Prince d’orchestre

Prince d’orchestre.

Fromidable!

Un roman exceptionnel! Une écriture merveilleuse! Un style particulier!

À lire absolument!

 

Icare ou/et Narcisse?!? Comment en vient-on à perdre gloire et fortune dans l’espace de quelques mois? Comment expliquer qu’un grand chef d’orchestre, de renommée internationale, qui dirige les plus grands ensembles, se retrouve dans la dèche? C’est l’énigme que Metin Arditi essaye d’élucider avec son dernier roman Prince d’orchestre.

 

Lorsque la gloire devient  un handicap aux bonnes relations interpersonnelles surtout avec les musiciens qu’on doit diriger, les problèmes ne peuvent que surgir. L’arrogance, l’intransigeance, l’intolérance mettent à dure épreuve la solidarité d’un groupe. Surtout si ce groupe soit formé de musiciens avec lesquels il doit y avoir une relation étroite, presqu’une symbiose entre le chef d’orchestre et les musiciens-exécutants. Problème. Le début de la fin. Le glas n’est pas loin de sonner.

 

Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’imposent,  il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des KindertotenliederLes chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toute puissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…
Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique,
Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.

 

Metin Arditi

 

Né en 1945 à Ankara, Metin Arditi vit à Genève. Il préside l’Orchestre de la Suisse romande et la fondation Les Instruments de la Paix-Genève.
Son œuvre est publiée chez Actes Sud : Dernière lettre à Théo (2005), La pension Marguerite (2006 ; Babel n° 823), L’imprévisible (2006 ; Babel n° 910), Victoria-Hall (Babel n° 726), La fille des Louganis (2007 ; Babel n° 967), Loin des bras (2009 ; Babel n° 1068), Le Turquetto (2011, prix Jean-Giono, prix Page des libraires, prix Alberto-Benveniste, prix des libraires de Nancy) et Prince d’orchestre (2012).

 

Nombre de pages : 373

Prix suggéré : 21,80 €

www.actes-sud.fr