Prince Yamadori (Madame Butterfly) et Jack Wallace (La fanciulla del West). Il a aussi chanté Schaunard (La bohème) au Pacific Opera Victoria, le Sacristain au Edmonton Opera et Figaro (Les noces de Figaro) au Centre lyrique de Sulmona (Italie). Dernière présence à la compagnie : Le Gala (2011).

Récemment : Bartolo, Le nozze di Figaro (Opéra de Montréal); Bartolo, Il barbiere di Siviglia (Opera Hamilton); Colline, La bohème (Calgary Opera)

Prochainement : Frank, Die Fledermaus (Opéra de Montréal); soliste, Requiem – Mozart (Victoria Symphony); De Brétigny, Manon (Opéra de Montréal)

Marquese d’Orbigny

Tomislav Lavoie, basse (Canada)

Il détient une maîtrise en chant de l’Université de Montréal. Il incarne ensuite Basilio (Il barbiere di Siviglia) en tournée avec les Jeunesses Musicales du Canada en 2008-2009, Leporello (Don Giovanni), Figaro (Le nozze di Figaro) et Masetto (Don Giovanni). En 2005, il est Jeune Ambassadeur Lyrique et prend part à un atelier de chant en Tchéquie. En 2010, il est du Gala de l’Opéra de Québec et reçoit des critiques enthousiastes. Récemment, il chantait le Deuxième Philistin (Samson et Dalila) avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse et à Paris, et Don Alfonso (Così fan tutte) au Banff Centre. Débuts à la compagnie.

Récemment : Deuxième Philistin, Samson et Dalila (Orchestre du Capitole de Toulouse); Don Alfonso, Così fan tutte (The Banff Centre); Borella, La Muette de Portici (Opéra Comique de Paris)

Prochainement: Tom, Un ballo in maschera (Opéra de Tours)

Giuseppe

David Menzies, ténor (Canada)

Diplômé de l’Université McGill et de l’University of Manitoba, il poursuit sa formation à la Britten-Pears School et au Banff Centre. Il se produit dans les Vêpres de Rachmaninoff et les cantates 20 et 60 de Bach avec le Chœur St-Laurent, Viderunt omnes de Pérotin avec l’Orchestre symphonique de Montréal, Ottavio (Don Giovanni) au Summer Opera Lyric Theatre à Toronto, le Male Chorus (The Rape of Lucretia) à Opera McGill, la Passion selon saint Jean de Bach au Aldeburgh Festival (Royaume Uni), Damon (Les Indes galantes) avec le Bourbon Baroque à Louisville (Kentucky), Davidde penitente de Mozart avec l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac Saint-Jean et le rôle-titre dans Pigmalion de Rameau avec la Compagnie Baroque Mont-Royal. Débuts à la compagnie.

Récemment: Pigmalion, Pigmalion (Compagnie Baroque Mont-Royal); Atacama (Viva Voce Ensemble); Neptune, Naïs (The Britten-Pears Baroque Orchestra)

Prochainement : soliste, Rossini et ses muses: le grand dîner (Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal); soliste, Messiah – Handel (Aradia Ensemble); Acis, Acis et Galatée (Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal)

Un Commissionnaire

Cairan Ryan, baryton (Canada)

Diplômé (Artist Diploma in Voice Performance) de l’Université McGill, il a également participé au programme de résidence du Virginia Opera et obtenu un diplôme en interprétation de la Guildhall School of Music & Drama et de l’University of Victoria. Il a aussi pris part aux programmes estivaux suivants : Banff Centre, Green Mountain Opera Festival, Opera on the Avalon, Opera Nuova, les Salzburg-Mozarteum Meisterkursen et à l’Institut canadien d’art vocal. Nommé Jeune Ambassadeur Lyrique et lauréat du prix Noël E. Spinelli, il a reçu une bourse musicale de l’Alberta Foundation for the Arts, de l’École Schulich de l’Université McGill et de la fondation Johann Strauss. Débuts à la compagnie.

Récemment : Scotty McDonald, Lillian Alling (The Banff Centre); Pish-Tush, The Mikado (Virginia Opera); Falke, Die Fledermaus (Cowtown Opera Company)

Prochainement : Melchior, Amahl and the Night Visitors (Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal); Bob, The Old Maid and the Thief (Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal)

Chef d’orchestre

Fabrizio Maria Carminati (Italie)

Il a dirigé plus de 45 opéras, du bel canto aux œuvres contemporaines allemandes et italiennes, en plus du répertoire symphonique. Il dirige dans les maisons lyriques importantes d’Italie en plus d’être directeur artistique du Teatro Donizetti di Bergamo et de la Fondazione Arena di Verona. En dehors de l’Italie, il a dirigé à l’Opéra de Nice, au Abao Olbe de Bilbao, au Teatro Calderon de Las Palmas, au Teatro de la Maestranza à Séville, à l’Opéra de Lyon et au Bunka Kaikan de Tokyo. Après son énorme succès à l’Opéra de Marseille, il y fut nommé principal chef invite. On trouve ses enregistrements pour les etiquettes BMG, Ricordi et Dynamic labels. Débuts à la compagnie.

Récemment : La traviata (Opera di Genova); Norma (Ópera de Las Palmas de Gran Canaria); L’amico Fritz (Teatro Verdi, Trieste)

Metteur en scène

Michael Cavanagh (Canada)

Reconnu à travers le pays comme metteur en scène, Michael Cavanagh a aussi été directeur artistique du Edmonton Opera de 1998 à 2001. Ses mises en scène ont été vues partout au Canada. Parmi ses projets de mise en scène pour 2012 : Nixon in China au San Francisco Opera et Lyric Opera Kansas City, Manon Lescaut à la Opera Company of Philadelphia et La veuve joyeuse au Kentucky Opera. Récemment, il réalisait Cavalleria rusticana et Pagliacci pour Opera Lyra Ottawa,L’enlèvement au sérail au Edmonton Opera et La flûte enchantée au Manitoba Opera. Dernière présence à la compagnie : Tosca (2010).

Récemment : Pagliacci (Opera Lyra Ottawa); Manon Lescaut (Opera Company of Philadelphia); Nixon in China (San Francisco Opera)

Prochainement : Svadba (Edmonton Opera); Der fliegende Holländer (Boston Lyric Opera)

Décors

Tom Mays (États-Unis)

Après un poste comme directeur des éclairages et de production pour le Minnesota Opera, il revient à la conception auprès de plusieurs compagnies à Minneapolis, tout en œuvrant auprès de troupes de théâtre nationales et internationales. Il signe notamment RigolettoLucrezia Borgia et La traviata (The Minnesota Opera);Street Scene (Wolftrap Opera Company); The NutcrackerEnchantment et Twelve Dancing Princesses (Minnesota Dance Theatre). Il est également concepteur adjoint en résidence à La Jolla Playhouse, troupe pour laquelle il a entre autres conçu la vidéo pour le spectacle The Who’s Tommy qui a obtenu un Tommy Award. Débuts à la compagnie.

Récemment : La traviata (Minnesota Opera)

Costumes

Gail Bakkom (États-Unis)

Elle a été conceptrice des costumes au Minnesota Opera pendant près de 30 ans. Formée au Guthrie Theater, elle a aussi dirigé l’atelier de costumes du Center Opera Company. Pour le Minnesota Opera, elle a travaillé sur les opéras suivants : The Village Singer (1982), A Death in the Family (1983), L’élixir d’amour(1985), South Pacific (1986), Rigoletto (1988), Snow Leopard (1989), la creation de Frankenstein (1990). Pour le New Music Theater Ensemble, elle signe les costumes de Seven Sevens (1993), The Merry Widow and the Hollywood Tycoon (1995), Otello (1999), Faust (1999), Macbeth (2000), La traviata (2003),Rigoletto (2003), Lucrezia Borgia (2004), Maria Padilla (2005) et Tosca (2005). Elle a également conçu les costumes des tournées des productions Le barbier de Séville, Hansel and Gretel, La bohème, Madame Butterfly, Carmen et Cinderella. Débuts à la compagnie.

Récemment : La traviata (Minnesota Opera)

Éclairages

Anne-Catherine Simard-Deraspe (Canada)

Au théâtre, elle signe Roméo et Juliette (Théâtre Denise-Pelletier), Le caillou de saturne (Théâtre du p’tit loup), Le père Léonidas et La Réaction (Montréal Arts Interculturel), Ce fou de Platonov (Théâtre Prospero), Molière en hiver (Bain St-Michel) et Théâtre sans animaux (Théâtre La Licorne). À l’opéra, elle signe plusieurs spectacles dont Il tabarro/Suor Angelica, Lucia di Lammermoor, Tosca et Werther (Opéra de Montréal) et Macbeth (Opera Australia); elle assiste le concepteur lumière dans Thaïs (Palm Beach Opera). Elle est également professeure pour l’École nationale de théâtre du Canada. Dernière présence à la compagnie : Il trovatore (2012).

Récemment : Werther (Opéra de Montréal); Le nozze di Figaro (Opéra de Montréal); Il trovatore (Opéra de Montréal)

Prochainement : Die Fledermaus (Opéra de Montréal); Manon (Opéra de Montréal)

AUTOUR DE LA TRAVIATA

Le Jardin botanique s’associe à l’Opéra de Montréal

Dans le cadre d’une nouvelle collaboration, des événements sont proposés :

6, 7 et 8 septembre, de 16 h à 20 h : 4@8 lyriques

L’Opéra de Montréal et le Jardin botanique convient le public à une expérience multi-sensorielle singulière où dialoguent les cinq sens et l’opéra. Les 4@8 du Jardin botanique s’animeront exceptionnellement d’opéra lors de 4@8 lyriques : des chanteurs de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal enchanteront les convives en offrant de mini-prestations sur le parquet de la terrasse transformée pour la circonstance en Jardin de vivaces et de voix.

Lieu : Restaurant du Jardin botanique

Musique : Airs d’opéra célèbres…

Place à l’opéra – 3e saison

Présenté conjointement par l’Opéra de Montréal et Bibliothèque et Archives nationales du Québec, en collaboration avec le Centre Segal des arts de la scène, et animé par le musicologue Pierre Vachon, la populaire série revient pour une troisième saison où dialogueront des spécialistes et passionnés d’opéra.

10 septembre, 19 h 30 – Centre Segal (en anglais) – 5 $

13 septembre, 19 h – Grande Bibliothèque – Auditorium – gratuit

Journées de la culture

Les 28 et 29 septembre 2012

Cette année encore, l’Opéra de Montréal participe aux journées de la culture en offrant trois activités au public.

Vendredi 28 septembre, de 11 h à 12 h : L’opéra, ça me chante !

Atelier interactif pour les jeunes, par l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.  Quatre jeunes chanteurs et un pianiste feront découvrir aux élèves et au public de tous les âges, leur métier à l’opéra.  De beaux extraits seront chantés pour illustrer leur propos et les questions seront les bienvenues.

Lieu : Salle E de la Place des Arts.

Samedi 29 septembre, de 13 h à 17 h : photomaton

Une chance unique de vous faire photographier avec costumes et accessoires de l’Opéra de Montréal et de devenir, l’espace d’un cliché, la diva ou le divo que vous avez toujours voulu être ! Les costumes proviennent du costumier de l’Opéra de Montréal.

Emplacement : devant la salle Wilfrid-Pelletier

Samedi 29 septembre, de 13 h à 17 h : le marathon des arts

Sur la place des festivals – Quartier des spectacles : pour marquer la rentrée culturelle, l’Opéra de Montréal présentera une vitrine chantée de sa saison : prestations de chanteurs et animation.

OPÉRA DE MONTRÉAL | SAISON  2012-2013

Tous les opéras sont présentés en langue originelle, avec surtitres bilingues projetés au-dessus de la scène.

Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts

Wagner – Le vaisseau fantôme (Der fliegende Holländer) | 10, 13, 15, 17 novembre 2012 à 19 h 30

Strauss fils  La chauve-souris (Die Fledermaus) | 26, 29, 31 janvier, 2 février 2013 à 19 h 30

Heggie – Dead Man Walking | 9, 12, 14, 16 mars 2013 à 19 h 30

Massenet – Manon 18, 21, 23, 25 mai 2013 à 19 h 30

Maison symphonique de Montréal

Le Gala  | 17e édition, le 2 décembre 2012 à 14 h

Monument-National

Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal

Menotti – The Old Maid and the Thief Amahl et les visiteurs du soir  | 13, 16, 18 et 20 avril 2013 à 19 h 30

Abonnement

OPÉRA : 4 opéras (La traviata, Le vaisseau fantôme, Dead Man Walking, Manon)

OPÉRA + : OPÉRA + La chauve-souris

OPÉRA relève : OPÉRA Menotti (Atelier lyrique)

OPÉRA passion : 6 opéras (La traviata, Le vaisseau fantôme, Dead Man Walking, Manon, La chauve-souris, Menotti)

billets

Les billets s’envolent rapidement. À un mois de la première, l’assistance totale se situe à près de 70% de la capacité totale. Un classique qui ne perd ni en pertinence, ni en popularité!

à l’unité à partir de 51 $ ; abonnements à partir de 157 $

18-30 ans : 30$ le billet avec un minimum de 2 opéras.

Billetterie : OdM (514) 985-2258 / PdA (514) 842-2112 / ou www.operademontreal.com

INFO : (514) 985-2258 ou www.operademontreal.com.

Prochain rendez-vous : Le vaisseau fantôme de Wagner

Keri-Lynn Wilson dirige l’Orchestre Métropolitain

10.13.15.17 novembre 2012, 19 h 30

Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts 

L’OPÉRA DE MONTRÉAL

Fondé en 1980 et basé à Montréal, l’Opéra de Montréal est la plus importante maison lyrique en Amérique du Nord. L’an dernier, plus de 54 000 spectateurs ont franchi les portes de l’Opéra de Montréal dirigé par son directeur général Pierre Dufour et son directeur artistique, Michel Beaulac. Sa saison comprend quatre à cinq opéras, un concert de l’Atelier lyrique, un Gala et de nombreuses activités de démocratisation. L’Opéra est un acteur de premier plan dans le développement économique, culturel et social puisque, chaque saison, il entretient des relations avec plus de 360 entreprises d’ici et embauche plus de 800 artistes et artisans. Près de 80 % des artistes qui s’y produisent sont Canadiens.