Brastch

La formation Bratsch
La formation Bratsch

La formation Bratsch – qui emprunte son nom au « bratsch »  roumain, violon alto que les L?utari utilisent pour marquer le contretemps – s’aventure dans les mythologies urbaines avec un tout nouvel album, Urban Bratsch, disponible le 8 mai prochain sur étiquette World Village / Harmonia Mundi.

Le groupe sera de passage à Montréal cet été pour y présenter son nouveau matériel et une tournée automnale suivra dont les dates seront annoncées sous peu.

Trouvant son inspiration par l’exploration des villes qui ont eu une forte influence sur le groupe depuis ses débuts – Odessa, Salonique, Paris, Budapest, Berlin, Lisbonne, Barcelone pour ne nommer que celles-ci – Urban Bratsch se veut un programme inédit, même si le fait de ressortir quelques notes de voyages n’est pas interdit.

L’album propose des parfums inédits et de nouvelles ambiances qui ont été puisés hors de la sphère traditionnelle de Bratsch. C’est une invitation à un voyage encore plus lointain où les voix et les âmes des cités explorées occupent une large part en spectacle. Bratsch vous raconte ces villes en un partage d’émotions chargées de messages d’espoir, de vie et de futurs meilleurs.

Une fois de plus Bratsch se renouvelle, Bratsch s’aventure, Bratsch se réinvente. Et toujours avec la même passion, avec la même sereine gravité souriante qu’à leur début, il a de cela quarante ans. Depuis ce temps, la formation a enregistré une quinzaine d’albums et la musique de Bratsch a grandi. Elle a toujours souhaité être une musique de nomades et elle a toujours réussi. Le temps est loin maintenant où l’on croyait que le groupe était tsigane. « Mais au commencement, il n’y avait guère de musiciens tsiganes que dans les cabarets. Nous étions presque les seuls à jouer cette musique sur scène. Et même, en Europe de l’Est ils croyaient que nous étions des tsiganes français » rappelle Bruno Girard membre de la formation.

La plupart des chansons du disque sont écrites à Paris où se produisent beaucoup de rencontres musicales puisque les associations et les réseaux de musiciens venus d’ailleurs s’y regroupent. Chaque membre de la formation a aussi ses aventures et ses fidélités hors du groupe, ce qui nourrit et enrichit Bratsch. Ainsi, chacun apporte régulièrement un nouveau timbre, une nouvelle audace et un nouvel enracinement. On sent donc toujours dans cette musique un vent veiné d’odeurs lointaines, des effluves de grand espace, des parfums de trains en partance. Cette fois-ci pourtant, il y a partout le pavé et le bistrot, le boulevard et le petit hôtel, l’accent faubourien et les banlieues polyglottes, la gare immense et les souvenirs de mille ailleurs. Cela s’appelle la ville. Bratsch en explore l’imaginaire.

www.bratsch.com  

© Eric Vernazobres