À 8h pile, Stefie Shock monte sur scène avec sa guitariste et choriste, Amélie Mandeville. Un décor sobre, des éclairages efficaces, avec 4 guitares et une batterie à leur disposition. Stefie s’occupe de la batterie en même temps que de sa guitare. Un spectacle de 2h 20 minutes avec un entracte de 20 minutes, après 50 minutes de prestation. Un spectacle intime et acoustique. Le théâtre du Petit Champlain est l’endroit idéal pour ce type de spectacle. Mon deuxième spectacle avec lui à cet endroit, le premier avec son groupe, plus axé sur la danse.
À son cinquième album, après Presque rien (2000), Le décor (2003), Les vendredis (2006), Tubes, remixes et prémonitions (2009) et La mécanique de l’amour (2011), il revisite ses succès dont Un homme à la mer, L’amour dans le désert, Tout le monde est triste, Les averses, Salut Chantal, Le décor, Comme géminés, Un jour sur deux, Il elle, Pixels flous.
Il visite Lou Reed avec Walk on the wild side, Leonard Cohen avec Nobody knows, comme Rufus Wainwrigth l’a fait samedi dernier, Ring of fire de Johnny Cash, Mosquito de Joe Dassin, dont les créateurs seraient les Doors. Il interprète aussi deux de ses pièces en anglais, dont Bright side of the moon. Il a avec lui la biographie de Johnny Cash et nous en livre des extraits, il rend hommage à René Lévesque décédé, il y a 25 ans aujourd’hui. Il fait des blagues et échange avec la salle à plusieurs reprises. Le public a quarante ans en moyenne. Stefie nous parle aussi de ses troubles anxieux qui ont débuté il y a vingt ans.
Il a animé une émission sur Espace musique de Radio-Canada cet été et reprendra l’antenne pour une émission de fin d’année le 31 décembre 2012.
Il sera à
Sherbrooke le 10 novembre
Montréal le 16 novembre
Sorel-Tracy le 23 novembre
Ste-Thérèse le 30 novembre
Lavaltrie le 1er décdmbre
Gatineau le 14 décembre
http://www.theatrepetitchamplain.com/
Crédit photo: Pierre Perreault
