À 68 ans, Diane Dufresne, loin de son excentricité et de ses seins nus, monte encore sur scène. Habillée par Marie St-Pierre et entourée par les Violons du Roy, elle donne une très bonne prestation. Sa voix demeure très juste et forte. Depuis 1972, entre le Québec, la France et le Japon, la diva a produit près de vingt albums. Elle fait aussi de la peinture.
Une scène sobre avec des panneaux à l’arrière qui permettent des projections, des nuages, des arbres, des chevaux, des fleurs, des formes géométriques. Au début, le pianiste entre sur scène avec une cigarette. Elle n’est pas sur scène pour sa première chanson. Puis elle apparaît avec une robe blanche et un chemisier noir, entouré par une vingtaine de musiciens. Ses costumes se modifient pendant le spectacle, elle revient avec une couronne grise pour une pièce et avec une canne. Elle s’asseoit. Elle revient avec un boa de plume noir, un chapeau noir. Des objets entrent en jeu, un squelette, un ballon, des pétales rouges.
Elle interprète pour débuter cinq chansons d’amour. Les Violons du Roy jouent deux pièces classiques à travers le spectacle. Elle interprète principalement son nouveau répertoire. Mais elle chante Ne tuons pas la beauté du monde et Donnez-moi de l’oxygène. Après une heure trente minutes de spectacle, elle termine au rappel par Je voulais te dire que je t’attend. Elle se prononce en accord avec la fermeture de la centrale nucléaire au Québec. Elle souligne la tuerie de Newton avec émotion.
Le public a cinquante ans en moyenne.
En 1980, elle rend hommage à Alys Roby , sur un magnifique texte de Luc Plamondon, Alys en cinémascope. On retrouve cette œuvre sur Youtube avec l’apparition d’Alys.
http://www.youtube.com/watch?v=JHvzYmYNF4w
Chef d‘orchestre : Simon Leclerc
http://siteofficiel.dianedufresne.com/
Crédit photos : Peter Marcoux