Ce soir on chante et on danse au Capitole!!
Pour fêter ses 43 ans (le 28 septembre), et pour terminer la tournée « Le ciel de mes combats » avec son album du même nom, c’est au Capitole de Québec, devant une salle comble, qu’Éric Lapointe s’est arrêté le 29 septembre dernier. Pour l’occasion, il a demandé à son frère Hugo Lapointe d’assurer la première partie et c’était à prévoir, le public dela Vieille Capitale a eu droit à une soirée rock intense, avec un Éric Lapointe en feu et surtout ému de venir s’éclater avec ses fans de Québec pour cette dernière soirée.
Celui qui a remporté les Félix Interprète masculin de l’année et Album rock de l’année et qui est maintenant en nomination pour Interprète masculin de l’année à l’ADISQ, s’est entouré comme à l’habitude de ses six complices de toujours et musiciens sur scène, tel que Stéphane Dufour, Rick Hugues et son directeur musical Martin Bolduc, pour donner un spectacle de deux heures, où les succès incontestés comme Deux fois la même histoire (avec lequel il a débuté le spectacle) Terre promise, n’importe quoi, Loadé comme un gun, Bobépine, Ce soir on danse à Naziland, Les Boys, Le Boys Blues Band, Mon Ange, qu’est-ce que ça peut ben faire, Ma gueule, un beau grand slow, La Bartendresse, et Coupable ont fait chanter et danser les gens debout dans la salle pendant la presque totalité du spectacle. Avec en plus les pièces de son dernier album, comme Jusqu’au bout, Les années coup de poing et la plus récente Brume de ta bouche, on peut dire qu’Éric Lapointe a donné un show rock comme peu de rockers peuvent se vanter de faire! Et un des moments les plus spectaculaires à mon avis, fut lors de la pièce Highway to Hell de AC/DC qu’il a chanté en duo avec Rick Hugues. Wow! ça déménage!!
Comme on pouvait s’y attendre, le son de la musique a monté d’un cran pour le spectacle d’Éric Lapointe. Avec les décibels dans le piton, on aurait dit parfois que le toit du Capitole, ne pourrait pas résister à autant solo de guitare électrique et de batterie aussi résonante! Même nous, au balcon, on sentait nos sièges vibrer, tellement la musique décapait! Seul bémol à mon avis, le son des micros des chanteurs aurait pu être un peu plus fort, car bien souvent la musique prenait le dessus sur les voix. Mais avec le public qui chantait la plupart des chansons avec Éric, je pense que personne ne s’est plaint de ce petit bémol. Au niveau des éclairages, on en a eu plein la vue de flashs, de néons, de jeux de lumière élaborés, qui s’agençaient bien au rythme des chansons, et qui réussissaient à suivre Éric sur la scène. Il n’a cessé de se promener d’un bout à l’autre de la scène, en serrant des mains, et en semblant apprécier la vue de ses fans, ainsi rassemblés.
Et pour ce qui est justement de ses fans, on peut dire que les filles en premières rangées ont été choyées. Elles ont pu serrer à la main d’Éric, mais pour certaines, elles se sont même aventurées à lui caresser la jambe, les cuisses, les fesses (Lors de Bartendresse). Une d’elles lui a même mordu la fesse et s’est aspergée de sa sueur, qui lui coulait au visage. Une vraie de vraie comme on dit! À la manière d’Elvis, Éric a également distribué des serviettes qu’il tenait autour du cou, au plus grand plaisir de ces demoiselles. Et, comme c’était justement l’anniversaire d’Éric la veille, plusieurs femmes sont venues à l’avant pour lui présenter des bouquets de fleurs, des cartes de fête. Et pour chacune, Éric a pris le soin de les remercier d’un baiser ou d’une bonne poignée de main. On peut le dire, Éric Lapointe est un rocker qui dégage une présence sur scène inégalée. Il a une sensualité, une sexualité, une émotion vive qui se dégage quand il chante, qui attirent la gent féminine aux premières loges, et malgré ses 43 ans, Éric est encore un sex-symbol fort apprécié.
Des spectacles d’Éric Lapointe, j’en ai vu des dizaines dans ma vie, et à mon avis, ce show a été un des plus endiablés, des plus entrainants, que j’ai eu l’occasion de voir. C’était la première fois que j’ai vu Éric interagir autant avec ses fans et s’en donner autant à cœur joie avec eux. Il l’a dit lui-même qu’il a eu un fun noir à jouer sur scène avec sa gang. Il était en excellente forme, même si on le voyait fumer comme une cheminée sur scène et boire de la bière, tout en s’aspergeant d’eau, tellement il avait chaud. Par trois fois, il a dû aller se changer, tellement il était mouillé!
Dès 20 h 30, la première partie du spectacle a été assuré par le frère cadet d’Éric, Hugo Lapointe, accompagné de ses 4 musiciens, dont Patrice Gosselin et Martin Bolduc le chef d’orchestre d’Éric. Avec un total de 14 pièces, pour un spectacle d’une heure, Hugo a chanté des pièces de son dernier album tel que Célibataire, les allumeuses, On fait l’amour, en plus de revisiter ses deux albums précédents avec Tant que tu m’aimes, Le train, cœur de pierre, Après ton départ, Avec toi je m’aimais plus. Il a terminé sa prestation avec une chanson plus blues, à l’harmonica, Que tu m’aimes trop, qui m’a plus énormément. Puis, il est revenu faire un rappel, et, comme il est en train d’écrire les pièces de son prochain album, il a partagé avec nous, une nouvelle chanson, qui, selon moi, sera un succès assuré, Tout va comme tu veux. Avec la même voix rauque que son frère, et de bonnes chansons pour la plupart très appréciées du public, on peut dire qu’Hugo a fait un bon travail pour réchauffer la salle et préparer le terrain pour Éric. À la fin du spectacle, Hugo est revenu sur scène avec son frère, pour interpréter Les Boys, chanson très représentative de ce qui unit cette gang de chums sur scène! Un beau moment intime entre ces deux frérots et le public du Capitole!
Après le spectacle, une grande fête était organisée pour fêter l’anniversaire d’Éric et la fin de la tournée. On peut penser que le soleil s’est levé ce matin, bien avant la fin de ce party !
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crédit photos : Patrick Grégoire
