Tout ça m’assassine De retour à la Cinquième salle de la Place des Arts du 3 au 13 octobre 2012

Normand D'Amour et Mario Saint-Amand
Normand D’Amour et Mario Saint-Amand

Le Théâtre il va sans dire présente,  après le retentissant succès de l’automne dernier, 

Production de l’année, La Presse, décembre 2011*

« Tout ça m’illumine » Nathalie Petrowski, La Presse

« Tout ça fait du bien » Jean Siag, La Presse

« On en sort bouleversé », Katherine Verebely, SRC / Desautels

Acclamé par le public depuis sa création et consacré « Production de l’année 2011 » par la critique (La Presse), Tout ça m’assassine revient cet automne à la place des arts. Repris à guichet fermé au printemps dernier au Théâtre Outremont, le dernier spectacle de Dominic Champagne éclaire les préoccupations de notre temps. Tout ça m’assassine, un spectacle plein d’esprit et d’humour, une performance d’acteurs inspirée qui porte une parole percutante où se mêlent, en musique, un peu de brouillard et beaucoup de liberté !

du 3 au 13 octobre 2012 I à la Cinquième salle 

TROIS COURTES PIÈCES SUR L’AIR DU TEMPS 

de Patrice Desbiens, Pierre Lefebvre et Dominic Champagne  avec  Normand D’Amour, Alexis Martin, Mario Saint-Amand, Sylvain Marcel, Julie Castonguay  et les musiciens  Éric Asswad et Charles Imbeau 

Des irréductibles au pays de la résistance 

Une nuit, sur l’accotement de la 20 près du Madrid, deux hommes en déroute marchent vers les funérailles de René Lévesque et se souviennent. Dans un modeste logement, un intellectuel désargenté mesure la valeur de son travail, de même que son inutilité. Dans un bar de Timmins, un poète alcoolique rencontre un indien ivre mort qui lui offre une bière sachant qu’il n’a que 16 cennes à la banque. Près de lui, une femme confesse avoir déjà été nommée la plus belle femme sur la planète, mais elle ne se rappelle plus sur quelle planète. 

Cet automne marque le 25e anniversaire de la mort de René Lévesque 

LA DÉROUTE 

DE DOMINIC CHAMPAGNE 

« Comment un peuple aussi inspiré, aussi artiste et patenteux  a pu aboutir dans un cul-de-sac aussi insignifiant? » 

Cet automne marque le 25ième anniversaire de la mort de René Lévesque, l’un des hommes politiques les plus marquants de notre histoire. Avec La Déroute, je vous propose une marche funèbre pleine d’humour et de fantaisie, mettant en scène deux clochards célestes qui se rendent à pied aux funérailles de leur maître à penser. Ensemble, les deux amis en deuil se remémorent l’odyssée de ces Canadiens errants partis il y a quelques siècles en quête d’un nouveau monde et d’une terre de liberté. Chemin faisant, ils retraceront notre épopée collective avec un humour mordant et un lyrisme candide jusqu’au pathétique.

À la fois hommage à tous les élans que l’homme a pu inspirer et plongeon dans la mémoire collective, La Déroute propose une véritable leçon d’histoire qui raconte les espérances, les morts et les renaissances du peuple canadien-français, de Champlain à nos jours. La Déroute est une oeuvre de mémoire, une réflexion sur notre passé et notre destin communs d’où les spectateurs sortent remués et alertés par cette errance qui ne cesse d’aller et venir au coeur de ces rêves dont nous sommes faits.

CONFESSION DUN CASSÉ 

DE PIERRE LEFEBVRE 

« À salaire minimum, j’ai toujours donné le minimum… » 

La création du spectacle l’automne dernier, a coïncidé avec l’émergence du mouvement « Occupy » sur les places publiques du monde entier, de Wall Street au Square Victoria. Les revendications des indignés, souvent échevelées et chaotiques, ont trouvé dans la confession écrite par Pierre Lefebvre un écho étonnant et percutant, un propos aussi brillant que loufoque, qui n’a pas fini de nous troubler sur la valeur que nous accordons au travail, à la place de la pensée dans notre société. À travers la réflexion tragi-comique d’un intellectuel sans le sou, le personnage défendu par un Alexis Martin désopilant nous sert avec verve une foudroyante leçon d’économie, satire impitoyable du système de valeurs dans lequel nous vivons et… où nous désespérons de vivre.

DES POÈMES 

DE PATRICE DESBIENS 

« Je dis ton nom dans le téléphone. 

Le répondeur me dit que tu n’es pas là pour le moment 

Mais il ne me dit pas avec qui. » 

Le spectacle est complété par un voyage dans l’univers d’un de nos poètes contemporains les plus intenses et bouleversants: Patrice Desbiens. Une série de flashes cinématographiques nous entraîne dans un bar enfumé où un poète rêve d’amour et de fraternité et ne trouve que le courage de résister. Une langue forte, directe et sensuelle, un coeur gros comme ça, offert avec une humanité rare par Sylvain Marcel, avec la complicité lumineuse de Julie Castonguay.

Une trame sonore envoûtante interprétée par les deux musiciens aux doigts d’argent, Charles Imbault et Éric Asswad.

Dominic Champagne

Le spectacle a été créé avec les concepteurs Michel Crête, Ludovic Bonnier, Étienne Boucher, François Barbeau, Guillaume Cyr, Cédric Lord et Philippe Gendreau, producteur délégué.

photo: courtoisie