Duceppe – Un Village de fous

Un Village de fous
Un Village de fous

DUCEPPE présente Un Village de fous de Neil Simon 

Plus on est de fous…

Les habitants du village de Kulyenchikov sont tous sous l’emprise d’un sortilège que leur a jeté le comte Gregor Yousekevitch, il y a 200 ans, sous le prétexte qu’on lui refusait la main de la belle du village.  Ce mauvais sort n’est ni un virus, ni un méchant dragon.  Les villageois sont tout simplement devenus fous!  Ils ont perdu tout contact avec la réalité telle que nous la connaissons!  Or, Léon, un jeune instituteur plein de zèle, arrive dans ce village pour amorcer une carrière extraordinaire dans le monde de l’enseignement.  En peu de temps, il se rend compte qu’il vient d’atterrir dans un véritable asile d’aliénés.  Mais il décide de défier le mauvais sort. Il rencontre la belle Sophie (folle elle aussi) et c’est le coup de foudre.  Elle sera sa première élève.  Mais le temps presse! Léon n’a que 24 heures pour conjurer le mauvais sort et conquérir Sophie, sinon il sera frappé par le même maléfice que les gens du village.  Réussira-t-il à accomplir sa tâche?Cette comédie fait du bien à l’âme.  Elle agit sur nous comme un extraordinaire conte de fées.  Elle symbolise le courage qu’il faut dans la vie pour affronter le mauvais sort et briser triomphalement les chaînes qui nous emprisonnent.  Quelqu’un a dit un jour : « Nous naissons tous fous, quelques-uns le demeurent. »

Faudrait être fou pour ne pas recommencer
Dans la grande histoire de DUCEPPE, plusieurs pièces ont été marquantes, tant pour le public que pour les équipes qui les ont portées sur scène. Certaines d’entre elles ont même été reprises dans de nouvelles moutures des années après leur création. Des pièces qui, en raison du succès qu’elles ont remporté à l’époque, de l’enthousiasme et de l’émotion qu’elles ont suscités, devaient absolument être reprises et revisitées tant le public en redemandait. C’est le cas notamment des pièces La mort d’un commis voyageur et Charbonneau et le Chef.

En décembre 1984, quelques jours avant les Fêtes, le grand rideau de DUCEPPE s’ouvrait sur la production Un Village de fous. Mis en scène par Gilbert Lepage, alors assisté de Monique Duceppe, le spectacle mettait en vedette, entre autres, Michel Dumont, Jean-Louis Millette, Louise Turcot. Dire que le spectacle fut un triomphe serait un euphémisme! Comme le rapportait Le Journal de Montréal, le public applaudissait, dès le lever du rideau, le décor « absolument enchanteur ». La Presse qualifiait le spectacle de «  véritable féérie et un amusement pour toute la famille ». Toujours au chapitre des éloges, le critique Jocelyn Bourbonnais disait du texte de Neil Simon qu’il était « un petit bijou. »

De concert avec l’opinion médiatique, les spectateurs de DUCEPPE exprimaient un fort engouement pour cette production. S’étant profondément attachés à cette histoire abracadabrante, les fidèles de la compagnie ont manifesté saison après saison leur désir de revoir cette production. C’est ainsi que cette année enfin, DUCEPPE remet à l’affiche ce conte de fées dans lequel il fait bon vivre et rêver.

Neil Simon
Dramaturge reconnu mondialement, traduit en une douzaine de langues, acclamé jusqu’en Asie et honoré du prestigieux Mark Twain Prize for American Humor ainsi que du prix Pulitzer, Neil Simon est un auteur dont on apprécie la comédie fine, les personnages pittoresques tout comme les intrigues bien menées. S’il provoque le rire du public, le théâtre de Neil Simon jette également un regard original et empreint de vérité sur l’Amérique. Chez DUCEPPE, on se rappelle particulièrement des pièces Souvenirs de Brighton Beach, Biloxi Blues, Bonjour Broadway!, Chapitre deux, Yonkers, Drôle de couple, Le dernier don Juan et Les Sunshine Boys qui ont fait le bonheur des spectateurs. Et, en 1984, on y présentait Un Village de fous.

Monique Duceppe
Monique Duceppe est une femme de théâtre accomplie. En plus de son rôle de metteure en scène, elle assume la responsabilité du comité de lecture chez DUCEPPE et elle occupe le poste de trésorière du conseil d’administration de la compagnie. C’est en 1985 qu’elle fait ses premiers pas dans le domaine de la mise en scène avec État civil : célibataire de Wendy Wasserstein. Forte de ce succès, elle enchaîne avec C’était avant la guerre à l’Anse-à-Gilles de Marie Laberge, Yonkers de Neil Simon, Le vent et la tempête de Jerome Lawrence et Robert E. Lee, La Preuve de David Auburn, Billy l’éclopé (The Cripple of Inishmaan) de Martin McDonagh, La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller (Masque du public Loto-Québec en 2000), La Casta Flore (Glorious) de Peter Quilter, Halpern et Johnson de Lionel Goldstein, Une maison face au nord de Jean-Rock Gaudreault et Elling d’Axel Hellstenius et Petter Næss. Sollicitée de toutes parts, Monique Duceppe a œuvré au Théâtre d’Aujourd’hui, au Théâtre du Chenal-du-Moine, au Théâtre Le Patriote, au Théâtre de Rougemont, au Théâtre Sainte-Adèle et au Théâtre Beaumont St-Michel, sans oublier l’Opéra de Québec qui lui a confié la mise en scène de Don Pasquale de Donizetti. Ses réussites théâtrales sont éloquentes. Citons, entre autres, Fleurs d’acier, Petit déjeuner compris, Haute Fidélité, Vice et Versa, Folle à lier, Chapitre deux, Mambo Italiano, pièces qui sont au palmarès des œuvres qui ont rejoint le plus de spectateurs chez DUCEPPE.

Plus on est de fous, plus on joue!
On dit qu’il faut être sain d’esprit pour jouer l’absurde. Que pour personnifier un idiot, on se doit d’être intelligent et en pleine possession de ses moyens. On dit aussi que pour jouer des gens sans envergure, il faut de la détermination  Lorsqu’on dresse la liste des comédiens auxquels Monique Duceppe a fait confiance pour peupler son village de fous, on constate à quel point il faut du sérieux et du talent pour être drôle et fou sur scène!

Un Village de fous
Un Village de fous

Fidèle à son habitude, la metteure en scène collabore avec des acteurs et des actrices qui, sous sa direction, ont maintes fois brillé sur scène. Dans le rôle de Léon Tolchinski, le pauvre professeur venu éduquer la belle du village et qui devra délivrer la population entière d’un mauvais sort, l’attachant Antoine Durand entre en scène.  Celui que l’on a applaudi dans Fragments de mensonges inutiles campe ce rôle en or, plein d’intelligence, de bonne volonté et d’humour.

Dès son arrivée au village, Léon s’éprendra de la belle Sophia Zubritsky, interprétée par la lumineuse Émilie Bibeau qui revient chez DUCEPPE où on l’a vue dans Minuit chrétien. Dépourvue de toute forme d’intelligence, Sophie, que ses parents applaudissent lorsqu’elle réussit à s’asseoir sans faire d’erreur, est néanmoins un personnage des plus surprenants et sympathiques. Dans les rôles des parents de Sophia, le docteur Zubritzky et sa femme Lenya, on retrouve le tandem composé de Claude Prégent et Pauline Martin. Ces comédiens émérites, qu’on a tous deux applaudis dans Pourquoi pas? l’hiver dernier, héritent de ces êtres des plus colorés qui, amnésie obligeant, ont oublié ce que veut dire le mot « amour », qui ne comprennent pas ce qu’il faut faire lorsqu’on sonne à la porte et qui crient au génie lorsqu’on leur pose une question à laquelle ils ne connaissent pas la réponse.

La famille Zubrinzky et Léon devront composer avec la présence du terrible comte Yousekevitch et les incessantes demandes en mariage qu’il adresse à Sophia. C’est un rôle fait sur mesure pour Luc Bourgeois, grand comédien comique, qui était de la distribution de L’espérance de vie des éoliennes.

Yvan Benoit et Danielle Lépine, que l’on a aussi vus dans Pourquoi pas? incarnent respectivement Slovitch et le maire ainsi que Yenchna et le facteur, des habitants du village aux prises avec le même mauvais sort. Accablés d’une imbécillité singulière, ces personnages contribuent grandement à la folie environnante et enivrante du texte de Neil Simon.

Laurent Duceppe, jeune comédien à la feuille de route bien entamée et qu’on a vu chez DUCEPPE dans La Leçon d’histoire, joue Snetsky, un berger qui perd sans cesse ses moutons.

Un Village de fous
de Neil Simon
Mise en scène de Monique Duceppe
Traduction et adaptation de Benoit Girard

Du 19 décembre au 9 février

À l’affiche
Du 19 décembre au 9 février
au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts
En semaine à 20 h
les samedis à 16 h et 20 h 30
les dimanches 13 et 27 janvier à 14 h 30
Détails sur duceppe.com

RÉSERVATIONS:

Billetterie de la Place des Arts
514 842-2112
1 866 842-2112
laplacedesarts.com

Prix des billets
20,95 $ à 58,50 $
(Incluant les taxes et frais de service facturés par la Place des Arts.)

POUR LA FAMILLE ET LES JEUNES
VOUS ET VOTRE ADO (12-17 ANS)
À l’achat d’un abonnement ou d’un billet à plein tarif, amenez votre ado au théâtre pour seulement 20,95 $ (22,45 $ lors d’un achat par téléphone ou par Internet)
(Incluant les taxes et frais de service facturés par la Place des Arts.)

ÉGALEMENT DISPONIBLE:
Tarif jeunesse (18 à 30 ans)
41,63 $ (45,63 $ lors d’un achat par téléphone ou par Internet)
(Incluant les taxes et frais de service facturés par la Place des Arts.)

Billets de dernière minute les mardis et mercredis

Jeudi 2 pour 1

Détails sur duceppe.com

GRATUIT
Les Causeries DUCEPPE en temps réel
Pour tout savoir sur les coulisses de la pièce Un Village de fous
Avec Émilie Bibeau, Antoine Durand et Monique Duceppe
le 9 janvier de 17 h à 17 h 45

Les midis DUCEPPE 101
La relation metteure en scène et concepteur du décor et des accessoires
Avec Monique Duceppe et Normand Blais
le 16 janvier de 12 h 15 à 13 h
en collaboration avec la Société de la Place des Arts

Espace culturel Georges-Émile-Lapalme
Devant l’entrée du Théâtre Jean-Duceppe