Le Musée de la civilisation prolonge jusqu’en janvier 2016 le moratoire actuel concernant l’accès sur les collections du Centre de référence de l’Amérique française (logées pour l’instant au Musée de l’Amérique française). Ce moratoire porte sur le service des prêts de documents et d’objets reliés aux archives historiques, à la bibliothèque de livres rares et anciens et aux collections spéciales (œuvres sur papier, numismatique et philatélie), ainsi que sur le service de reproduction (images numériques, prises de vue et droits de reproduction) de toutes les collections du Musée de la civilisation.
Cette prolongation du moratoire s’inscrit dans le cadre de la création du Centre national d’étude des collections, un projet culturel novateur et structurant pour la valorisation et la sauvegarde du patrimoine collectif national. Le Centre sera logé à La Réserve muséale de la Capitale nationale, inaugurée en 2005. Cette dernière sera agrandie et les collections actuellement conservées au Musée de l’Amérique française y seront déménagées. Ce projet du Musée de la civilisation a pour objectif de favoriser l’accessibilité et la mise en valeur de ses collections.
Le déménagement de ces fragiles collections demande une importante implication de la part du personnel du Musée, qui a déjà débuté un grand chantier de mise à niveau des collections, incluant l’inventaire de celles-ci ainsi que la bonification de leurs conditions de conservation préventive. Les collections seront ensuite progressivement emballées, avant d’être redéployées dans le Centre national d’étude des collections. L’évolution du chantier oblige donc le Musée de la civilisation à suspendre le service de prêt des collections touchées par le déménagement, ainsi que le service de reproduction pour l’ensemble de ses collections.
À noter qu’une levée du moratoire se fera automatiquement pour les demandes de reconductions de droits d’utilisation ainsi que pour les demandes qui visent des documents et des objets qui ont déjà fait l’objet d’une numérisation ou d’une prise de vue.
Conscient de l’impact d’une telle consigne sur plusieurs projets, le Musée s’excuse des inconvénients de ce moratoire auprès de ses différentes clientèles, en particulier des chercheurs.
