suggestions d’expositions à voir dans le réseau Accès culture

Marie-Ève Martel, L’effet Gold Rush, 2009-2010, détail de l’installation, 237 x 427 x 53 cm
Marie-Ève Martel,
L’effet Gold Rush, 2009-2010,
détail de l’installation, 237 x 427 x 53 cm

Du côté des expositions, le réseau Accès culture propose de nombreux projets cet automne avec différents univers. En voici une sélection et un bref aperçu.

Peinture/dessin 

Le duo Pierre Durette et Louis-Philippe Côté s’associent pour présenter une exposition-choc, Blockhaus : « Quelque chose nous sépare à jamais : c’est l’idée du chaos » ; « Toujours le temps approche. » Pierre Blanchette expose un itinéraire de ses oeuvres, du début des années soixante-dix à aujourd’hui. Denis Juneau fait de même pour l’exposition Un quart 1955-1980. De son côté, Kittie Bruneau présente un parcours fascinant de ses oeuvres et Marie-Ève Martel nous fait voyager dans un vaste complexe architectural et paysager pour Territoires mouvants, deux projets présentés dans le cadre de Latitude L, Rencontres culturelles Laurentides-Montréal. Pascal Caputo réalise des peintures et des images brouillées de sens, altérées et ambiguës. Dans le cadre de son exposition Rétroviseur : vu sur mer, Harlan Jonhson plonge dans l’univers des paysages maritimes. De son côté, Suzelle Levasseur amalgame peinture, fusain, encre et polymère pour exploiter la lumière. Un univers montréalais-maya est imaginé par les illustrateurs Gigiola Caceres et Dimo Garcia. L’exposition Saisir le silence de Nycol Beaulieu expose des chroniques inspirées de séjours répétés au Saguenay, près des Monts-Valin. Enfin, Francine Simonin offre son univers sans retenue.

Sculpture / installation 

Pierre Leblanc, dans le cadre Latitude L, propose une réflexion sur l’univers du patrimoine religieux pour son exposition Signes et repères. Martin Chagnon expose une Fantasmagorie avec des sculptures prenant la forme de machines cinétiques, interactives et ludiques. De son côté, Alexis O’Hara propose Squeeeeque – L’Igloo improbable*, une installation sonore interactive faite de haut-parleurs assemblés à la manière d’un igloo dans laquelle le spectateur est invité à prendre place afin de créer des sons avec sa voix. Ces sons sont par la suite amplifiés, modulés, dédoublés par des traitements numériques préprogrammés.

Photographie 

Le photographe Guy Tremblay met à l’honneur le Tibet avec des tirages argentiques pour l’exposition Om Mani Padme Hum. Captivé par les images exceptionnelles et injustement méconnues du public que le célèbre photographe américain Paul Strand réalisa en Gaspésie en 1929 et en 1936, Bertrand Carrière décide de retourner sur les pas du maître pour son exposition Après Strand. Françoise Belu, pour son projet La même et l’autre, montre qu’il n’y a pas de différences entre les images des marges de la ville qu’elle se plaît à photographier et celles de son propre reflet puisque, au niveau artistique, elle est autant présente dans les unes que dans les autres. L’exposition Déclic 70, dont le commissariat a été assuré par Nicolas Mavrikakis, rappelle le rôle majeur de la photographie dans notre culture, en particulier dans les années 70, où plusieurs collectifs furent très engagés dans la vie sociale de leur époque*. Les clichés du projet Les cageux, rassemblés par la Société patrimoine et histoire de l’Île Bizard, rendent hommage à ces hommes qui naviguaient sur de grandes embarcations constituées d’immenses radeaux de bois rattachés les uns aux autres. Enfin, l’agence Stock photo, collectif montréalais de photojournalistes, souligne 25 ans d’années d’existence avec une exposition regroupant le travail d’une douzaine de photographes.

Expositions collectives 

Toujours dans le cadre de Latitude L dont le commissariat est assuré par Andrée Matte et Manon Regimbald, différents univers sont proposés lors d’une exposition regroupant les artistes émergents des Laurentides. Avec Simon Bouchard, sculpture, Nancy Bourassa, peinture, Philippe Caron Lefebvre, sculpture, Chloë Charce, installation, Marilyse Goulet, estampe, Heather Elizabeth Jackson, textile, Valérie Levasseur, photographie et installation, Jessica Peters, peinture, Ianick Raymond, peinture. Célébrant la créativité et le savoir-faire montréalais en arts visuels, l’exposition Sous les projecteurs : les finalistes du Prix Pierre-Ayot et du Prix Louis-Comtois 2012 regroupe les oeuvres des six artistes finalistes des deux prix pour 2012. Ces prix visent, d’une part, à promouvoir la création émergente en récompensant le travail d’un jeune artiste pour l’apport original de sa production et, d’autre part, à reconnaître le travail d’un artiste en mi-carrière s’étant distingué dans le domaine de l’art contemporain par la qualité de sa production au cours des quinze dernières années.

Pour les détails sur l’ensemble de la programmation de Latitude L et du réseau Accès culture :

www.accesculture.com

* Présenté dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée.

© Marie-Ève Martel